Pour cette seconde journée de visites à Brisbane j’ai traversé la rivière éponyme pour me rendre dans un quartier plus moderne que le centre historique et en plein développement.
C’est une zone assez vivante dans laquelle on trouve un centre de conférences, des hôtels et restaurants et, c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui, des musées et une plage en pleine ville.
Quittant le W Brisbane où je réside, j’ai juste un pont à traverser, l’occasion de jeter un oeil sur la skyline de ce côté de la rivière. Excellente vue sur le W par ailleurs.
Après quelques minutes je rejoins la Art Gallery.
Queensland Art Gallery
Pour être plus précis on va trouver deux musées différents : le Queensland Art Gallery et la Gallery of Modern Art, les deux regroupés sous l’acronyme GAQOMA et situés dans deux bâtiments quasi contigus.
On commence donc par la Art Gallery.
Lors de ma visite il y avait une exposition spéciale sur l’art indigène.
Pour la peine deux Pissaro (mère et fils) et deux John Russel.
On trouvera également une zone dédiée à l’art contemporain.
Mais pour les amateurs de choses plus modernes, il y a justement la Gallery of Modern Art qui nous attends à quelques centaines de mètre de là en suivant la rivière.
Gallery of Modern Art (GOMA)
Lors de ma visite une exposition était mise en avant : “The Souls Trembles” de Shiota Chiharu. Je ne vais pas faire semblant : je n’avais aucune idée de qui il s’agissait.
C’est une artiste japonaise vivant à Berlin, connue pour ses performances et ses installations qui expriment l’intangible : souvenirs, anxiété, rêves, silence. Souvent issues d’expériences personnelles, ses œuvres questionnent des concepts universels tels que l’identité, les frontières et l’existence. Elle est particulièrement connue pour sa série d’installations composées de fils tendus dans des espaces entiers.
Le sous-titre “The Soul Trembles” (L’âme tremble) fait référence à l’espoir sincère de l’artiste de faire vivre à d’autres des expériences qui font trembler l’âme, dérivées d’émotions sans nom. Ce sera la première occasion de découvrir en détail vingt-cinq ans d’œuvre de Shiota, principalement sous la forme de grandes installations, mais aussi d’œuvres sculpturales, de séquences vidéo de performances, de photographies, de dessins, de matériel lié aux arts du spectacle, etc. À travers cette exposition qui incarne la “présence dans l’absence” que Shiota a explorée tout au long de sa carrière, les visiteurs pourront sans doute se faire une idée du sens de la vie et de son parcours, ainsi que des mécanismes internes de l’âme.
Une découverte intéressante et surprenante. Disons qu’en matière d’art contemporain on trouve des choses tellement bizarres qu’ici on est en face de quelque chose de digeste pour un esprit normal.
J’ai ensuite fait le tour des expositions permanentes du musée. Le premier étage était fermé pour cause de rotation des œuvres et le second était consacré à l’art aborigène. Collection assez clairsemée à laquelle je n’ai pas trop accroché.
Parksland
Pour terminer votre visite de cette rive de la rivière il faut revenir le Art Gallery, traverser et longer la rivière le long du centre de congrès pour arriver à Parklands.
C’est un grand parc aménagé en bord de rivière avec des espaces verts, des restaurants, un amphithéâtre pour des spectacles, une piscine et une superbe plage artificielle.
C’est également là que vous trouverez la grande roue de Brisbane. Elle vous procurera une vue sympa de la ville mais sans plus. Ne vous attendez pas à quelque chose qui vous coupe le souffle.
Conclusion
Un itinéraire léger pour terminer cette visite de Brisbane et vous avez bien que l’essentiel était dans le premier jour de visite.
Les musées séduiront les amateurs du genre et Parksland permettra de respirer et flâner un peu, surtout pour les familles mais pas uniquement.
Si Brisbane est agréable à visiter ça n’est pas lui faire injure que la dimension patrimoniale est assez limitée. Par contre c’est une ville qu’il faut vivre, respirer son atmosphère, et rien que cela vaut le déplacement.
Ensuite il y a pleins de sites naturels sympas en dehors de la ville mais à cette époque ma jambe ne me permettait pas de m’y risquer.