Le produit Economy X (premium Economy) de Virgin Australia offre une prestation très correcte par rapport son prix et s’avère une alternative plus raisonnable que la business class mais un gros retard est venu entacher l’expérience globale.
Pour mes vols intérieurs en Australie Virgin Australia commence à être ma compagnie de référence. J’aurais bien envie d’essayer Qantas mais les prix pratiqués sont tellement prohibitifs que je me satisfait largement de sa jeune compétitrice. Si pour aller de Sydney à Adelaide j’avais voyagé en business class afin de découvrir ce produit j’ai opté cette fois-ci pour l’Economy X (premium economy) dont le rapport qualité prix m’avait particulièrement séduit lors d’un voyage précédent.
Pour mémoire le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce voyage en Australie.
Réservation
J’ai réservé mon billet environ 3 mois avant mon voyage. Après avoir comparé les prix Virgin Australia me propose un aller simple entre Adélaide et Melbourne à 64 euros en economy et 230 euros en business class. Qantas me demande 450 euros en business class !
Donc je resterai fidèle à Virgin Australia pour ce vol. Aucune envie de voyager en economy et la business class me semble trop chère au regard de la durée du vol, d’autant plus que je l’ai déjà testée entre Sydney et Adelaide. Je prendrai donc un billet en economy X (premium economy), classe de voyage qui m’avait donné entière satisfaction un an et demi plus tôt lors de mon premier séjour en Australie.
Il m’en coutera 77 euros. En plus de la prestation standard de l’economy, l’economy X me donne droit à l’embarquement prioritaire, à des sièges avec 40% d’espace en plus pour les jambes et à un espace réservé dans les coffres à bagage à bord.
Pas de nourriture incluse à bord mais vu la durée du vol je m’en passerai sans problème et pas d’accès salon non plus mais j’y ai accès de toute manière avec mon American Express Platinum.
Un excellent compromis à mon avis.
Arrivée à l’aéroport et check-in
Je procède à l’enregistrement en ligne la veille de mon voyage. Parfois la compagnie propose un système d’enchères pour se surclasser en business class mais cela ne fût pas le cas ce jour.
Il me faudra 12 minutes pour rejoindre l’aéroport en Uber depuis mon hôtel, l‘Intercontinental Adelaide.
Je me rends à une borne pour enregistrer ma valise et me rends compte que mon numéro de siège a changé et que je suis rétrogradé en milieu de cabine au lieu du siège juste derrière la business class que j’avais sélectionné.
J’appelle une agente au secours qui vérifie ma carte d’embarquement et appelle ensuite une collègue. Interloquées elles téléphonent à je ne sais quel service et apprennent que mon siège à été changé pendant la nuit « depuis Sydney ». Une demande qui n’émane pas de moi.
Alors qu’elles continuent à essayer de résoudre le problème il s’avère que ce sont bien des sièges Economy X mais ceux situés aux issues de secours en milieu de cabine, pas ceux de devant. Apprenant ceci je leur dit de cesser de se démener : tant que ça n’est pas un déclassement ça me va et on ne va pas passer la matinée là dessus pour un vol aussi court. A mon avis un passager Elite ou ayant des relations a du faire des pieds et des mains pour avoir un siège à l’avant et ils ont fait le choix de reculer un quidam sans le déclasser. Je ne me plaindrai pas, ayant moi même bénéficié de ce type de faveur à l’occasion, c’est de bonne guerre.
Pour la peine elles procéderont à l’enregistrement de mon bagage manuellement en fermant les yeux sur le kilo en trop par rapport au poids maximum autorisé.
Pendant qu’elles procèdent à l’opération on discute de mon périple et de choses et d’autres. Définitivement, le personnel de Virgin Australia est vraiment très agréable.
Je me rends ensuite aux contrôles de sécurité que je passerai de la plus fluide des manières, Adelaide ayant comme tous les autres aéroports Australiens que j’ai fréquenté durant ce voyage, adapté de nouveaux scanners avec lesquels il n’est plus nécessaire de sortir appareils électroniques et liquides de son sac.
Je me retrouve alors au milieu du terminal. Je tourne sur ma gauche et longe une série de boutiques et de restaurants.
J’arrive au salon Virgin Australia où j’attendrai jusqu’à l’heure d’embarquement. Un endroit agréable mais une offre de restauration décevante.
Embarquement
Je quitte le salon quelques minutes avant l’embarquement et rejoins ma porte, située à 2 minutes de marche à peine. Quelques minutes plus tard mon vol est indiqué comme retardé.
Aucune information quant à l’ampleur du retard donc je tente d’en savoir plus avec flightradar en essayant de trouver où se trouve le vol arrivant de Melbourne. Je tente le numéro de vol qui me semble le plus logique (le chiffre juste avant) et je vois effectivement le vol en en cours…mais je suis un peu troublé car il figure également sur l’écran de ma porte d’embarquement. Me serai-je trompé quelque part ?
En fait l’écran affiche à la fois les vols au départ et à l’arrivée (comme le montre le pictogramme sur l’écran) mais quand n’est pas habitué cela peut prêter à confusion…
On affiche enfin un embarquement à 10h40 (pour un départ initialement prévu à cette heure) alors que flightradar annonce une arrivée du vol entrant à 10h37. Dans ces cas là je fais toujours confiance à l’application et jamais aux annonces des compagnies ni des aéroports.
J’ai du temps devant moi…je pourrais aller essayer le salon REX mais ayant déjà fait le REX de Sydney cette idée ne m’emballe pas du tout. Je décide alors de me promener dans le terminal et essayer de spotter quelques appareils et avec un peu de chances je verrai même peut être mon vol arriver.
Un 787 de Singapore Airlines…
Je réalise que Qatar Airways va même à Adelaide !
Un A330 Malaysia Airlines qui repart pour Kuala Lumpur…
La piste détrempée vous laisse deviner la cause du retard : les conditions météos ne sont pas bonnes et sont mêmes pires à Melbourne, ce qui entraine des retards.
En attendant il est 10h33, l’appareil n’est toujours pas arrivé et l’embarquement est toujours prévu à 10h40.
Je comprends tout à fait qu’il puisse y avoir des retards mais ce qui m’énerve au plus haut point est qu’on continue d’afficher des heures d’embarquement fantaisistes alors qu’il est évident que l’avion ne sera jamais là l’heure, chose que n’importe quel passager un peu informé peut vérifier sur son mobile, et sans aucune communication à l’égard des passagers. Aujourd’hui mon courroux tombe sur Virgin Australia mais je peux mettre absolument toutes les compagnies dans le même sac.
Notre 737 arrive enfin… je l’ai vu se poser à 10h37 et il rejoint la porte à 10h45…flightradar avait donc juste.
Il est 10h45 et l’embarquement est toujours affiché à 10h40, aucune annonce n’est faite. Tout va bien.
L’embarquement débutera finalement à 11h03 sans que l’affichage n’ait été changé ni aucune annonce faite à propos du retard.
Voyageant en economy X j’embarquerai dans les premiers avec les passagers business class et ceux ayant certains statuts dans le programme de fidélité de la compagnie.
La cabine
J’irai vite car il s’agit de la 3e fois (et pas la dernière) que vous voyez la cabine du 737 de Virgin Australia.
Une cabine à l’apparence flatteuse et en excellent état.
Les sièges Economy X sont situés derrière la business class et au milieu de l’appareil au niveau des issues de secours et proposent 40% d’espace en plus pour les jambes.
Aucun problème pour caser mes 1m88.
Les passagers economy X disposent également d’un espace réservé dans les coffres à bagage afin d’éviter que les passagers economy n’occupent tout l’espace et ne les obligent à mettre leur bagage en soute ou de devoir ranger leurs bagages loin de leur siège.
Et nous voilà prêts à partir.
Le vol
Prêts à partir… c’est vite dit. Nous attendrons avant de repousser et attendrons encore un certain temps avant de nous mettre en marche pour rejoindre la piste.
On décolle enfin et le service commence…enfin si on peut appeler ça un service mais c’est le modèle de la compagnie et il n’y a aucune surprise : on a ce pour quoi on paie.
Eau et café pour tout le monde, plus pour ceux qui choisiront de taper dans le menu Buy on Board.
Pas même un petit gâteau.
Après un vol sans histoire on se posera à Melbourne dans la grisaille…
Et après avoir récupéré ma valise c’est sous la pluie que je rejoindrai le point de pickup taxi commun à tous les terminaux.
Au final cela fera 1h20 de retard pour un vol d’une heure. Pas terrible du tout.
Le personnel
Vu le service proposé dans la cabine principale les interactions avec le personnel sont réduites et ne permettent pas de se faire une idée très précise.
Par contre au sol j’ai eu affaire à des gens très aimables et agréables, ce qui a été le cas sur chacun de mes vols avec Virgin Australia.
Par contre un peu plus de communication et d’information en porte par rapport au retard n’aurait pas été superflu.
Conclusion
Un vol sans histoire mais entaché d’un gros retard à l’occasion duquel la compagnie n’a pas brillé par sa communication et son sens de la relation client à l’inverse du staff qui s’est occupé de mon problème à l’enregistrement.
Mais c’est la dernière impression qui reste.
Les articles sur ce voyage en Australie
Adelaide-Melbourne en Economy X sur Virgin Australia
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Moyen
Prestation correcte mais information client inexistante