Dans le cadre d’un déplacement professionnel prévu de longue date puis déplacé plusieurs fois pendant la période de confinement, je dois me rendre à Stockholm pour le Business sur un week-end.
Dans ce cadre, je réserve l’option la plus simple depuis Paris, à savoir un départ sur Air France puis un retour avec une correspondance, forcée, sur KLM, Air France n’opérant la destination que 4 fois par semaine (et pas le samedi).
Retour sur une expérience « du monde d’après » le COVID-19.
Embarquement
COVID-19 et post-confinement oblige, tout déplacement de plus de 100km doit faire l’objet de justifications particulières. Je possède donc une auto-attestation ainsi qu’un justificatif de déplacement de mon employeur.
Pour accéder à Paris Charles-de-Gaulle, je commande donc un Uber 2h avant l’heure de départ prévue.
Le trafic routier étant très réduit en cette période, j’atteindrai Paris Charles-de-Gaulle en moins de 40 minutes.
En arrivant sur la plateforme, comme attendu, le trafic routier est très limité, la plateforme quasi-déserte. Le hub d’Air France et ses terminaux 2E et 2F sont parmi les terminaux qui restent ouverts.
J’arrive au terminal 2F environ 1h20 avant le départ. Je suis rejoint quelques minutes plus tard par des collègues. La traditionnelle zone SkyPriority est fermée et tous les vols enregistrent en zone 6/7.
Le PIF prioritaire est également fermé, et tout le monde doit attendre dans la même file qui s’étend sur une centaine de mètres jusqu’à l’enregistrement. Les distances sociales sont partiellement respectées.
Juste après le PIF, et avant d’accéder aux deux péninsules, une équipe de la PAF contrôle les différentes attestations des passagers et la correspondance des passeports.
Vu les 25 minutes passées au PIF, il ne reste pas très longtemps à attendre avant l’heure théorique d’embarquement.
Le vol est retardé à 10h30 iso 10h15. Nous patientons en salle d’embarquement.
De toute manière, le salon est fermé, comme tous ceux de la plateforme.
Étant en tout début de cabine économique, nous sommes en zone 8, soit en toute fin d’embarquement.
Nous nous levons lorsque notre zone est appelée et procédons vers l’embarquement. Notre identité est vérifiée et notre température contrôlée.
Cabine et accueil
L’accueil est courtois et nous nous dirigeons vers nos sièges, situés en rangée 3. Nous sommes installés en 3A, 3D et 3F, et les sièges du milieu sont bloqués depuis quasiment une semaine sur le plan cabine.
A notre arrivée et comme attendu, les racks à bagage sont déjà bien pleins.
Et surprise, la dernière personne à embarquer… est au siège 3E, entre mon collègue et moi !
Incroyable… Fallait-il mettre une personne entre un Club 2000 et un Platinum à vie ?
La gène de la cheffe de cabine est perceptible et elle fera tout pour trouver une solution.
Le vol souffre désormais d’un retard de plus de 45 minutes lorsque nous nous élançons vers la piste.
Juste après le décollage, la cheffe de cabine vient me voir en m’adressant par mon nom, et me propose de m’asseoir en cabine Business, au siège 1F, ce que j’accepte évidemment. Elle me précise que la prestation ne sera pas disponible, ce que je comprends !
Service et catering
Le service commence juste après mon installation en cabine avec un apéritif.
La cheffe de cabine me sert donc une coupe de champagne servie avec des gavottes similaires à celles servies en long courrier. Plusieurs refills seront effectués.
La chef de cabine arrange ensuite une prestation pour moi dans une assiette Business avec les éléments de la prestation Economy. Plutôt sympa !
Les refills de champagne seront permanents jusqu’au débarrassage.
La prestation Business réelle avait l’air excellente, avec un vrai plat chaud.
Un thé m’est proposé, je prendrai un thé à la mente du Palais des thés, toujours excellent.
Arrivée et débarquement
Nous arrivons avec 45 minutes de retard à Stockholm et je prends congés de la cheffe de cabine, encore une fois extraordinaire… Merci à ces équipages motivés de nous transporter en pareil contexte !
Le terminal est quasiment désert et nous serons dans notre taxi 10 minutes plus tard.
Conclusion
Difficile d’évaluer une compagnie en pareil contexte. Cependant, deux points sont importants : le service au sol prioritaire pourrait être maintenu. Il n’y a pas de vrai raison de ne pas proposer de circuit prioritaire (sauf à l’embarquement). De même, pourquoi ne pas bloquer les sièges à côté des passagers Haute Contribution en pareil contexte ?
A bord en revanche, un vrai service est déployé. Et c’est louable car tout l’équipage fait un effort.
Air France Business post COVID-19, Paris-Stockholm, Airbus A318
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Personnel : Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bien en vol, nul au sol
Difficile d’évaluer une compagnie en pareil contexte. Cependant, deux points sont importants : le service au sol prioritaire pourrait être maintenu. Il n’y a pas de vrai raison de ne pas proposer de circuit prioritaire (sauf à l’embarquement). De même, pourquoi ne pas bloquer les sièges à côté des passagers Haute Contribution en pareil contexte ? A bord en revanche, un vrai service est déployé. Et c’est louable car tout l’équipage fait un effort.