Ce vol en business class sur Lufthansa entre Francfort et Goteborg ne me laissera pas un souvenir impérissable en partie pour des facteurs externes à la compagnie mais je ne peux pas dire non plus que cette fois ci le service m’ait particulièrement convaincu.

Il y a un peu plus de 24h j’étais à Sydney, il y a une demi journée à Tokyo, me voici à Francfort d’où je rejoins Goteborg d’où je rejoindrai Paris le lendemain, ce qui signifiera la fin de ce long voyage en Australie qui n’aura pas été sans émotions quant au déroulement de sa partie aérienne.

Pour rappel voici le routing aérien de ce voyage.

Initialement je devais rejoindre Bruxelles depuis Tokyo puis aller à Goteborg sur Bruxelles Airlines en economy (c’est ainsi que le billet était vendu, avec seul le dernier segment en eco, ce qui n’était pas un problème vu l’impact de ce vol sur le voyage gobal et l’excellent tarif trouvé). Finalement mon vol depuis Sydney ayant été annulé puis reporté de 24h, mon vol vers Bruxelles a été remplacé par un vol vers Francfort avec prolongation vers Goteborg. Toujours en economy. Par contre alors j’étais en vol pour rejoindre Francfort, Lufthansa a proposé des surclassements en business class à vil prix pour ce denier segment et s’en rendant compte à distance Olivier me l’a offert comme cadeau de Noël alors que je somnolais dans les airs.

Voici donc pour la genèse de ce vol initialement non prévu.

Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ces vacances en Australie.

Parcours au sol et embarquement

Je quitte le salon Lufthansa Senator pour rejoindre ma porte d’embarquement qui était assez éloignée. Le vol est annoncé à l’heure, tout va bien.

Les passagers se rapprochent de la porte, anticipant un embarquement qui ne devrait pas tarder.

Et on nous annonce subitement un retard de 25 minutes à l’embarquement en raison de l’arrivée tardive de l’appareil. Un retard qui finalement sera de 50 minutes.
Par contre on continue. à nous dire que le retard au départ ne sera que de 20 minutes…ce à quoi je ne crois absolument pas et mon intuition sera vérifiée…voire pire.

On finit par embarquer non sans que de nombreuses familles avec enfant ne ralentissent le process car passant avant les passagers prioritaires et n’étant pas très organisés pour voyager.

Deux passerelles seront utilisées pour embarquer cet A321 (oui ! Lufthansa va a Goteborg en A321 et non en Embraer 190 comme d’autres…). Ca accélère l’embarquement mais sans réussir à me convaincre qu’on partira à l’heure.

D’ailleurs l’embarquement, même rapide, sera terminé 10 minutes après l’heure de départ putative.

La cabine

On retrouve cette bonne vieille cabine NEK bien connue chez Lufthansa et dont la remplaçante bien que déjà prévue et connue tarde à arriver.

Les rideaux de séparation entre la business class et l’economy sont déjà partiellement tirés, le siège central est neutralisé dans cette classe de voyage et, pour une fois, avec mise en place d’une tablette centrale.

Il y a 2 rangs 1/2 de business class sur ce vol ce qui est assez peu comparé à mes autres expériences sur cette ligne. Le fait que l’heure du vol soit tardive et qu’on était à 3 jours de Noël explique peut être cela.

Le siège :

Toujours me même siège « planche à repasser » mais pas si inconfortable que ça.

Situé au premier rang, en bulkhead, l’espace pour les jambes est correct mais finalement moins bon que quand on a devant soi un siège et non pas une paroi car on peut allonger ses jambes dessous.

Le vol et le service

L’embarquement se termine donc à 22h et à ce stade, si on part de suite, on peut n’arriver à destination qu’avec 30 minutes de retard. Mais ça s’annonce mal.

Même s’il ne neige pas le temps est capricieux et n’incite pas à l’optimisme.

Le pilote prend la parole pour nous annoncer que de nombreux appareils sont en attente et qu’on devra probablement attendre 30 minutes au moins avant de partir, ce qui nous fait une arrivée après minuit. Je ne suis pas inquiet par l’heure de fermeture de l’aéroport de Goteborg qui pourrait engendrer une annulation (ça a été un sujet de préoccupation à l’aller...).

Pour nous faire patienter l’hôtesse entreprend une distribution de boissons et de chocolats…en tout cas pour les passagers business class.

Nous sommes enfin autorisés à partir après une longue attente.

Après un très court roulage on s’aligne sur la piste 25C (pour ceux qui connaissent) non sans avoir grillé la politesse à quatre longs courriers dont le contrôle a du estimer que la situation était moins urgente que la notre. On décolle. La montée est assez chaotique mais on finit par percer la couche nuageuse et on peut enfin mettre le cap sur Goteborg.

Mes yeux commencent à se fermer mais j’entends l’hôtesse annoncer qu’aucune prestation ne sera servie à bord car rien n’a été chargé au sol. Par contre elle annonce une distribution de chocolats.

Faute de service je m’adosse à la cloison et ferme légèrement les yeux. Je les rouvre une dizaine de minutes plus tard et commence à regarder une série sur mon iPad pour passer le temps.

Mais au bout de 20 minutes je remarque quelque chose de bizarre : un passager a eu un plateau.

Aucun membre de l’équipage n’est visible en cabine. J’attends une dizaine de minutes et me décide à presser le bouton d’appel. L’hôtesse arrive immédiatement.

Je lui dit que j’aimerais au moins avoir une boisson en insistant lourdement sur le « au moins« . Là elle comprend tout de suite et me dit que vu que j’avais les yeux clos juste après le décollage elle n’avait pas voulu me déranger. En fait les plateaux de la business class ont été chargés mais vu son annonce tout le monde a tenté de dormir un peu sauf un passager qui, lui, a été servi.

Je lui fais remarquer que je suis réveillé depuis 25 minutes mais que sans aller en cabine elle ne risquait pas de le voir.

Elle file me chercher un plateau, me demandera quelle boisson je désire et ne cessera de me proposer des boissons jusqu’à la fin du vol.

La viande sera fondante avec une sauce très bonne, les légumes bons et le dessert léger. C’est bons mais je trouve les plateau business de Lufthansa beaucoup plus légers qu’avant le COVID.

Pour l’anecdote les autres passagers business class voyant qu’on m’apportait un plateau réclameront aussitôt le leur.

On a à peine terminé qu’il faut se préparer à l’atterrissage vu l’heure tardive du service.

Le service à bord

Je veux bien que l’hôtesse n’ait pas pris la peine de réveiller les gens qui en fait ne dormaient pas vraiment mais si elle avait daigné regarder la cabine de temps en temps elle se serait rendu compte plus tôt qu’elle pouvait effectuer son service normalement.

Ensuite elle a été souriante et super agréable mais je sens bien qu’à une heure aussi tardive (et je ne sais combien d’heure elle avait volé dans la journée) elle a du se dire « ils dorment je suis tranquille ».

L’arrivée

On ne distingue pas grand chose avant s’approcher du sol et, 30h après avoir quitté l’été Australien voilà où j’en suis. Il est 0h30 et on a donc 50 minutes de retard.

Je file récupérer ma valise sur les tapis bagages so vintage de Goteborg. Autant vous dire que l’aéroport est vide même si, côté pistes je l’ai trouvé plutôt actif.

Livraison bagages annoncée à 0h54 !

Sur le chemin vers la zone des taxis je vois une tonne de bagages arrivés après leur propriétaire…il y a un an ma valise en faisait partie au même endroit.

1h00 du matin, plus de 40h après m’être levé à Sydney, j’attends mon Uber. Autant vous dire que ma tenue n’est pas totalement optimisée.

Conclusion

Entre la cabine et la nourriture rien de spécial à signaler mais si je ne peux blâmer la compagnie pour le retard je persiste à penser que l’hôtesse a fait preuve d’un peu de légèreté dans son service même si elle s’est bien rattrapée par la suite.

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