Encore un vol très moyen en moyen courrier sur Air France qui ne rassure pas sur la tenue de son produit moyen courrier…à moins que ça les lignes de feue Hop! qui soient laissées en déshérence ?
Pour mémoire voici le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce voyage en Australie.
Check-in et parcours au sol
Je m’enregistre la veille en ligne et arrive à l’aéroport environ deux heures avant mon vol.
Je n’ai jamais vu autant de monde à Landvetter mais on est à 48h de Noël et ceci explique peut être cela.
Je me dirige vers le comptoir Air France pour enregistrer la valise non sans, dans un premier temps, filer vers la zone où se trouvent les comptoirs SAS et Lufthansa par habitude.
La file skypriority est vide cette formalité sera accomplie en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Prochaine étape les contrôles de sécurité. Je me dis souvent que le fast track est inutile à Goteborg vu le nombre de passagers mais cette fois-ci il s’avérera vraiment utile.
Ouf ! J’ai évité ça.
Contrôles toujours aussi fluide et agents toujours aussi sympathiques.
Je n’ai plus qu’à traverser le duty free pour rejoindre le salon où j’attendrai tranquillement mon vol.
Il s’agit d’un nouveau salon nommé « The Lounge » mais qui n’est rien d’autre que l’ancien salon Vinga.
je quitte le salon à l’heure pour rejoindre ma porte d’embarquement.
Embarquement
Lorsque j’arrive les passagers sont déjà agglutinés autour de la porte en attendant le début de l’embarquement alors que…les passagers du vol entrant commencent à peine à sortir de l’appareil.
Un premier retard facile à anticiper mais bien sûr aucune annonce n’est faite préalablement pour des passagers qui attendront pour rien.
Nous sommes enfin autorisés à pénétrer dans la passerelle pour être arrêtés quelques mètres plus loin.
L’attente sera courte mais nous sommes en Suède en plein mois de décembre et la température sera glaciale.
En attendant la fin de l’embarquement je m’assoupis quelque peu avant d’être réveillé par du mouvement autour de moi. Il y a un problème avec une des portes de l’appareil et nous sommes priés de débarquer le temps de la réparation et de revenir une heure plus tard. Il est 18h10 et, effectivement, les panneaux d’affichage indiquent « information à 19h10« .
Je retourne donc au salon, me sert quelque chose à boire et, par acquis de conscience jette un oeil aux écrans quelques minutes plus tard. Il est 18h40 et le vol est indiqué en « last call« .
Avec d’autres passagers nous piquons un sprint jusqu’à la porte d’embarquement où le personnel est quasiment en train de passer un savon aux passagers soit disant « retardataires » alors qu’on n’était pas supposés embarquer avant 30 minutes à minima.
Mais je suis trop fatigué pour leur dire le fond de ma pensée mais d’autres passagers s’en chargeront et plutôt vertement.
Cette fois-ci pas de nouveau faux départ, je suis à bord pour ce dernier vol et après avoir quitté l’Australie et transité par le Japon moins de 48h plus tôt je suis juste pressé d’en finir et d’arriver chez moi.
La cabine
On retrouve l’habituelle cabine des Embraers Hop qui devrait être rénovée très prochainement.
L’espace pour les jambes est très décent au rang 1 mais sans le confort de pouvoir passer ses jambes sous de siège de devant.
Le siège ne porte pas de signes d’usure et l’ensemble est de bonne facture même si je trouve l’assise un peu trop dure.
Comme d’habitude Air France ne neutralise pas de siège en business class sur les appareils de ce type mais par chance je n’aurai pas de voisin.
Nous sommes enfin prêts à partir.
Le vol et le service
Nous décollons et j’essaie de garder les yeux ouverts jusqu’à au service des plateaux repas afin d’éviter la déconvenue qui a falli m’arriver la veille entre Francfort et Goteborg.
Le plateau arrive assez rapidement. Crevettes sautées, pâtes perles aux légumes colorés et sauce homard citronnée, Cantal AOP, Comté AOP, Chou craquelin à la vanille.
Le pain sera dur et pas chaud, les perles bonnes et la sauce avec beaucoup de goût mais les crevettes un peu fades.
Décevant ? Par rapport au vol aller je trouve un progrès notable, ne serait-ce que l’aspect visuel. Et ça a beaucoup plus de goût.
Il fait une chaleur insupportable dans la cabine ce qui m’aidera à m’endormir jusqu’à ce qu’on touche le sol à Paris.
L’équipage
Service correct en vol mais sans passion ni zèle excessif par contre le comportement au sol alors que les passagers s’étaient fiés à l’horaire d’embarquement donné par l’équipage n’est pas acceptable.
Arrivée
Nous nous garons à proximité du terminal (qui dit 2G à Roissy dit stationnement au large) et nous débarquons dans un froid polaire.
Paris nous aime mais les faux taxis un peu moins qui viendront littéralement harceler les passagers et seront menaçants avec ceux qui leur dira qu’ils n’ont rien à faire là. Une constante à Roissy mais comme les autorités ne font rien…
Et voilà…fin de l’histoire.
Conclusion
Mieux que le vol aller mais insuffisant pour me rassurer sur l’état du moyen courrier d’Air France .
Les articles sur ce voyage en Australie
Goteborg-Paris en business class sur Air France
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Juste Correct
Pas la cabine la plus agréable, une prestation en progrès mais une gestion du retard pas vraiment professionnelle.