Malaysia Airlines montre une fois encore sa capacité à délivrer un service plus que correct sur ses vols intérieurs en business class malgré leur faible durée.
Pour mémoire voici le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez par ailleurs tous les articles sur ce voyage en Malaisie en bas de page.
Arrivée à l’aéroport et check-in
J’avais anticipé un risque d’embouteillages et était parti assez tôt du Ritz Carlton Langkawi. Le chauffeur de mon Grab baragouine dans un anglais hésitant « trafic jam but me know shortcut ». Son raccourci fonctionne car j’arriverai à l’aéroport en moins de 20 minutes. Tôt. Beaucoup trop tôt.
Mon vol embarque dans deux heures et le comptoir d’enregistrement n’est pas ouvert.
Il n’ouvre qu’une heure avant l’embarquement…alors qu’il est indiqué qu’il ferme une heure avant l’embarquement. L’inconvénient des signalétiques standardisées dans un aéroport qui a ses spécificités.
Faute de choses vraiment intéressantes à faire dans terminal (assez joli ceci dit) j’irai prendre le soleil dehors.
Finalement à l’heure dite je reviendrai, enregistrerai ma valise en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire et apprendrai à ce moment qu’enfin Malaysia Airlines dispose d’un salon à Langkawi ! Ou plutôt envoie ses clients dans un salon Plaza Premium qui n’existait pas lors de mes précédents passages ici.
Un salon pas vraiment terrible mais qui a le mérite d’exister. Inconvénient : il est landside. N’ayant aucune raison de m’éterniser je le quitterai assez vite après avoir mangé. Je passe rapidement airside avec des contrôles fluides malgré l’absence de file prioritaire et peut être parce que je suis arrivé soit avant la foule…soit après car elle s’est rendue en salle d’embarquement directement après le check-in faute de lounge pour passer le temps.
A Langkawi il n’y a pas de passerelles, les embarquement se font par le sol et en fait de portes d’embarquement il y a une grande salle d’attente avec trois ou quatre portes qui donnent sur le tarmac.
Embarquement
A l’heure supposée de l’embarquement notre appareil n’est pas encore arrivé.
Flight radar me confirme un retard du vol entrant alors que la compagnie ne fait aucune annonce.
Notre B737 finit par pointer le bout de son nez.
Le débarquement est rapide et notre embarquement commencera peu après. Les priorités sont respectés, les choses se passent dans le calme et de manière organisée et je me retrouve sur le tarmac en train de marcher vers l’appareil.
Une dernière photo du fuselage avant de monter à bord.
La cabine
C’est la même que sur mon vol aller entre Kuala Lumpur et Langkawi mais cette fois les sièges sont en tissu et non en cuir.
Configuration de la business class en 2-2 au lieu de 3-3 en economy. Le siège, un recliner, est assez proche (peut être le même ?) que celui qu’Olivier a apprécié sur Norse entre New-York et Paris.
L’espace pour les jambes au premier rang est impressionnant.
Mais au rang 2 ça n’est pas mal non plus !
Plus que suffisant alors que nous passerons à peine 40 minutes en vol.
Malaysia Airlines doit être une des seules compagnies à continuer à distribuer un magazine à bord après le COVID.
La cabine est loin d’être pleine et je n’aurai pas de voisin. Nous serons 9 sur 4 rangées donc une capacité de 16.
Pendant l’embarquement on nous apporte un oshibori frais et une boisson de bienvenue. Au choix eau, jus de pomme ou d’orange.
Finalement nous seront prêts à partir avec 10 minutes d’avance sur l’heure annoncée après le retard initial.
Le vol et le service
Nous quittons le sol et survolons cette jolie ile que j’ai toujours un peu de mal à quitter.
En fait Langkawi n’est pas une ile mais un chapelet de 99 iles mais ce détail n’a pas trop d’importance ici.
Contrairement à l’aller on ne nous a pas demandé au sol si on désirait manger pendant le vol. Très vite après le décollage les plateaux sortent du galley est on les libres de les demander ou pas.
Je le prendrai bien sûr.
Si j’avais aimé la prestation de l’aller, celle-ci me semble encore supérieure. Il y a une sorte de cheese naan et un poulet au curry.
Le naan sera très moelleux, le poulet fondant et sa sauce parfaitement épicée. Vraiment excellent vu la durée du vol et largement supérieur au service de Singapore Airlines sur un vol d’une durée similaire quelques jours plus tôt.
Je prendrai un café pour accompagner cela.
Déjà les côtes apparaissent sous nos yeux.
L’équipage
Très aimable et efficace.
Arrivée et débarquement
Nous nous posons assez rapidement et après un roulage assez court rejoignons le terminal.
Dès que l’appareil s’est immobilisé l’équipage ferme le rideau qui sépare la business class de l’economy pour nous permettre de rassembler nos affaires et débarquer dans le calme sans être importunés.
En cherchant mon tapis bagage je remarque en lisant le panneau que mon vol avait un codeshare plutôt original : Emirates, Etihad, Garuda Indonesia et Turkish Airlines. Quand une compagnie legacy a un quasi monopole sur une liaison intérieure les logiques d’alliances pèsent peu.
D’ailleurs le vol Singapore Airlines que je prendrai quelques jours plus tard pour rejoindre Singapour sera en codeshare avec Malaysia Airlines et…Air France.
Ma valise arrivera en 5e sur le tapis et je prendrai le KLIA Ekspres pour rejoindre la gare centrale de Kuala Lumpur.
Conclusion
Difficile de faire mieux quand on passe 40 minutes dans les airs.