On attaque enfin les choses sérieuses avec ce Stockholm-Bangkok sur Thai en A350 qui est le premier segment d’un itinéraire qui va me mener) à Sydney en un peu moins de 24h escale à Bangkok comprise.
En plus ce sera mon premier « vrai » vol sur A350 : je l’ai déjà pris mais sur un vol intérieur entre Saigon et Hanoi sur Vietnam Airlines et si j’ai pu apprécier son confort ça n’a rien à voir avec un vrai vol long courrier
Vous trouverez la liste de toute les reviews de ce voyage en bas de page.
Réservation
Je ne vais pas refaire toute la génèse de l’itinéraire que je vous ai déjà raconté dans le billet introductif de ce voyage mais, pour faire court je voulais voler sur Star Alliance (un statut à renouveler), en business class (déjà par goût et habitude ensuite parce que pour 22h de vol je préfère d’autant plus qu’avec mes problèmes de dos et de jambe du moment les médecins ne m’auraient pas laissé partir en éco), le tout dans un contexte de flambée des prix des billets qui ont atteint des prix vertigineux.
Bref le mieux que j’ai trouvé est ce Thai à 3500 euros au départ de Stokholm. On a déjà trouvé moins cher pour ce type de vol mais c’était une autre époque et quand je vois combien certain de mes amis ont payé des billets moyen courrier en Europe cet été je trouve le prix au kilomètre plutôt intéressant. Pour information le même vol au départ de Paris sur Thai était à plus de 7500 euros.
Check-In et parcours au sol
J’avais déjà choisi mes sièges à la réservation et bien qu’en vérifiant tous les jours je n’ai jamais réussi à changer celui de mon vol Bangkok-Sydney mais c’est une autre histoire que vous lirez dans un prochain billet.
La veille du départ je veux m’enregistrer en ligne mais…
Ah il a bon dos le COVID plutôt que dire que le check-in en ligne ne fonctionne pas ou qu’on l’a coupé histoire de faire des économies de bout de chandelle (la santé de Thaï est on ne peut plus fragile et la compagnie au bord de la faillite). Ca n’est pas comme si ils ne pouvaient pas faire les contrôles en porte…ah d’ailleurs c’est ce qu’ils feront mais on en parle plus tard.
En navigant sur le site je me rend également compte que le service de Wifi à bord a été supprimé. Ca pour le coup c’est des économies.
Pour me rendre à l’aéroport une fois de plus j’apprécie le confort et la rapidité de l’Arlanda Express qui fait le trajet depuis le centre ville en 20 min à 200km/h. Peut être qu’un jour à Roissy…
Un coup d’oeil au FIDS m’indique le comptoir d’enregistrement. Je n’aurai que quelques mètres à marcher, Stockholm et son terminal 5 restant un aéroport à une taille on ne peut plus humaine.
Une fois sur place…rien. Des passagers commencent à attendre patiemment autour de la zone d’enregistrement mais aucun personnel n’est présent. Mais au moins les files sont matérialisées.
Au bout d’une quinzaine de minute et même si aucun agent n’a pointé le bout de son nez les passagers commencent à investir les files. Par acquis de conscience j’en fais de même et je serai le premier dans la file business/elite.
Ca y est le personnel arrive. Au début je pense à des équipes Thai mais non…c’est des asiatiques en uniforme SAS. Thai a logiquement sous-traité à son partenaire local et le dit partenaire a du prendre dans ses effectifs des gens qui faisaient couleur locale.
Ils installent méthodiquement des drapeaux thailandais sur les comptoirs, mettent les systèmes en marche, initialisent les écran et on peut commencer l’enregistrement.
Ma valise est rapidement enregistrée et puis commence le fameux contrôle des documents qui empêche d’opérer un check-in en ligne.
- « Vous avez votre visa pour l’Australie ? »
- « Oui, fait en ligne » (pour info il se sera écoulé 1min entre la demande et l’acceptation et ne vous faites pas avoir par les sites vous proposant de payer pour l’obtenir, il est gratuit sur le site du gouvernement australien).
- « Vous êtes vacciné ? « .
- « Oui ».
- « Bon voyage monsieur ».
C’est sûr que si c’est pour faire des contrôles aussi poussés sans même regarder les documents ça valait la peine de bloquer l’enregistrement en ligne.
Bref.
Je passerai les contrôles de sécurité en moins de temps qu’il ne faut pour le dire avec la file prioritaire. J’apprécie toujours la bonhommie du personnel suédois, ça change de Paris.
J’ai du temps devant moi, me voici parti pour une séance de lounge hopping. Je zapperai le Norrsken lounge (Priority Pass), ferai un rapide passage au Salon SAS Gold pour voir que l’offre de nourriture est toujours aussi perfectible et irai me régaler au salon American Express.
20 minutes avant l’embarquement je rejoins les portes F dédiées aux vols non-Schengen. Là aussi en termes d’affluence ça change de Roissy.
Deux minutes plus tard et après un grand sourire de l’agent d’immigration qui me souhaite d’agréables vacances (bon…on va arrêter les comparaisons avec la France…) je me retrouve dans un terminal quasi désert.
C’est joli, aéré, lumineux, chaleureux. Scandinave quoi.
J’arrive à ma porte d’embarquement, il y a déjà un peu de monde qui attend assis patiemment.
Et voici l’oiseau du jour, un A350-900, raton-laveur pour les intimes.
Ca se remplit peu à peu…
Des annonces sont faites au micro pour appeler les personnes qui ne sont parties ni de Stockholm, ni de Goteborg ni de Copenhague afin qu’elles viennent faire contrôler leurs documents sanitaires. Deux réflexions :
1°) Donc ils pouvaient le faire en porte
2°) Ceux qui se sont enregistrés à Stockholm on eu un traitement plus léger.
Cela prend du temps et on embarquera avec 20 minutes de retard. Malgré le retard qui commence à s’accumuler personne ne se presse autour de la porte, aucun énervement n’est perceptible. Bienvenue en Scandinavie. Je serai le second à rentrer dans la cabine.
La cabine et l’installation
Et voici donc la cabine de cet A350.
Pour ne rien vous cacher je suis un peu déçu. D’abord je ne suis pas du tout fan des couleurs mais c’est une question de goût personnel. Par contre c’est grosso modo la même cabine que j’ai eu avec Thai sur 777 en 2015 donc il y a 7 ans. Cette cabine faisait déjà âgée à l’époque et quand on sait que la durée de vie d’une cabine est d’une dizaine d’années avant d’être dépassée…
Je trouve dommage que Thai n’ait pas investi dans un nouveau produit pour l’appareil le plus récent et le plus moderne de sa flotte. D’un autre côté ils ont reçus leurs premiers A350 en 2016 donc cette cabine pouvait encore faire sens à ce moment (mais c’était limite) et depuis entre le COVID et une santé financière des plus précaires la compagnie n’a sûrement pas eu les moyens d’améliorer son produit. Mais c’est dommage pour un appareil aussi moderne. Cela me rappelle l‘A350 de Lufthansa avec sa cabine business d’un autre temps, ou alors le choix on ne peut plus discutable fait par Air France pour ses A380 à leur arrivée dans la flotte.
Preuve qu’il s’agit d’une ancienne cabine : la largeur de l’appareil n’est pas totalement exploitée loin de là. Ca tient sur un 777, le 350 est un peu plus large, et bien c’est pas grave.
Autant Air France avait raboté son siège BEST pour passer du 777 au 787 autant là on est dans le cas inverse.
Bref l’appareil du jour, le HS-THK, n’est entré dans la flotte qu’il y a 4 ans et semble équipe d’une cabine d’un autre temps.
Faisons tout le même le tour du propriétaire.
La configuration en 1-2-1 stagerred permet aux occupants des rangs du milieu d’avoir alternativement deux sièges côte à côte s’ils voyagent ensemble et des sièges plus isolés s’ils voyagent seuls.
Côté hublot cela a également un impact. Les sièges des rangées paires sont collés au hublot et bien séparés de l’allée par une tablette pour une privacy assez bonne tandis que ceux des rangs impairs ont la tablette côté hublot et sont collés à l’allée sans aucune privacy. On a une configuration similaire, par exemple, sur les 787 de Turkish Airlines mais même côté allée on est isolé un minimum, même si c’est beaucoup moins que côté hublot.
Ici absolument rien. Sur ce vol ça ira car je suis en 14 mais vous comprenez pourquoi j’ai désespérement cherché à me séparer du 11 de mon Bangkok Sydney. Malheureusement vous devinez bien qu’ils sont pris en premier et que sauf annulation d’un passager on ne risque pas d’en retrouver des disponibles avant le vol.
Voici donc mon siège.
Et à titre de comparaison celui de derrière. Vous voyez tout de suite la différence.
Voilà la tablette dépliée et je ne suis pas fan non plus de l’aspect « faux bois » qui fait également cheap à mon avis.
Les réglage du siège sont clairs et faciles à utiliser.
La télécommande est la seule chose à ne pas faire trop datée. Et encore…
Il y a tout de même des prises électrique et ports USB sous l’écran (pas super pratique) et sur le côté du siège.
Oreiller, polochon, couverture, chaussons, trousse de confort et écouteurs à réduction de bruit sont déjà déposés sur mon siège.
La couette sera douce et agréable.
La trousse de confort sera certainement très facile à réutiliser dans le futur mais le contenu fait très cheap. Aucun produit de soin.
Quant aux écouteurs…et bien on voit les économies… Et les chaussons n’ont pas l’air de grande qualité non plus.
Une bouteille d’eau est disposée dans le petit vide poches qui sera d’ailleurs le seul rangement disponible ! C’est un peu léger.
C’est toujours mieux que d’être en economy c’est sur mais ça ne casse pas trois pattes à un canard alors que j’ai encore en tête l’excellente nouvelle cabine business découverte sur Turkish Airlines l’an dernier entre Istanbul et Mexico.
En investiguant un peu je trouve la cabine dans un état d’usure surprenant pour un appareil qui n’a que quatre ans.
Que le tissu du repose pied soit usé…soit.
Mais le siège est lui même abîmé et usé dans des proportions anormales.
Quant au ménage pendant l’escale il a été pour le moins négligé.
Ah ! Dernier point mais on en reparle plus tard : en position lit le lit est trop court pour une personne d’1m88.
A peine installé on m’amène un oshibori chaud non parfumé et on me propose une boisson de bienvenue, non alcoolisée.
Le personnel me propose de me prendre en photo dans mon « superbe » siège. J’accepte avec plaisir. Le personnel prendra les commandes pour le déjeuner au sol. Aucun menu n’est distribué (économies ? ). J’ai le choix entre un poulet au curry et à la citronnelle et un filet mignon de boeuf, je prendrai le poulet.
Malgré tout je m’installe confortablement pour attendre le décollage.
Niveau privacy ça reste quand même très correct, à l’inverse des sièges impairs.
On est enfin prêts à partir. On nous rappelle que le masque est recommandé et pas obligatoire. Il sera porté par peut être 20% des passagers, principalement asiatiques.
Le vol et le service
On repousse et on dit au revoir au 777 Emirates stationné à côté.
On est bien à « SAS land ».
Aucune attente au décollage. On survole la campagne suédoise, verte et ensoleillée (pour une fois) et un perce la couche nuageuse. Le silence de l’A350 est vraiment impressionnant.
Les images retransmises par la caméra sur la queue de l’appareil sont superbes.
Je jette un oeil rapide à l’IFE : l’interface est frustre, le catalogue peu intéressant. Comme d’habitude je passerai le vol à regarder les films et séries préalablement téléchargées sur mon iPad.
Le service apéritif commence. Il est fait au chariot et il y aura un seul chariot pour la cabine business qui commencera par descendre l’allée opposée puis remontera la mienne. Il ne faut juste pas être pressé mais ça demande moins de personnel je suppose.
Pendant que deux PNC servent les apéritifs un troisième distribue des petits bols de noix qui arrivent donc logiquement avant les boissons. Pas certain que ça soit une utilisation optimale des ressources.
C’est bon mais ça aurait été mieux si elles avaient été chaudes.
Les boissons arrivent enfin et je prendrai une coupe de Piper Heidsieck. Au moins ici ils utilisent de grandes flutes (suivez mon regard) et la dose servie est généreuse. Le tout est accompagné par des satay en amuses-bouche et de l’eau gazeuse.
Je sors l’Ipad et commence rattraper mon retard sur les dernières saisons de Air Crash Investigation, la série à absolument regarder en vol.
On nous apporte un nouvel oshibori chaud, parfumé cette fois-ci. Je change de configuration et l’ipad se retrouve sur la tablette.
On nous apporte l’entrée, ça sera un thon mi cuit. Service à l’assiette bien sûr. Je resterai au champagne pour toute la durée du vol.
Ca sera un vrai délice, la cuisson est impeccable ! Et il sera accompagné d’un pain à l’ail tout aussi délicieux mais plusieurs sortes de pains sont proposés pendant le service, il y en a pour tous les goûts.
Arrive ensuite le plat, curry de poulet à la citronnelle.
Une fois le mélange fait ça donnera ça…
Le riz est parfaitement cuit, le poulet fondant, parfaitement épicé (au moins les compagnies asiatiques n’hésitent pas à épicer d’autant plus que c’est tout ce qui donne du goût en vol). Et les quantités sont généreuses.
Une assiette de fromages arrive ensuite. Encore une fois une agréable surprise tant sur la variété que la quantité et la qualité.
C’est ensuite le tour du dessert. C’est une mousse de cassis. Léger et frais pour terminer le repas.
Et on terminera par mon habituel duo : thé + cognac. La dose de cognac sera aussi généreuse que pour le champagne.
Tout au long du repas les refills de champagne et d’eau seront incessants sans avoir à demander. C’est toujours mieux que de devoir tenter d’intercepter un PNC toutes les 10 minutes.
Je bascule mon siège en mode lounging et jette un œil à la carte : tiens on a fait un grand détour par rapport à la route normale. Y aurait il quelque chose de spécial au dessus de l’Ukraine et de la Russie ?
Petit tour aux toilettes : ça n’est pas grand mais bien maintenu. Par contre niveau produits de soin c’est chiche, voire absent.
Retour à mon siège.
Je n’ai pas envie de dormir et pour mon horloge biologique nous sommes en fin d’après midi mais sachant que derrière un vol de 10h pour Sydney m’attend qui part à 8h pour arriver à 20h je me dis qu’il vaut mieux que je dorme sur le premier segment que sur le second.
Je passe donc mon siège en position lit et là le souvenir de mon précédent vol dans cette cabine (souvenez vous…2015) me revient. Confirmation : le lit est trop court pour moi.
Je fais 1m88 et en position totalement allongée mes pieds touchent le fond du siège tant que ma tête frotte de l’autre côté. Voyons les choses positivement : je n’ai pas besoin de boucler ma ceinture. En cas de turbulences je sera parfaitement calé et ne risque pas de bouger.
Trêve de plaisanteries : j’essayerai de me mettre en chien de fusil mais vu la largeur du siège ce sont mes genoux qui iront taper contre la paroi.
Encore une fois mieux vaut cela que l’economy. Mais en 2022 sur un appareil de dernière génération cela fait tâche.
Je somnole donc en regardant une saison de Air Crash investigation. Sans le faire exprès la coincidence sera ironique puisque j’aurai droit entre autres à l’épisode qui concerne le MH17 abattu au dessus de l’Ukraine alors que nous sommes au dessus de la mer noir puis celui du crash du Sukhoi SSJ100 en vol de démonstration en Indonésie alors que les compagnies russes en commandent des centaines en urgence faute de pouvoir se fournir à l’ouest désormais.
Ca me fait sourire mais je ne suis pas certain que ça inspirerait la même réaction à tous les passagers.
2h avant l’arrivée la cabine est rallumée. D’abord dans des tons mauves/rose pour le pas brusquer les passagers puis de plus en plus clair.
The et eau gazeuse pour commencer.
Ca y est la cabine est rallumée…ça fait moins hôtel de passe.
Et le plateau arrive.
Petit bug dans le service : les boissons ont déjà été servies sur la tablette donc le PNC qui arrive avec un plateau dans une main et la nappe dans l’autre est bien embarrassé pour servir.
L’omelette au fromage est vraiment fondante et je vais finir par croire qu’il n’y a qu’une compagnie au monde qui n’est pas capable de servir des œufs convenablement cuits sur le marché. Le problème c’est qu’elle est française. Très savoureux en tout cas.
Epinards, pommes de terres et saucisse seront bons mais ça manque de sel.
Le croissant est bien croustillant, pas gras et pas d’effet chewing-gum.
Le service est interrompu en raison de turbulences (mais toutes la cabine business a déjà été servie) et le commandant de bord prend la parole pour s’excuser.
Le soleil montre le bout de son nez alors que nous arrivons à Bangkok.
Ca y est, tout le monde est prêt et l’atterrissage imminent.
Atterrissage et arrivée à Bangkok
Il fait jour et Suvarnabhumi nous attend sous la couche nuageuse. Que cet A350 est confortable et silencieux…
Atterrissage sans encombre et sans photos en raison du temps qui n’aide pas beaucoup.
Pour l’instant ce voyage m’a mené en France, Allemagne, Suède et Thaïlande mais je n’ai vu le soleil qu’en Suède !
Après un roulage assez long nous arrivons en porte et débarquons sans problème.
Je dois changer de hall et traverser en partie le terminal pour prendre mon vol pour Sydney. J’ai un peu plus de 2h devant moi, c’est large. Je boite donc en direction des contrôles de sécurité mais c’est une autre histoire dont on parlera prochainement.
Le personnel
Pour faire court je dirai : un personnel asiatique. Courtois, poli, aimable et d’une grande efficacité. Toujours prévenant, attentifs, on m’a toujours appelé par mon nom à chaque étape du service.
Conclusion
Ce fut globalement un excellent vol mais qui reflète la situation compliquée de Thai aujourd’hui.
Tout d’abord une cabine vraiment décevante liée à un manque d’investissement et pleins de petites économies qui se voient çà et là. Pour ce qui est de la cabine c’est vraiment décevant sur un A350 de seulement 4 ans.
De l’autre côté un excellent service : le personnel efficace, aimable et d’une grande courtoisie, un très bon service et des repas vraiment de qualité.
Mais à la fin c’est toujours le soft product qui l’emporte sur le hard !
Question : est-ce que Thai va pouvoir garder ses 5 étoiles Skytrax à ce rythme ? Je pense mais pas longtemps si rien n’est fait pour les cabines.
Les reviews de ce voyage
Thai en business class entre Stockholm et Bangkok en A350
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Excellent service
Une excellente prestation à bord qui fait oublier une cabine datée