Seconde étape de mon voyage à Cancun, un Francfort Goteborg sur Lufthansa en business class (l’historique du routing est expliqué dans mon billet précédent).

Le détail du routing du voyage :

Et pour rappel les articles relatifs à ce voyage.

Salon Senator Luthansa à Francfort (Portes A)

Sitôt débarqué de mon vol en provenance de Paris je fonce vers le salon Senator. Ce salon n’est en rien une nouveauté puisque nous l’avons souvent fréquenté et détaillé ici. L’intérêt de cette visite est qu’elle est l’occasion de le retrouver dans un mode de fonctionnement normal après qu’il ait été selon les moments fermé ou ouvert mais sans service pendant la pandémie. Mon dernier passage, un an plus tôt, en provenance de Goteborg et avant de repartir pour Paris d’ailleurs, ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, c’est le moins qu’on puisse dire.

C’est donc avec plaisir que je constate le retour d’un service à peu près normal. L’offre n’est pas encore aussi riche qu’auparavant mais c’est mieux que rien.

J’attend donc tranquillement que le temps passe avant de me rendre en porte d’embarquement.

L’embarquement

En me dirigeant vers la porte je me dis que ça me fait plaisir de revoir cet aéroport vivant après l’avoir connu en pleine pandémie (remarquez qu’il était à cette époque beaucoup moins lugubre que Roissy).

Mon vol est bien annoncé et un coup d’œil a l’extérieur me permet de voir une rimbambelle de Lufthansa attendant leurs passagers.

Malheureusement un autre coup d’œil derrière le comptoir me laisse deviner que nous aurons un embarquement par bus.

Et c’est bien ce qui se passera. Je ne comprend vraiment pas le retour aussi systématique au bus à Francfort.

On embarquera toutefois à l’heure dans le respect des priorités d’embarquement.

L’appareil n’est pas loin, en “faux contact” sur une porte non Schengen.

Voici donc notre A320 du jour.

Qui dit embarquement par bus dit embarquement dans le désordre et bouchons dans l’allée mais je finis par atteindre mon siège.

La cabine de l’A320 Lufthansa

Je retrouve là le bon vieux siège NEK alias “la planche à repasser”. D’assez belle facture et pas si inconfortable que son épaisseur ne le laisse deviner, il donne l’impression d’avoir quand même quelques heures de vol. Il ne lui reste plus longtemps avant d’être remplacé par un nouveau modèle plus confortable (et plus joli à mon goût) le Geven Essenza que j’ai déjà pu tester sur Austrian.

Par contre l’espace pour les jambes est toujours aussi appréciable.

Pas grand chose à ajouter sur le sujet, il est temps de passer au vol.

Le vol et le service

La cabine business sera aux 3/4 pleine pour ce vol : 3 rangs, 8 passagers.

Au revoir Francfort !

Rapidement le soleil se montre. Timidement mais c’est mieux que rien.

Le service commence rapidement et comme lors de mon précédent on nous donne un menu avec le descriptif des plats dont je ne suis pas sûr qu’il existait avant le COVID…

Le service se fait au plateau, toujours plus agréable qu’au chariot.

Le pain et le croissant sont chauds et visiblement chez Lufthansa on sait mieux chauffer les croissants que chez certains concurrents : effet caoutchouc évité.

Le yaourt aux fruit rouges sera excellent.

Pour ce qui est du “plat” je trouverai le viande trop fumée. Pour le reste c’est frais et ça a beaucoup de goût. Je valide, ce qui n’est pas gagné au départ vu ma sévérité par rapport aux plateaux de petits déjeuners…En tout cas c’est plus original que le traditionnel duo fromage / charcuterie.

Le reste du vol se passera sans encombre avec plusieurs re-services de boissons.

Une fois n’est pas coutume, plus on s’approche de la Suède plus le ciel se dégage.

J’ai le temps de regarder quelques épisodes de ma série du moment sur mon iPad avant qu’on annonce la descente.

Atterrissage et arrivée à Goteborg

A ma grande surprise la météo est donc au beau fixe à destination et ça doit être la première fois que je me pose à Goteborg sous un aussi beau ciel bleu.

La nouvelle partie de l’aéroport est désormais en service…

Il fait un peu moins vieillot que le reste…

Débarquement sans problème et direction la salle des bagages qui, elle, est bien d’époque…

Il me faudra 25 minutes pour récupérer ma valise. On se croirait à Roissy et cela ternit un peu l’expérience du débarquement.

Par contre mon Uber ne me fera pas attendre et c’est sous un soleil radieux que je file vers le centre ville retrouver des amis chez qui je passerai la soirée. Et oui, pour une fois, pas d’hôtel.

L’équipage

Du Lufthansa pur jus : efficace, sérieux et même sympathique. Et encore une fois de nombreux services de boissons plutôt que se cacher dans le galley une fois les plateaux distribués.

Conclusion

Vol sans histoires et très bonne prestation, surtout pour un petit déjeuner. Dommage qu’on ait embarqué par bus que que les bagages aient tant tardé à être livrés.

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