Il est temps de rentrer en Europe et plus précisément à Stockholm qui était mon point de départ avant de rejoindre Paris et comme à l’aller ce trajet se fera sur Thai en business class sur un Boeing 777.
Vous trouverez tous les articles relatifs à ce voyage en Australie en bas de page.
Un petit rappel du routing de ce voyage pour commencer.
Check-in et parcours au sol
Il me sera impossible de faire mon check-in en ligne. Sur le site le champ dans lequel entrer le numéro de réservation n’existe pas et sur mobile il existe mais le bouton « soumettre » est inopérant.
On nous dit également qu’on peut faire son check-in sur l’application mobile de Thai…une application qui n’existe plus.
Bref, quand on vous dit que la compagnie n’est pas en très bonne santé ça se voit à ce genre de détails.
Je quitte mon hôtel très tôt le jour du départ non pas que cette histoire de check-in me préoccupe mais parce que ce Marriott ne me plait vraiment pas beaucoup et qu’en plus cela me donne un peu de temps pour une séance de lounge hopping.
A l’arrivée au comptoir la file economy déborde de monde mais il n’y a personne dans la file business class. Tant mieux.
L’enregistrement sera rapide et mes bagages enregistrés jusqu’à Paris : j’ai un Stockholm-Zurich-Paris à suivre en self connect et ça m’évite de devoir les récupérer puis les réenregistrer.
Direction ensuite les contrôles de police et de sécurité pour lesquels je bénéfice d’un fast track quasiment désert.
Et heureusement qu’il y a peu de monde : une seule E-gate est ouverte ce qui fait que même avec peu de monde ça prend un peu trop de temps.
Ensuite les contrôles de sécurité. Là je tombe sur un abruti qui hurle sur les gens pendant qu’ils sortent leurs affaires de leurs sacs et finalement fait perdre plus de temps qu’il n’aide à ce que ça se passe bien. Quand c’est mon tour je n’y coupe pas et comme j’ai horreur de me faire insulter pour rien de mon matin à un moment par réflexe je relève la tête et lui dit un peu sèchement de se calmer.
A ce moment je me dit que j’ai peut être fait une grosse bêtise. Mais à ce moment je vois sa superviseur qui s’approche, l’emmène à l’écart pour lui dire quelque chose de visiblement pas très sympathique. Il s’éloigne et ne reviendra pas à son poste. La superviseur revient et me regarde avec un grand sourire en me disant « toutes mes excuses, ça va bien se passer ».
Le contrôle se passe sans autre problème et je peux commencer ma séance de lounge hopping: salon Air New Zealand, salon Singapore Airlines et salon Amex.
Je rejoins la porte d’embarquement 20 minutes avant l’heure prévue.
Embarquement
Notre 777 est là et nous attend sagement.
Il y a déjà pas mal de passagers qui attendent tranquillement.
Bien m’a pris d’être arrivé en avance car l’embarquement commence avec 7 minutes d’avance.
Les priorités seront respectées et 3 minutes plus tard je serai à bord.
La cabine business class du 777 Thai
Aucune surprise ici on retrouve la même cabine qu’à l’aller, une cabine dont je ne suis pas spécialement fan.
Bon le mauve on a le droit d’aimer ou pas…
La configuration « staggered » fait que côté hublot si un siège sur deux a un minimum de privacy en étant séparé de l’allée par la tablette, les autres en sont trop proches à mon gout et la forme du siège n’isole pas assez à mon goût comparé, par exemple, aux B787 de Turkish Airlines qui a la même configuration.
Heureusement contrairement à l’aller j’aurai un siège collé au hublot et bien isolée de l’allée.
Comme vous pouvez le voir, niveau privacy c’est moins bien pour le siège de derrière.
Me voici donc installé.
Cette cabine commence vraiment à faire son âge mais vu les difficultés de la compagnie il ne semble pas qu’un retrofit soit à l’ordre du jour. Dernier reproche : une fois en position lit le siège est à peine assez grand pour que je case mon 1m88. Pas super confortable.
Le comfort kit est assez minimaliste.
Pendant que les passagers continuent à embarquer on m’apporte une coupe de champagne et un oshibori tiède.
Un peu de spotting avec un A350 Vietnam Airlines stationné à côté…
L’hôtesse passe prendre ma commande pour le service de la première prestation. Toujours pas de menu papier.
L’embarquement se termine et on m’apporte un second oshibori avant le décollage. 30 minutes pour embarquer un 777 plein, pas mal.
Le vol et le service
Peu après le décollage on nous sert un amuse bouche. Brochettes satay, noix et champagne. Ca sera accompagné d’un 3e oshibori !
Puis le service commence. Contrairement à mes deux vols à l’aller il y cette fois-ci un chariot par allée et le service est beaucoup plus rapide.
En entrée ce sera des St Jacques.
Pour le plat principal j’avais le choix entre un curry vert de boeuf et du confit de canard, j’ai pris le curry.
Une fois mélangé cela s’avérera délicieux mais moins photogénique.
En guise de vin je prendrai un Château Pey la Tour rouge qu’on me fera même goûter avant de me le servir.
On terminera par le fromage.
Le service terminé la cabine est plongée dans l’obscurité et il est temps de dormir un peu…
La cabine est progressivement rallumée pour le second service alors qu’on survole Brunei. Il reste 2h10 avant d’arriver à Bangkok.
On nous distribue des oshiboris chauds.
L’hôtesse prend ma commande : boeuf et spaghetti ou riz et thon. Je prendrai les spaghettis.
En fait de boeuf avec des spaghettis c’est des spaghettis bolognaises.
Les pates sont bien cuites et la sauce a beaucoup de gout, de plus les quantités sont généreuses.
Les fruits sont bien sucrés mais le dessert assez insipide.
Nous approchons de Bangkok et nous préparons pour l’atterrissage. Les membres d’équipage viennent saluer les passagers un à un.
Atterrissage et arrivée à Bangkok
Atterrissage sans histoire et nous voici au sol. On rejoint le terminal après un interminable roulage qui me permet de prendre cette triste photo de quadriréacteurs de Thai cloués au sol depuis le COVID et qui ne revoleront sûrement jamais.
Une fois à la porte la passerelle est mise en place immédiatement et le débarquement sera rapide.
Un dernier coucou à notre 777 et c’est parti pour plus de 8h de correspondance ! Lounge hopping en perpective.
Conclusion
Rien à redire côté soft product : excellent service, super équipage et des plats à la fois copieux et gouteux.
Par contre la cabine n’est vraiment plus au niveau : sièges usés, lits trop petits….
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Thai business class entre Sydney et Bangkok
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Très bien
Un excellent soft product, dommage que la cabine ne soit plus au niveau.