2023 dans le rétro : bilan d’un an de voyages

Avec l’année qui s’achève c’est l’occasion pour moi de faire le bilan d’un an de voyages, des expériences qui m’ont marqué et que je vous conseille, voire de celle que je vous incite hautement à évite et de profiter de l’occasion pour regarder un peu tout cela de loin avec un peu de recul.

Vous nous avez demandé des articles avec un regard parfois plus personnel et moins analytique que les habituelles reviews, c’est l’occasion rêvée de commencer à se prêter à l’exercice.

Mais avant d’aller plus loin cela me pose déjà une question d’ordre pratique. Parle-t-on des voyages de 2023 ou des voyages dont les articles sont sortis en 2023 ? Vous l’avez en effet remarqué, écrire les articles prend du temps et chaque voyage est l’occasion d’une longue série d’article afin d’être exhaustif donc sur une année donnée on publie des articles sur des voyages effectués l’année en question mais on a aussi le reliquat des voyages de l’année précédente.

Alors articles de 2023 ou voyages de 2023 ?


J’ai opté pour une solution mixte. On va parler des voyages dont les articles ont été publiés en 2023 (car parler de choses sans avoir un article pour expliquer derrière n’a pas trop de sens) mais, en guise de teaser, je distillerai quelques infos sur des voyages de 2023 qui ne seront publiés qu’en 2024.

Dernier point : je ferai plus tard un article spécifique sur ma gestion des programmes de fidélité en 2023 et mes plans pour 2024. Nous avons beaucoup de questions de votre part sur la manière dont nous gérons ça et ça sera une bonne manière de commencer à traiter le sujet.

2023 : entre grands classiques et belles découvertes

Parler de 2023 c’est commencer avec mes derniers voyages de 2022 avec une superbe seconde partie d’année qui m’a amené pour la première fois en Australie et que j’ai terminé en décembre sous le soleil de Malaisie.

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L’opéra de Sydney

Cela fait longtemps que je rêvais de l’Australie, déjà pour la découverte mais aussi un peu en raison de la longueur de voyage qui est quelque chose que je voulais vraiment vivre une fois. Et puis j’avais un sentiment de revanche : j’avais trouvé un tarif imbattable pour Sydney sur Singapore Airlines en 2020 et tous mes plans étaient tombé à l’eau en raison du COVID. Je m’étais donc promis que dès qu’il serait possible d’y aller ça serait une de mes priorités et ai donc mis mon plan a exécution quand les frontières du pays ont rouvert.

Quant à la Malaisie c’était surtout une question d’opportunité : une destination que j’aime bien avec notamment avec Kuala Lumpur et Langkawi et c’est en faisant la chasse aux bons tarifs aériens que j’ai opté pour cette destination. L’occasion aussi de voyager en long courrier sur Singapore Airlines, ce que je n’avais pas fait depuis une dizaine d’année.

Le début de l’année 2023 a été beaucoup plus classique avec principalement des escapades en France et en Europe : Londres pour fêter le déménagement d’Oliver aux USA, Lyon, Lisbonne, Sesimbra, Bordeaux, Rouen, Strasbourg, Lille….

Très très sympa mais ça n’est pas avec ça qu’on maintient son statut dans un programme de fidélité aérien et j’ai du mettre le turbo à la fin de l’été (ma période de qualification prenant fin fin octobre). J’avais initialement prévu un voyage au Vietnam (dont vous lisez les premiers articles en ce moment même), pays que je connaissais déjà et où j’ai plaisir à retourner, là encore parce qu’un tarif promotionnel était passé sous mes yeux.

Mais en faisant mes comptes je me suis rendu compte que cela ne suffirait pas et ai ajouté à la dernière minute un voyage à Chicago ce qui m’a donné l’occasion de revoir Olivier et son épouse qui m’ont rejoint là bas.

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La Chicago River

Conclusion ?

Très peu de voyages hors de France sur les 8 premiers mois de l’année. Je n’avais pas spécialement prévu de me limiter à l’hexagone mais les choses se sont passées ainsi avec une multitude de longs week-ends causés par des jours fériés et j’ai préféré enchainer les sauts de puce sans m’imposer les contraintes de l’aérien. Pour une fois….

Et aussi bizarre que cela puisse paraitre j’ai beaucoup aimé.

Pour le reste, en dehors de l’Australie, que des destinations connues ce qui n’est pas plus mal. Il y a des moments où on veut découvrir et visiter et d’autres où on veut juste se changer les idées et se reposer et dans ce cas l’avantage d’une destination déjà connue est qu’on ne culpabilise pas si on ne visite pas tout de fond en comble.

Chicago est toujours aussi belle, le Vietnam aussi sympa, Langkawi aussi agréable et reposante, Kuala Lumpur vivante et la découverte de l’Australie a été vraiment intéressante tant au niveau culturel que pour l’ambiance et la qualité de vie.

Et d’ailleurs, en guise de teaser, 2023 s’est terminée en Australie elle aussi et vous lirez cela dans quelques semaines.

Et comme toujours, en pointillé, de nombreux passages par la Scandinavie. Déjà parce que j’aime particulièrement la région, ensuite parce (et ça commence à répondre à une de vos demandes à propos d’un article sur la manière de trouver les meilleurs tarifs), cette région est très gâtée en termes de market fares sympas. Inexplicable vu le pouvoir d’achat local mais c’est ainsi.

Aérien : Singapore Airlines et…SAS au dessus du lot

Je ne vais pas m’étendre sur des choses connues comme des moyens courriers sur Lufthansa ou TAP : la compagnie allemande est toujours aussi solide sans être sexy et la portugaise toujours aussi mauvaise d’un point de vue opérationnel.

Sans surprise voler avec Singapore Airlines en long courrier a été une excellente expérience, la compagnie singapourienne faisant honneur à son rang.

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Business Class Singapore Airlines sur A350

Une expérience excellente mais pas parfaite. Peut être que mes attentes étaient trop hautes tellement j’en entendais du bien mais j’ai trouvé des incohérences dans le service, surtout sur le vol de retour. Des détails, soit, mais quand on prétend à un certain niveau d’excellence c’est là que ça se joue.

De la même manière j’ai été très déçu par la prestation à bord entre Singapour et Kuala Lumpur, surtout comparé à ce qu’une compagnie comme Malaysia Airlines propose sur un vol d’à peine une heure.

Par contre l’excellente surprise de cette année à été mon voyage à Chicago sur SAS. On ne peut pas dire que le moyen courrier de la compagnie Scandinave fasse rêver : en economy vous ne verrez que peu de différence avec du low cost et la premium economy ,n’est pas mal sans être fantastique (il n’y a pas de business class en moyen courrier).

Par contre j’avais entendu le plus grand bien du produit long courrier de la compagnie par Olivier et je voulais vraiment le tester par moi même pour avoir confirmation et je n’ai pas été déçu.

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La business class de SAS sur A330.

J’avais une légère appréhension quant à au vol aller qui n’était pas opéré par SAS mais par par HiFly en wet lease. Mais la cabine était identique à celle de SAS et le personnel suivait rigoureusement le même protocole que celui de la compagnie Scandinave donc à part le logo sur la carlingue il n’y avait aucune différence.

Quant au vol de retour il a été parfait.

Que l’on parle de la cabine comme du service c’est la meilleure expérience que j’ai jamais eu sur un vol transatlantique et, de manière générale, je n’ai pas trop de souvenir d’un long courrier en business class qui ait été significativement meilleur ! J’ai connu mieux mais pas beaucoup mieux.

En long courrier avec sa petite flotte et son réseau réduit, la business class de SAS est vraiment une pépite méconnue.

Une pépite que les clients d’Air France risquent de découvrir prochainement même si on vous avoue que ce rapprochement n’est pas tellement à notre gout.

Au rang des découvertes sympas, j’ajouterai Virgin Australia que j’ai testé en premium economy (Economy X).

Rien d’exceptionnel mais ça fait parfaitement le travail et le personnel est adorable. Quand on voit les tarifs prohibitifs pratiqués par Qantas à côté le choix est vite fait. Et vous découvrirez leur business class dans quelques temps car je l’ai essayée durant mon second voyage en Australie.

Par contre j’ai été un peu déçu par mon expérience avec Thai pour me rendre en Australie.

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La cabine business class de Thai sur A350

Rien à redire sur le service vraiment excellent mais au niveau de la cabine on devine les difficultés financières que traverse la compagnie. Une cabine dont la conception remonte à il y a plus de 10 ans sur des A350 flambant neufs mais, pire encore, des sièges déjà usés et abimés.

Et pour finir un motif d’espérance avec un vol en moyen courrier en economy sur Air France entre Bordeaux et Paris. Rien d’exceptionnel en terme de produit, c’est le moins qu’on puisse dire, mais un équipage vraiment très agréable et aux petits soins qui tranche avec le personnel triste, peu serviable et démotivé qu’on voit trop souvent sur le court/moyen courrier de la compagnie. A tel point que cela m’a motivé à redonner une nouvelle chance à la compagnie pour un prochain vol.

Dans quelques mois vous redécouvrirez Turkish Airlines que j’ai pris pour aller au Vietnam : sans surprise la compagnie turque fait honneur à son titre de meilleure compagnie européenne. Mais ça vous le lirez dans des articles à venir. Par contre je lui décernerai un mauvais point sur son service client qui aime faire trainer les choses et vous compliquer la vie dès qu’il est question d’indemnisation.

De la même manière que vous découvrirez ANA que j’ai pris pour mon récent voyage en Australie et qui m’a laissé une excellente impression.

Trains : Trenitalia au dessus du lot, Deutsche Bahn décevante

Contrairement aux idées reçues il nous arrive également de prendre le train. Pas souvent mais ça arrive.

Pour aller à Lyon j’ai comme à mon habitude désormais pris Trenitalia avec un niveau de service qui ne me fait pas du tout regretter de prendre le train, bien au contraire !

Vraiment un produit de qualité qui devrait servir de modèle à notre chère SNCF pour sa Business Première, notamment sur cette ligne Paris-Lyon où sa promesse de montée en gamme m’a tout eu l’air d’une arnaque lorsque je l’ai essayée.

Mon séjour à Strasbourg m’avait quant à lui donné l’occasion de découvrir l’ICE de la Deutsche Bahn. Aussi étrange que cela puisse sembler c’était quelque chose que j’attendais avec impatience : jeune, j’étais un utilisateur intensif de la ligne Strasbourg-Nancy-Paris sur son segment Nancy-Paris et me souviens des trains allemands et autrichiens que je préférais à ceux de la SNCF. La raison ? Un vrai wagon restaurant avec nappes, couverts, une vraie cuisine et un service à table. Bien sûr la durée du trajet à l’époque le justifiait surtout pour les passagers allant jusque Munich, Vienne ou encore plus loin.

Je me disais bien qu’avec la réduction des temps de trajet permise par la grande vitesse l’offre avait été réduite à la baisse mais pas à ce point. Je passerai sur l’offre de restauration, correcte, même si les plats sont désormais réchauffés et que le wagon restaurant n’a plus le charme de ses prédécesseurs, mais les voitures elles mêmes sont plus que décevantes. Tout fait très cheap, même en première classe, aucun sentiment d’intimité, selon donne une impression très low cost par rapport à un TGV.

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La première classe de l’ICE

Je terminerai avec la SNCF avec quand même un mot sur le TGV que j’ai pris entre Paris et Lille. Un produit connu, un service logiquement absent sur un trajet aussi court mais quand vous avez pris l’ICE quelques jours plus tôt vous appréciez la 1ere classe du TGV même avec un ancien modèle de siège. Comme quoi c’est toujours utile de comparer avant de critiquer. Et impossible de clore ce sujet sans donner un satisfecit à un un train régional, le TER Nomad qui relie Paris à Rouen, avec un produit d’une qualité surprenante.

Hotels : deux belles surprise et des déceptions

Si je devais spontanément citer les hôtels découverts cette année et dans lesquels je retournerai avec plaisir, voire qui justifieraient à eux seuls le voyage je dirai le W Brisbane et le Ritz-Carlton Langkawi.

Deux excellentes prestations mais, surtout, dans des chaines avec lesquelles nous avons une relation un peu mitigée. Les Hotels W sont en pleine réinvention et modernisent leur concept pour être plus en phase avec les attentes de la clientèle mais on est jamais à l’abris de tomber sur un « ancien » W au goût douteux. Quant à Ritz Carlton c’est Docteur Jekyll et Mr Hyde : honteusement poussiéreux et figés dans le passé pour certains et délicieusement modernes et dans l’air du temps pour d’autres.

D’ailleurs ce séjour en Malaisie m’a permis d’explorer les deux faces de Ritz Carlton car avant le superbe resort de Langkawi j’ai été confronté à l’horrible Ritz-Carlton Kuala Lumpur.

Pour le reste rien d’exceptionnel : des hôtels qui font globalement le job sans laisser un souvenir impérissable.

Si je devais faire quelques efforts pour en sortir quelques uns du lot je dirai en vrac : le Four Points Sesimbra très agréable et pas cher, surtout hors saison, l‘Hotel de Bourgtheroulde à Rouen, pour son emplacement, son cadre historique et son bar, le Courtyard de Roissy très abordable qui remplace le de plus en plus décevant Moxy Roissy en tant que camp de base à Roissy, le Radisson Blu Scandinavia de Goteborg pas super sexy mais avec un des spas les plus jolis et agréables que je connaisse, et l‘Avalon à Goteborg pour son design.

A force il faudra que je pense un jour à faire un article sur ce que j’aime et déteste dans l’hôtellerie Scandinave. Région que j’aime beaucoup et à laquelle je trouve énormément de qualité mais toujours avec un détail qui vient gâcher la fête ou frustrer un peu. Je suis d’ailleurs curieux si cela correspond à vos propres expériences.

En guise de teaser vous aurez plus de choses à vous mettre sous la dent dans les prochains mois avec notamment les JW Marriott de Hanoi et Phu Quoc, le superbe Ritz-Carlton de Melbourne, Le Draken et Jacy’s à Goteborg ou, peut être le W Sydney (j’ai encore du mal à me faire une opinion définitive sur ce dernier). Fin 2023 et 2024 seront un bien meilleur millésime.

Les salons : bonnes surprises chez Air New Zealand et Eva Air

Qui dit voyage en avion dit salons et j’en ai vu pas mal cette année, notamment lors d’une correspondance interminable à Bangkok où j’en ai essayé pas moins de 6.

Après si je devais vraiment en retenir deux je dirai le salon Air New Zealand de Sydney et le salon Eva Air de Bangkok.

Après les salons Lufthansa sans être sexy sont toujours solides avec un bon catering, les salons Singapore Airlines d’excellente qualité quand ils ne sont pas bondés comme lors de mon dernier passage, les salons SAS très agréables mais trop faibles niveau catering et les salons Thai plutôt mauvais.

Restaurants : prime à la créativité, bravos aux chefs Etchebest et Ljubomir Stanisic, honte aux restaurants US.

Certainement la rubrique la plus compliquée car à une ou deux exceptions près il n’y a pas une table qui m’ait vraiment déçu. Alors je commencerai par ressortir les deux qui m’ont vraiment surpris : Maison Nouvelle, du Chef Philippe Etchebest et 100 Maneiras du chef  Ljubomir Stanisic.

Inutile de présenter le Chef Etchebest mais j’aimerais parler un peu plus de son dernier restaurant, Maison Nouvelle à Bordeaux. Sa promesse est un peu de manger chez le chef qui a mis beaucoup de lui dans sa carte comme dans la conception du lieu. Une promesse un peu « bateau », déjà entendue à maintes reprises mais cette fois ci ça marche. Il règne dans ce restaurant une atmosphère assez particulière, le personnel est adorable, et le nom de chaque plat du menu résonne un peu comme un clin d’oeil du chef en référence à ses goûts, son passé, aux histoires qu’il veut nous raconter et partager avec nous.

Et c’est un peu la même chose avec 100 Maneiras à Lisbonne avec un menu qui nous raconte l’histoire personnelle du chef Ljubomir Stanisic et nous propose un voyage qui démarre dans la Serbie de son enfance pour se terminer au Portugal où il s’est installé. Beaucoup de créativité dans les plats et, là aussi, plein de références au passé du chef, à ses parents et aux plats qu’ils lui préparaient.

Un restaurant qui avait de plus une saveur particulière pour moi : il m’a été recommandé depuis plusieurs années par quelqu’un qui compte beaucoup pour moi et je n’avais jamais réussi à y trouver une table lors d’un passage à Lisbonne. Aussi, lorsque j’y suis enfin parvenu, je n’ai pu m’empêcher de penser « tu as vu j’ai fini par le faire, et merci pour le conseil » au moment de poster les photos sur Instagram.

Ensuite j’aimerais parler de deux tables historiques sur le chemin du renouveau : Lucas Carton à Paris et le Crocodile à Strasbourg.

Deux tables historiques qui ont connu des hauts et des bas, perdus des étoiles et retrouvent leur lustre passé sous l’impulsion d’une nouvelle équipe.

Chez Lucas Carton c’est le jeune chef Hugo Bourny qui a repris les commandes de la cuisine où officiait par le passé Alain Senderens. Le résultat est une carte très créative de grande qualité. J’ajouterai également la disponibilité du chef très présent en salle, à l’écoute des retours des clients et d’excellente compagnie.

Quant au Crocodile qui a connu 1, 2 puis 3 étoiles il a fini par toutes les perdre jusqu’à ce qu’une nouvelle équipe reprenne les rennes du restaurant en 2020 et lui permette d’en regagner une. Là encore un très bon repas avec un établissement sur la bonne voie même si l’assiette est beaucoup plus conventionnelle et classique que chez Lucas Carton.

Toujours chez les gastronomiques j’ai peut être assisté à l’émergence d’une future étoile chez Cromagnon à Bordeaux.

Une jeune cheffe née en Moldavie qui arrive à Bordeaux pour étudier le design et réalise qu’elle peut appliquer ses compétences à la cuisine. Je ne vous en dit pas plus mais je vous recommande d’y aller avant que le Michelin ne lui donne la reconnaissance qu’elle mérite car pour l’instant c’est très abordable.

Comment ne pas parler non plus de la Tupina, vaisseau amiral emblématique de la cuisine du sud ouest à Bordeaux ou de Takara à Paris le plus ancien restaurant japonais en Europe.

A côté de cela je mentionnerai tout de même Cura à Lisbonne, 28+ et Carbon à Goteborg, ainsi que Cilantro à Kuala Lumpur.

Mais il n’y a pas que les restaurants gastronomiques dans la vie et contrairement aux idées reçues TravelGuys fait aussi la part belle à des établissements plus simple qui vont du bistro au bistronomique.

Dans ce style j’ai vraiment adoré Chez Yvonne, un winstub historique de Strasbourg, aux Lyonnais à Paris qui dépoussière le traditionnel bouchon, O Batel très bon et pas cher en bord de mer à Sesimbra, ou encore Pascaline à Rouen, un soir à Shibuya un japonais authentique et pas cher à Bordeaux et, toujours à Bordeaux, ma madeleine de Proust : l‘Entrecôte.

Au rang des déceptions je citerai de manière globale les restaurants aux USA. Une qualité souvent discutable, des salles sombres et beaucoup trop bruyantes mais, surtout, un service qui va le plus souvent de très moyen à carrément mauvais. Une véritable chute libre en plus de 10 ans et des prix sans aucune proportion avec la prestation fournie. Et j’y ajouterai Drouant à Paris, plus que décevant.

Quels projets pour 2024 ?

J’évite toujours de faire des plans trop longtemps à l’avance car il y a trop de facteurs qui peuvent faire que d’un seul coup une destination devient intéressante ou non. Il y a des tarifs qui ne se refusent pas lorsqu’ils apparaissent, le plus souvent pour un temps limité.

Donc en 2024 comme les autres années il y aura deux facteurs à prendre en compte : mes envies d’une part et la réalité du marché d’autre part.

Vu que par définition je ne sais pas ce qui va se passer sur le marché je vais surtout parler de mes envies.

Bien sûr il y a les destinations de proximité, pour des séjours courts organisables peu de temps à l’avance. Ce sera selon les envies du moment mais s’il est acquis que je retournerai à Bordeaux, Goteborg, Copenhague voire Stockholm il y a des villes qui me manquent et que je n’ai pas vu depuis le COVID : Berlin, Madrid, Rome, Palma de Majorque, Istanbul, Athènes. J’avais été également enchanté par un précédent séjour à Tallinn donc pourquoi pas Riga que je regarde depuis un bout de temps.

Pas trop de questions sur ces voyages, ça sera fera selon l’envie et les opportunités au fil de temps.

Parlons maintenant des destinations plus lointaines. Je suis dans ma période « Océanie » et retourner en Australie ne me déplairait pas, pourquoi pas en Nouvelle Zélande, et tant que je suis dans le coin pourquoi pas un saut en Nouvelle-Calédonie.

Plus proche de nous, la Jordanie me tente beaucoup. J’avais presque organisé un voyage là bas l’an dernier avant d’opter pour le Portugal.

Après il y a les destinations déjà connues mais qui me manquent : Dubai, Oman, Le Cap Singapour, Hong Kong, l’Indonésie, aller voir un ami qui pris sa retraite en Thaïlande, retourner à Tokyo et reprendre mon exploration du Japon…

Les Etats-Unis ? J’y suis retourné cette année après une longue période d’abstinence et en suis revenu avec une impression mitigée. Sympa et pratique d’un côté mais pour avoir commencé ma découverte du pays dans les années 90 je trouve que la qualité de service s’est effondrée en même temps que les pris connaissaient une flambée incontrôlée. J’ai connu une époque ou Miami était une bonne affaire en Aout, ou New York restait abordable et où je me disais que les établissements français avaient beaucoup à apprendre en terme de service. Une époque bel et bien révolue. Alors pourquoi pas un jour un séjour court à New York, Boston ou Miami. Peut être, encore une fois en fonction des opportunités, mais ça n’est pas en haut de mes priorités.

Et si je devais ajouter une idée fantaisiste…pourquoi pas les Fidji !

Pleins d’options possible et à la fin peut être 5 qui deviendront une réalité à courte distance et 2 à longue distance au maximum…

Wait and see…

Conclusion

Une année qui aurait été finalement très calme sans un emballement dans le dernier trimestre mais ça n’est pas pour autant qu’elle n’a pas été intéressante d’un point de vue touristique, gastronomique et au niveau de la découverte de nouveaux produits.

Je pense, si je trouve le temps et que les planètes s’alignent, être pour encore quelques années dans une logique océanienne. La curiosité, la qualité de vie là bas et l’expérience de vols ultra-longs : la destination a tout pour me plaire. A côté je pense rester sur mes valeurs sûres que sont l’Asie et le Moyen-Orient.

Quant à la France et l’Europe elles ont cette beauté de vous proposer des destinations les plus variées à 2 heures de vol de Paris ce qui se prête aux week-ends coup de coeur sans planification.

On verra bien dans un an ce que tout cela a donné.

Et vous ? Qu’avez vous fait de beau en 2023 qui vaille la peine et que vous me recommandez ? Des plans ou au moins des envies ou des rêves pour 2024 ? Dites le nous dans les commentaires.

Images- : retrospective 2023 de Torkiat8 via Shutterstock.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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