Cela faisait plusieurs années que je projetais de me rendre en Australie. Après en avoir peut être abusé à une époque l’Amérique du Nord ne me tente plus du tout, je reste toujours aussi fan de l’Asie et du Moyen Orient mais j’étais à la recherche de nouveauté et l’Océanie avait tout pour me plaire.
Après une première tentative avortée en 2020 en raison du COVID j’ai enfin pu m’organiser deux semaines en Australie en septembre dernier.
Choix des dates de voyage
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment eu le choix. Lors de ma première tentative avortée en 2020 j’avais pu planifier les choses à l’avance pour un voyage en avril.
Cette année en raison de contraintes professionnelles multiples je n’ai pas pas soufflé pendant plus de 10 mois et il a fallu attendre juillet pour que j’aie la certitude de pouvoir enfin souffler deux semaines en septembre.
Ceci dit c’est une période assez agréable là bas : c’est le début du printemps et on est loin des affluences qu’on peu connaitre au coeur de l’été (à partir de décembre). Bien sur le climat limite un peu les possibilités si on a d’autre ambition que d’arpenter les plages locales mais sinon c’est tout à fait acceptable.
Le climat
Après, le facteur climat est à prendre avec précaution. L’Australie est un pays continent et donc le climat est loin d’y être uniforme à un moment donnée.
Pour ma part j’ai choisi de visiter Sydney et Brisbane et rien qu’à ce moment les 750 km qui séparent les deux villes avaient un impact sensible sur le temps.
Disons l’équivalent d’un joli mi mars de l’hémisphère nord à Sydney : entre 15 et 20° et un temps qui peut être ensoleillé un jour et frais et couvert le lendemain. A certains moments j’ai même eu l’impression d’être à Stockholm à la même époque.
La différence avec Brisbane est sensible. Là bas j’ai eu en général des journées aux alentours de 25° et la différence, même au niveau de la chaleur de l’air et du vent était sensible. Et aucune journée gris et couverte comme j’ai pu avoir à Sydney.
Le choix de l’itinéraire
Ca n’a pas été trop difficile. Par réflexe j’avais décidé de commencer par Sydney (qui n’est pas la capitale mais Canberra) et ensuite il fallait être réaliste : il me fallait une seconde ville et pas plus si je voulais tout de même prendre le temps de les découvrir
Lors de ma tentative avortée par le COVID j’avais choisi Sydney et Melbourne, là ça sera donc Sydney et Brisbane. Question d’envie sur le moment et puis à cette époque de l’année Brisbane me donnait un peu plus de garanties en termes de beau temps que Melbourne, située plus au sud donc, puisqu’un est dans l’hémisphère sud, au climat moins favorable à cette époque.
Mais que ce soit l’une ou l’autre leur avantage est d’être à 1h30 d’avion de Sydney. Perth, par exemple, est à 4h15, ce qui n’a rien de rédhibitoire sauf si vous ne passez que deux semaines sur place.
Ce sera donc 4 jours à Sydney, 4 à Brisbane puis 1,5 à Sydney. Je voulais me donner une marge de sécurité au retour et ne pas enchainer le retour à Sydney et le vol vers l’Europe dans la même journée par simple mesure de précaution en cas de vol retardé ou annulé. Le self connect c’est sympa mais il faut en user avec précaution.
Le choix des vols
Comme vous l’avez surement remarqué le prix des billets a flambé cet été. Quand je voyais des billets à 400 euros ou plus en éco simplement pour aller en Europe cela me rendait malade. Pas question d’éco ici, a fortiori vu la durée du vol.
Au départ de Paris le moins cher que je trouvais en business était 7 500€ sur Thai. Autant vous dire qu’à ce prix je restais passer mes vacances à Paris. Comme à mon habitude j’ai donc cherché un market fare sur une compagnie Star Alliance. Ah oui, c’était une contrainte : j’avais un statut à renouveler avant le 30 octobre donc il fallait du Star Alliance qui « score » beaucoup.
En 2020 j’avais trouvé un billet à 2100 euros sur Singapore Airlines en business class au départ de Goteborg, ville qui me réussit souvent pour les tarifs et que j’aime beaucoup d’ailleurs. Mais de manière générale on trouve souvent de bons prix au départ des villes scandinaves voire depuis la Finlande.
Et cette fois ci l’heureuse élue a été Stockholm.
J’ai trouvé un aller retour pour Sydney sur Thai en business class à 3 500 euros (les mêmes que je trouvais à 7 500 départ Paris). Loin des 2100 euros d’il y a deux ans mais le moins qu’on puisse dire est que le contexte a changé entre temps. Cela peut sembler une somme conséquente mais lorsqu’on voit les prix au départ de Paris non seulement en business mais également en economy c’était presque cadeau. Et quand on doit passer 22h en vol le confort compte.
A cela j’ai donc dû ajouter un vol pour Stockholm et retour mais vu la somme économisée c’était assez indolore. Aller sur Lufthansa, retour sur Swiss.
Pour les vols intérieurs vu les tarifs prohibitifs pratiqués par Qantas (1 400 euros en business pour un Sydney Brisbane) je prendrai Virgin Australia en economy, ne trouvant pas l’écart de prix justifié avec la business. Je finirai par me surclasser en « economy x » pour 20 euros mais on en reparlera le moment venu.
Choix des hôtels
Optimisation des programmes de fidélité oblige j’ai pioché dans le catalogue Marriott.
Pour commencer le tout nouveau Courtyard de Roissy, sachant que je préfère dormir à l’aéroport quand j’ai un vol à 6h10 le lendemain matin.
Le Sheraton à Stockholm. Je ne suis pas du tout fan de cet hôtel mais il a l’avantage d’être juste à côté de la gare centrale où j’arrive en Arlanda Express depuis l’aéroport.
Le Sheraton Grand à Sydney a été le choix de la raison niveau budgétaire et c’est une marque qui ne nous a jamais déçu. Il y avait mieux mais à des tarifs que je ne trouvais pas justifiés.
A Brisbane je me suis fait plaisir avec le W mais à 400 euros la nuit je l’ai payé avec mes points. J’y ai ajouté un « Suite Night Award » pour avoir la garantie d’être surclassé dans une superbe suite sans attendre de voir la disponibilité au check-in. Budget zéro donc.
Et pour le retour à Sydney ce sera le Marriott. Comme le Sheraton c’est le choix de la raison : ça ne fait pas rêver (voire moins) mais ça fait le boulot avec des tarifs « normaux » pour un hôtel de cette catégorie. J’aurais pu retourner au Sheraton mais cela me permettait de découvrir un second hôtel et de changer de quartier.
Le choix des visites
En général je prend soin de planifier assez longtemps à l’avance tout ce que je veux visiter mais n’en ai rien fait cette année.
La raison ? Un petit pépin de santé qui m’handicapait de manière significative dans mes déplacements. Je suis d’ailleurs parti sans que la cause ait été formellement diagnostiquée et ça n’est qu’après mon retour qu’il a été établi qu’il s’agissait d’une compression du nerf sciatique poplité externe. Résultat aucune douleur contrairement à la hernie discale soupçonnée au départ mais des conséquences à peu près similaires avec un perte significative de motricité dans une jambe.
J’ai voyagé un peu contre l’avis des médecins mais à partir du moment où on me disait que mon état ne pouvait pas s’aggraver mais qu’ils avaient juste peur que je fasse une mauvaise chute en raison d’une jambe défaillante j’ai pris le risque. A moi de faire attention. Et tout s’est très bien passé.
Donc pour ce qui est des visites j’ai décidé de voir au jour le jour en fonction de ce que je me sentirai capable de faire. Mais forcément cela limite et les différents carnets de voyage que je vais vous proposer ne seront pas aussi fouillés que je l’aurai voulu et certaines excursions qui m’auraient fait plaisir ont été sacrifiées sur l’autel de la raison.
Frustrant mais c’est toujours mieux que rien.
Choix des restaurants
En général j’identifie toujours une ou deux très bonnes tables que je réserve longtemps à l’avance et j’avise au jour le jour pour le reste. Cette fois-ci comme pour les visites j’ai joué la carte de la dernière minute, ne sachant dans quel état je serai après une journée de visites. Forcément ça m’a fermé la porte de certaines tables pour lesquelles il fallait réserver très longtemps à l’avance.
Finalement j’ai été sage à Sydney. Le Sheraton avait un excellent club lounge et après m’être rendu compte qu’au sortir de la prestation apéritive je n’avais plus faim je me suis dit que ce serait une excellente option qui me permettrait de m’économiser et éviter des efforts inutiles. Je me ferai davantage plaisir lors de la seconde partie du voyage quand je reviendrai à Sydney pour deux jours.
A Brisbane, voyant que les choses se passaient bien je me suis enhardi et testé quelques tables locales.
Voilà vous savez tout de la genèse de ce voyage…et les articles vont donc s’enchainer dans les jours qui viennent.
En termes de routing aérien cela donne cela.
Et voici la liste des articles relatifs à ce voyage :