Ce vol sur Singapore Airlines en business class entre Singapour et Copenhague sera l’occasion de vérifier pourquoi la compagnie asiatique est une des meilleures au monde. Mais également de s’interroger sur certains éléments du service.
Je suis dans la dernière ligne droite pour rentrer en Europe. Direction Copenhague, puis un saut de puce jusque Goteborg où après un petit break je rentrerai à Paris.
Vous trouverez en bas de page tous les articles sur ce voyage en Malaisie.
Parcours au sol
Après un peu plus de 2h d’attente en correspondance au salon Silverkris du T3 dont je ne garderai pas un souvenir impérissable je me rend à ma porte d’embarquement. Petite balade d’un quart d’heure à minuit dans ce centre commercial qu’est l’aéroport de Changi.
Dans une zone d’attente des passagers regardent une rediffusion de la finale de la coupe du monde de triste mémoire qui a eu lieu la veille. Je connais déjà le résultat.
Puis j’enchainerai les travelators jusqu’à ma porte, en B10.
Lorsque j’arrive un groupe de passagers, des lycéens Australiens allant découvrir le Danemark attend déjà.
On passera les contrôles de sécurité assez rapidement (à Singapour ils ont lieu à la porte) et me voici en salle d’embarquement !
Je crois que le seul secteur d’activité qui utilise encore des imprimantes à picots est l’aérien.
Embarquement
La salle d’embarquement se remplit assez vite et tout le monde patiente dans le calme. Après tout il est minuit passé.
L’embarquement commence à l’heure exacte et je suis le premier à m’engager dans la nourrice. Ici deux passerelles séparées permettent d’embarquement séparément les classes avant et l’economy.
La cabine et l’accueil
Je retrouve la cabine business class de l’A350 Singapore Airlines déjà beaucoup vue ces derniers jours.
L’éclairage nocturne est très agréable.
Mon siège, en bulkhead.
Vu de derrière cela rend mieux.
Les commandes du siège sont très simples d’utilisation, idem pour les éclairages.
La télécommande tactile très agréable même si je regrette que l’écran de l’IFE, lui, ne le soit pas.
Un premier espace de rangement dans la console. On a vu mieux quand même.
Un second espace de rangement dans la console latérale mais déjà occupé par une bouteille d’eau et le casque.
J’incline un peu mon siège pour patienter. Comme je l’ai longuement expliqué lors du vol aller que ce siège est un « reverse herringbone » qui cache bien son jeu et vous allez voir pourquoi.
SI vous inclinez le siège vous voyez que vous allez manquer que place pour les jambes et la « boite à pieds » pour dormir est sur le coté. Le siège ne passe pas en position lit en s’inclinant au maximum mais en rabattant le dossier ce qui crée un grand lit dans lequel on dort en diagonale.
L’amenity kit est bien mais pas follichon.
Par contre contrairement au voyage aller je ne trouverai ni chaussettes ni pantoufles. Et toujours pas d’oshibori ce qui me confirme qu’ils ont a priori disparu sur Singapore Airlines. On ne mettra pas non plus ma veste au vestiaire.
Les menus sont également disposés dans les rangements mais on en reparlera plus tard.
L’accueil est très convivial et le flight manager vient se présenter à moi et m’annonce une durée de vol de 13h.
Puis l’hôtesse vient me demander si je désire diner après le décollage et me rappelle que si j’ai le moindre besoin je n’ai qu’à l’appeler.
Nous sommes enfin prêts à décoller.
Le vol et le service
Très rapidement après le décollage le service commence.
Champagne pour commencer.
Par contre les noix pourraient être servies de manière un peu plus attractive, voire servies chaudes.
Voici le menu du jour :
La table est dressée et l’entrée est apportée. J’y ajouterai un excellent pain à l’ail.
Sel et poivre sont dans de vrais salières et poivriers, pas un sinistre truc en plastique…
Saumon fumé mariné aux câpres. Salade de céleri-rave et de pommes rouges avec concombres japonais.
Le saumon est bon, la salade aussi, le concombre et le céleri plus discrets que ce qu’on pourrait attendre.
Gosht Biryani : Curry d’agneau indien avec riz épicé et salade de concombre, oignon rouge et tomate.
C’est très copieux et très gouteux, bien épicé mais j’aurais même aimé un peu plus.
Je prendrai ensuite un cheese cake et une assiette de fromage. Au départ je pensais ne pas prendre le fromage de peur de ne pas avoir assez faim mais le flight manager me rassurera « vous n’êtes pas obligé de tout manger ».
Un très bon repas si ça n’est que le vin rouge commandé en fin de service ne sera jamais servi.
Voilà il est l’heure d’aller se coucher.
Le lit sera très confortable et la literie agréable et d’excellente qualité.
Je dormirai 7h comme un bébé et me réveillerai à 2h de l’arrivée alors qu’on survole la Turquie.
Pendant ce temps l’équipage est dans le galley et papote…en oubliant de fermer le rideau, éclairant ainsi les premiers rangs de la cabine.
Je me connecte au Wifi pour constater qu’on ne peut y connecter qu’un appareil à la fois. Pas très pratique.
Bientôt le service du petit déjeuner commence. Voici le menu.
On commence par les fruits et les viennoiseries.
Les viennoiseries chaudes et croustillantes sont très bonnes, les fruits auraient pu être servis en plus grande quantité.
Puis le plat, un plat signature de la compagnie.
Ponggol Nasi Lemak : Riz parfumé à la noix de coco avec cuisse de poulet épicée, curry de légumes et piment sambal.
Pour moi qui n’aime pas le petit déjeuner continental c’est parfait.
Je n’aurai qu’un mot : véritablement excellent !
Alors qu’on se prépare à la descente l’équipage vient nous voir individuellement, nous remercie d’avoir choisi Singapore Airlines et le flight manager se fend d’un « See you next time Mr Duperrin ».
L’équipage
Très poli et efficace, plus chaleureux qu’à l’aller (ce qui était mon principal reproche).
On m’a toujours appelé par mon nom et le service a été très attentionné.
Atterrissage et arrivée
Après une jolie petite balade nous arrivons à destination.
La descente vers Copenhague se passe sans encombre et après un court roulage nous arrivons en porte. Si deux passerelles sont disponibles une seule sera utilisée et nous devrons débarquer par la porte centrale. Par contre l’équipage refermera le rideau de classe économique pour permettre à la business de débarquer en priorité et dans le calme avant le libérer l’arrière de l’avion.
Et me voici donc dans les couloirs de Copenhague avec une courte correspondance avant d’embarquer pour Goteborg.
Conclusion
Un excellent vol, mais…
Je ne reviendrai pas sur le confort de la cabine et le silence de l’A350.
L’équipage a été excellent si j’oublie le verre de vin oublié en fin de service.
Mais c’est davantage sur le protocole et certains éléments que je m’interroge avec un service assez différent de l’aller.
Pour ce qui est des oshiboris j’en ai fait mon deuil : rien en quatre vols, Singapore Airlines semble avoir fait une croix dessus.
Par contre il y a eu des différences entre mes vols aller et retour que je ne sais expliquer : protocole, oubli du personnel ?
Ainsi au retour on n’a pas pris mon vestiaire et je n’ai eu ni chaussettes ni pantoufles. Ca n’est pas un vrai problème en soi (quoique…) mais ce qui me surprend est qu’entre deux vols on ait eu deux protocoles assez différents.
Singapore Airlines est une excellente compagnie, mais elle n’est pas (ou plus) parfaite.
Les articles sur ce voyage en Malaisie
Singapour-Copenhague en business class sur Singapore Airlines
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bien mais
Un excellent vol mais des écarts de prestation inexplicables entre l'aller et le retour