Pour ce vol de retour en Europe, je prendrai Thai en Business Class comme à l’aller et, encore une fois, je volerai sur l’appareil le plus récent de leur flotte : l’A350. Un vol qui sera finalement une copie conforme de l’expérience vécue à l’aller avec les mêmes points forts et les mêmes lacunes.
Pour mémoire le routing aérien de ces vacances :
Vous trouverez l‘ensemble des articles relatifs à ce voyage en Australie en bas de page.
Correspondance et parcours au sol
J’arrive à l’aéroport en milieu d’après midi en provenance de Sydney et j’ai 8h30 à tuer jusqu’au départ de mon vol vers Stockholm.
Le passage des contrôles de sécurité, obligatoire pour rejoindre les départs est rapide et je me retrouve dans dans l’immense terminal.
Pour passer le temps j’irai visiter une grande partie des salons auxquels j’ai accès c’est à dire….6. C’est donc fatigué (les 8h30) et le ventre bien rempli (les 6 salons + les 3 à Sydney) que je rejoins ma porte d’embarquement peu avant 1h00 du matin.
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des salons pour passer de longues correspondances…
Embarquement
La salle d’embarquement est déjà bien remplie lorsque j’arrive.
Un énorme orage fait rage dehors et me fait dire qu’il y a des chances pour que le trafic soit perturbé. Je ne sais si c’est la raison mais nous embarquerons avec un peu retard. Mais aucune annonce ne sera faite pour l’annoncer.
D’abord les personnes à mobilité réduite puis quasi tout de suite après les passagers prioritaires.
Je suis le premier à pénétrer dans la cabine.
La cabine business class de l’A350 de Thai
Aucune surprise : c’est la même qu’à l’aller et la cabine qu’on retrouve sur tous les appareils bi-couloirs de Thai depuis une dizaine d’année au moins.
La configuration « staggered » fait qu’une rangée sur deux propose un siège très proche de l’allée avec une privacy limitée et c’est précisément le siège que j’aurai.
Une fois en position lit il est juste à ma taille : ma tête touche une extrémité pendant que mes pieds touchent l’autre. Donc si vous faites 1m88 ou plus vous savez que vous n’allez pas passer une nuit mémorable.
L’état d’usure est surprenant pour des appareils aussi jeunes. Encore une chose qui ne change pas…
L’écran de l’IFE quant à la lui fera la promotion d’un Wifi qui n’existe plus, Thai l’ayant supprimé pour des raisons de coûts.
Le vol et le service
A peine installé on m’apporte un oshibori chaud et une coupe de champagne.
Ca aidera à passer le temps pendant l’embarquement…
Une seconde coupe arrivera pendant que la chef de cabine passe se présenter à tous les passagers, confirmer le temps de vol et nous annoncer qu’on risque de rencontrer des turbulences sur le début du parcours.
Peu avant la fin de l’embarquement on prendra ma commande pour les différents repas : toujours pas de menus papier et c’est davantage du cost cutting que des mesures anti-COVID.
Nous décollons au milieu des éclairs et le service commence assez rapidement.
On commence par les amuses bouche... c’est bon et frais.
Et encore un nouvel oshibori !
En entrée je prendrai des crevettes à la citronnelle.
C’est frais et ça a beaucoup de peps.
En plat principal je prendrai un pavé de boeuf. Le service s’effectue à l’assiette.
Viande et légumes sont très bien cuits, chose notable pour la viande car les viandes rouges sont un peu comme la roulette russe en avion.
Un peu fade cependant par contre la sauce relèvera le plat parfaitement. A côté les légumes, eux, manquent quand même de goût.
Viendra ensuite une belle assiette de fromage et….pas de dessert. Bizarre.
Vu l’heure je m’endormirai immédiatement pour me réveiller au dessus de Turquie, proche de la Mer Noire. Nous sommes à 2h de Stockholm, notre destination.
Je prendrai un thé et de l’eau gazeuse et en guise de plat je prendrai du poulet. Les commandes ayant été prises avant la nuit les plats sortent un par un du galley pour être apportés directement à la place.
Poulet fondant, riz bien cuit, sauce épicée et fraiche : un plat excellent.
Il ne me reste plus qu’à contempler les images fournies par les caméras extérieures jusqu’à notre arrivée.
L’équipage
Toujours d’une grande courtoisie, encore une fois l’équipage fait honneur à la réputation de la compagnie. Dommage que le hard product ne suive pas.
Atterrissage et arrivée
Fin de vol sans encombre avec de très belles images.
Je débarque dans les premiers et dis au revoir à ce bel avion.
J’emprunte le circuit de correspondance et repasse les contrôles de sécurité et d’immigration afin de repasser dans la zone d’embarquement d’où je repartirai pour Zurich quelques heures plus tard.
Contrôles dans le calme et sans pression inutile. Bienvenue en Suède !
Conclusion
Globalement un très bon vol notamment grâce à l’équipage et à un catering plus que correct. Mais la cabine reste le vrai point noir : conception ancienne, sièges usés et trop petits en position lit pour un grand gabarit… quel gâchis sur un A350 flambant neuf.
Les articles sur ce voyage en Australie
Thai en business class entre Bangkok et Stockholm en A350
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bien mais...
Très bon équipage, bon catering mais que cette cabine est décevante...