Un vol très commun sur Swiss qui n’aurait pas du susciter le moindre commentaire si on n’avait pas perdu plus d’une heure au sol et que l’équipage n’ait pas transformé ce problème en une opportunité pour surprendre les passagers !
Dernier vol de ces vacances en Australie et autant j’aime voler autant, là, la dernière ligne droite me semble longue et j’ai envie d’être rapidement chez moi. Logique après tout : beaucoup d’heures de vols, de salons et à la fin des itinéraires et des compagnies bien connues donc la curiosité et la découverte ne sont plus là. C’est redevenu « business as usual » donc il est temps de rentrer.
Mon routing aérien : cela fait des miles !
Vous trouverez en bas de page la liste de tous les articles liés à ce voyage en Australie.
Parcours au sol et salon
Sitôt débarqué du vol qui m’amène de Stockholm je me rends au Salon Senator de la zone Schengen de l’aéroport de Zurich que nous nous avons déjà présenté en détail.
Je jette rapidement un oeil au buffet mais j’ai déjà trop, beaucoup trop mangé depuis mon départ de Sydney.
Comme souvent le salon est déjà bien rempli mais aujourd’hui je ne désire pas m’installer dans la partie centrale du lounge.
Je me rendrai donc dans la partie située en mezzanine, une zone calme où d’ailleurs la nourriture est interdite.
On y trouve des fauteuils avec vue sur le salon.
Un coin salon plus cosy.
Et des sièges pour se relaxer où je m’installerai.
Un peu plus d’une heure de détente avant de prendre mon vol pour Paris. Détente mais attention à ne pas s’endormir et rater ma correpondance.
En fait de détente c’est un peu raté au début. La personne occupant le box d’à côté passe son temps à passer des coups de téléphone (ce qui n’est pas autorisé dans cette partie du salon) et assez bruyamment. Au bout d’une dizaine de minute un membre du personnel viendra lui expliquer que soit il cesse soit il quitte le salon. Il partira peu après avec un air offusqué.
Le temps tourne et il est temps d’aller embarquer. Je jette un oeil à l’écran où sont affichés les vols : le mien est bien prévu à l’heure mais le numéro de porte d’embarquement me laisse deviner un embarquement par bus. Je n’avais pas besoin de ça.
Embarquement
Quand j’arrive en porte l’embarquement a déjà commencé, un peu avant l’heure, ce qui est visiblement assez fréquent ici lorsqu’on embarque par bus.
Il n’y a aucun respect des priorités mais quand on embarque par bus ça n’a absolument aucune importance sauf si la compagnie mets en place un bus séparé pour la business class, ce qui n’est pas le cas ici.
Notre bus nous attend.
Nous arrivons au pied de notre A220.
Il faudra encore attendre quelques minutes pour être autorisés à embarquer.
La cabine
On trouve l’habituelle cabine moyen courrier de Swiss avec cependant un siège spécifique pour l’A220.
Le pitch est bon mais était meilleur dans mon souvenir.
Swiss a fait le choix d’équiper ses A220 de mini écrans pour afficher la géovision et les informations de vol.
Une bouteille d’eau et une lingette désinfectante m’attendent sur le siège central qui sera bien sûr neutralisé.
A mon grand regret cette cabine ne propose pas de prise de courant pour recharger mon téléphone dont la batterie commence à faire grise mine.
Tout le monde a embarqué et nous sommes prêts à partir.
Le vol et le service
Et bien non ! Il manque du personnel au sol et toutes les valises ne sont pas chargées. J’en profite pour localiser la mienne grâce à son airtag : elle est bien là. Au moins pas de problème « à la TAP » auquel s’attendre à l’arrivée.
On attendra ainsi 20 minutes. A ce moment nous avons perdu notre slot de décollage donc ça sera en tout 1h de retard passée au sol.
Mais le personnel fera preuve de bon sens : ils décident de commencer le service de boissons au sol et des chocolats sont distribués.
Champagne !
Les clients sont agréablement surpris et le prennent bien. On me resservira même une seconde coupe.
Par contre je me demande si ma batterie tiendra jusqu’au bout du vol donc je me limiterai aux photos essentielles.
On finit par partir.
Le service commence vite et les plateaux nous sont apportés.
Même commentaire pour la mousse chocolat qui recouvre une mousse à la passion.
Le temps de somnoler un peu nous commençons notre descente.
Le personnel
Très pro et aimable, excellente idée que d’avoir pris l’initiative de commencer le service au sol. Ca ne se passe pas ainsi partout même en cas de grand retard.
Mêmes les annonces étaient détendues, ce qui évite d’ajouter du stress aux passagers.
Arrivée
La descente sera surtout l’occasion de faire quelques belles photos et ce d’autant plus qu’on se posera face à l’est ce qui impose une boucle au nord de Paris.
Roissy vu d’en haut.
Puis le Bourget.
L’ouest de Paris et la Défense.
Le Bourget à nouveau.
Et nous rejoignons le terminal 1 de Roissy sans encombre
Conclusion
Un vol qui avait tout pour être anodin mais un gros retard au départ qui au lieu d’être un mauvais souvenir a été l’occasion d’apprécier la prise d’initiative et la gentillesse de l’équipage.
Les articles sur ce voyage en Australie
Zurich-Paris sur Swiss en Business Class
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bien
Un gros retard mais un équipage qui a tout fait pour nous le faire oublier.