Istanbul-Mexico en business class sur Turkish Airlines : très bien mais peut mieux faire

Voici un des points culminants de cette série de reviews : un vol entre Istanbul et Mexico en business class sur Turkish Airlines.

Pourquoi ? On ne redira pas une fois de plus tout le bien qu’on pense de la compagnie turque et de son service. Ensuite parce que c’est l’occasion pour moi de découvrir deux choses que la pandémie m’a empêché de tester plus tôt : leur Boeing 787 et la nouvelle business class qui les équipe.

Enfin, de manière plus anecdotique, avec un vol de plus de 14h je pensais battre mon record de durée de vol personnel…mais j’avais oublié mes quelques expériences entre Londres et Jakarta où on avoisinait les 16h de vol.

Pour rappel le routing de ce voyage :

Et les articles relatifs à ce voyage..

Review#TypeArticle
1Hotel Moxy Paris CDG (pas d’article, regardez nos anciens articles sur le Moxy Paris CDG)
2VolParis-Francfort – Lufthansa – Business Class
3VolFrancfort-Goteborg – Lufthansa – Business Class
4VolGoteborg-Istanbul – Turkish Airlines – Business Class
5VolIstanbul-Mexico – Turkish Airlines – Business Class
6VolMexico-Cancun – Turkish Airlines – Business Class
7HôtelRenaissance Cancun Resort and Marina
8HôtelRitz Carlton Cancun
9VolCancun-Istanbul – Turkish Airlines – Business Class
10VolIstanbul-Goteborg – Turkish Airlines – Business Class
11HotelGothia Towers Goteborg
12RestaurantEpoque à Goteborg
13VolGoteborg-Zurich – Swiss – Business Class
14VolZurich-Paris – Swiss – Business Class

Correspondance

Au nouvel aéroport d’Istanbul on roule beaucoup sur le tarmac et on marche beaucoup dans les couloirs. A peine descendu de mon vol en provenance de Goteborg je me hâte lentement vers la partie centrale de l’aéroport pour rejoindre le salon business de Turkish Airlines.

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Et alors que je pense enfin être arrivé à destination…surprise !

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Séquelle de la pandémie il n’a pas encore réouvert. Tous les passagers sont donc invités à rejoindre le lounge Miles&Smiles de la compagnie.

Le salon Miles&Smiles international à Istanbul. C’est donc reparti pour une petite balade dans l’autre direction vu que j’étais passé devant ce salon quelques minutes plus tôt.

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Le Salon Miles&Smiles International à Istanbul

Je ne vais pas m’attarder plus que cela sur ce salon que je vous ai déjà présenté par le passé mais qu’il est toujours aussi agréable de retrouver.

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Par contre l’offre de restauration est encore dégradée par rapport à la normale, COVID oblige. Encore très acceptable mais ça laisse des regrets. L’offre chaude cuisinée à la demande est réduite et l’offre froide moins variée que par le passé.

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Les petites cabines individuelles fermées par des rideaux ont malheureusement disparu, remplacées par des tables individuelles. On voit encore le souvenir des rideaux en regardant le plafond. C’est là que je m’installerai.

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Il est quasiment minuit et je m’installe confortablement en attendant mon vol pour Mexico qui part à 2h30 du matin.

Même si l’aéroport d’Istanbul ne s’arrête jamais il y a un peu moins moins de monde à cette heure mais je constate que le salon se remplit très vite et qu’il devient difficile de trouver une place. Si, vu le contexte et le trafic, deux salons est peut être trop, un seul semble être un peu juste pour accueillir tous les clients de Turkish Airlines et de ses compagnies partenaires.

De temps à autres je me lève pour voir si la porte de mon vol est affichée.

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Ca y est ! Ce sera en B13 (il est affiché Cancun qui est sa destination finale). Et c’est reparti pour une bonne dizaine de minutes de marche ! A Istanbul on fait de l’exercice !

Parcours au sol et embarquement

Si les distances à couvrir sont le principal reproche qui est fait à ce nouvel aéroport, on ne peut nier qu’il est également très joli et agréable, ce qui compense. Je préfère marcher 15 minutes ici qu’à Amterdam, Francfort ou, pire encore, n’importe quel aéroport américain.

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Quand j’arrive en porte c’est une joyeuse pagaille. Le vol n’est pas affiché, personne ne sait trop quelle file correspond à quelle porte…bref.

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Un pré-contrôle des passeports est fait alors que l’embarquement n’a pas commencé. Personne ne comprend trop à quoi il correspond, sachant qu’ils seront recontrôlés lorsque l’embarquement aura vraiment lieu.

Maintenant que le vol est affiché les files commencent à se former et j’en profite pour me positionner dans les premières places de la file prioritaire.

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Le top départ est donné et visiblement des choses clochent pour certains passagers. On appelle du personnel en renfort, on revérifie des choses, finalement ça bouchonne et on finit par les mettre à l’écart pour faire avancer les autres. Je suis un des premiers à rentrer dans la cabine.

La cabine business du 787-9 de Turkish Airlines

Si Turkish Airlines nous a toujours séduit par son service, ses cabines long courrier commençaient à dater et ne correspondaient plus aux standards du marché, comme le montre cet Istanbul-Phuket effectué juste avant la pandémie.

Ce B787-9 est donc équipée de la nouvelle cabine de la compagnie turque.

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Si le siège vous dit quelque chose vous n’avez pas tord : c’est le siège Symphony de STELIA Aerospace qui équipe les 787-10 « régionaux » de Singapore Airlines et que j’avais pu découvrir sur un court Singapour-Bali. J’avais émis quelques critiques à l’époque, voyons si elles se confirment sur un vol de plus de 14h.

On a bien sûr une configuration en 1-2-1 avec, côté hublot, une rangée sur deux avec un siège donnant sur hublot et isolée de l’allée par le retour et la tablette latérale, et l’autre avec un siège donnant sur l’allée et séparé du hublot par la tablette latérale.

Pour les sièges centraux c’est pareil : sur une rangée sur deux ils sont proches et sur l’autre séparés. A avoir en tête lorsqu’on voyage en couple.

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Voici mon siège. Un oreiller et une couverture sont déjà en place. Lorsque j’ai choisi mon siège en ligne j’en ai volontiers choisi un qui était isolé de l’allée, mais je n’aurai pas cette chance pour le vol de retour.

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Je trouve que les tons sombres de la cabine sont du plus bel effet et lui donnent un côté très premium. Je ne serai pas non plus étonné que cette cabine vieillisse mieux que celle, dans les tons clairs, de Singapore Airlines. Après chacun voit midi à sa porte : d’aucuns dirons qu’une cabine sombre réduit l’impression d’espace, d’autres que cela fait plus chaleureux et qu’on se sent davantage dans son concon.

Le casque est déjà disposé dans le rangement qui surplombe la tablette latérale. Et c’est le seul rangement qui sera disponible, un peu limite quand on voyage « chargé » sur un long courrier.

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Toutes les commandes du siège sont tactiles et se trouvent au dessus du logement de la télécommande, tactile elle aussi.

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Il faut quand même tatonner un peu avant de tout comprendre et l’hôtesse sera mise à contribution par un certain nombre de passagers.

Idem pour les commandes de la lumière.

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Le kit sanitaire distribué par Turkish Airlines ne fait pas dans la dentelle. Je suis équipé pour un mois.

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Un sac est à disposition pour ranger ses chaussures et des pantoufles sont à disposition. Je ne me souviens pas d’une autre compagnie qui en propose en business class.

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L’écran est de bonne taille et l’interface facile à utiliser. Par contre je ne suis pas convaincu par la sélection de films proposée et de toute manière, désormais, je voyage avec mon propre stock de films et séries stockés sur mon iPad.

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Pour ce qui est de la position de voyage, la « boite à pieds » est assez grande et je peux étendre mes jambes sans problème…en tout cas en position assise. On verra plus tard ce qu’il en est en position allongée (spoiler : ça sera plus compliqué).

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La tablette est très grande, se déploie sur la pression d’un bouton, intégralement ou en demi largeur, et convient amplement pour poser un plateau ou un ordinateur de taille normale.

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Vous verrez ici que mon iPad tient largement sur une demi-tablette.

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Par contre je ferai les même remarques que par rapport au Singapore Airlines (ce qui me semble logique, s’agissant du même siège).

Tout d’abord je suis toujours aussi gêné au niveau des épaules et des coudes par le siège très enveloppant.

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Par ailleurs le retour du siège au niveau de la tête du passager masque totalement un hublot.

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Mais, terminons sur une note positive, le sentiment de « privacy » est très bon lorsqu’on est installé : on ne voit pratiquement pas le reste de la cabine.

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Il est de plus possible de s’isoler encore davantage en tirant une mini cloison.

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Bien sûr on testera le confort et le côté fonctionnel de ce siège à l’usage sur un vol très long mais c’est un excellent produit, d’un aspect très flatteur, qui marque une progression plus que significative par rapport aux anciens appareils de la flotte de Turkish Airlines.

Il est donc temps de partir…

Le vol et le service

Il fait vraiment chaud dans la cabine et la boisson de bienvenue qu’on nous distribue est …la bienvenue.

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Les menus sont distribués par la même occasion.

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Puis les amenity kits.

C’est du Versace. Je ne suis pas convaincu par les couleurs du masque et des chaussettes mais les produits de soin sont de qualité.

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La prise de commande pour les menus a lieu pendant qu’on repousse. Cela peut sembler hâtif mais au moins cela permet de commencer le service très vite après le décollage et faire un service complet pour un vol qui part très tard (2h30 rappelons le). Voilà qui ne me fait pas regretter les compagnies qui bâclent leur service sous prétexte d’un départ tardif sous prétexte que les gens veulent dormir. Au prix du billet on peut laisser le choix au passager et ce vol prouvera que la quasi totalité a envie de profiter d’un vrai dîner.

On reste ensuite immobiles 20 bonnes minutes au large de la porte. J’ai toujours soif, ils auraient pu distribuer des bouteilles d’eau vu l’attente. On en profite pour regarder les consignes de sécurité, moins travaillées mais moins lassantes à la longue je pense que les vieilles « Lego 2 » que je ne supportais plus à une certaine époque à force de les voir.

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On finit par avancer et à 3h du matin on s’élance sur la piste. A 3h20, enfin des bouteilles d’eau. Je suis sauvé.

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On nous installe également de suite un surmatelas et une taie d’oreiller en prévision de la nuit. Vous les avez vus sur une photo précédente mais je les remets quand même.

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En tant que passager business j’ai droit à 1 Go de Wifi gratuit.

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Pour du long courrier c’est largement insuffisant, d’autant plus qu’on passera une partie de la nuit à s’échanger nos photos de vol avec Olivier et nos amis de Flight-Report et The Travelers Club.

L’IFE nous indique le temps restant jusqu’à….la prière.

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On nous distribue un oshibori chaud et nous demande ce qu’on prendra en apéritif. Taittinger Brut Reserve pour moi. Les noix qui l’accompagnent sont chaudes et fondent sous la langue mais c’est un peu cheap quand même par rapport à d’autres compagnies.

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La nappe est dressée pour le dîner et la petite bougie électrique propre à Turkish Airlines vient se poser dessus. Gadget totalement futile donc totalement indispensable.

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Viennent ensuite sel, poivre, beurre, sauce salade, pain (conservé au chaud dans un petit sac). Les choses sérieuses pourront ensuite commencer.

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Les entrées arrivent. Malheureusement le protocole COVID a pour l’instant eu la peau du chariot qui circulait avec tout un buffet d’entrée qui permettait au personnel de vous dresser une assiette à la demande. Là ça sera la même chose pour tout le monde et les assiettes ont été préparées à l’avance et servies couvertes.

Une soupe crémeuse de haricots vert les accompagnera.

Niveau dressage de table ça ressemble à quelque chose.

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Pour ce qui est des entrées le saumon sera frais et très bon. La salade de céleri…surprenante dans le bon sens du terme.

La soupe, elle sera onctueuse.

En plat je reprendrai une « vieille connaissance » : le poisson en papillote, déjà expérimenté sur un de mes derniers long courriers avec la compagnie. Service à l’assiette bien sûr, ça change quand même tout.

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Le poisson est parfaitement cuit, la julienne a beaucoup de gout et l’ensemble forme un plat assez léger pour cette heure avancée sachant qu’il va bien falloir dormir.

On ne m’a pas reproposé à boire depuis le service de l’apéritif et c’est souvent le cas en long courrier sur Turkish selon mon expérience. Le service va vite avec beaucoup de rythme mais si on ne leur redemande pas des boissons on n’en aura pas.

Je serai rapidement servi après m’être manifesté mais c’est quand même plus agréable lorsque c’est proposé spontanément. En tout cas il n’y a aucun temps mort dans le service et c’est une bonne chose à cette heure avancée.

Vient ensuite le dessert. Là on a la possibilité de cumuler donc je prendrai le fondant au chocolat et la salade de fruits.

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Même si je ne suis pas un fan de desserts le fondant fera le boulot. Quant à la salade de fruits disons qu’elle l’avantage d’amener de la fraicheur en fin de repas mais qu’elle ne brille pas par son élaboration. Ce sont davantage des morceaux de fruits qu’une salade.

Je remarque qu’en fait de repas « on demand », tout le monde a mangé à la même heure, ce qui est a priori logique vu l’heure du vol.

On ne me demandera pas si je veux du thé ou du café mais si je désire être réveillé ou non pour le petit déjeuner.

Au final je trouve que si la prestation est un peu, non pas dégradée mais simplifiée, en raison du protocole sanitaire, l’heure avancée a fait qu’on a tellement voulu accélérer les choses qu’il y a eu des trous sur les commandes de boissons et sur le café notamment. Si on ne demandait pas ou qu’on allait pas au devant du personnel, lui était sur sa lancée et n’en déviait pas.

J’en profite pour jeter un oeil à la géovision : nous sommes juste au dessus de….Goteborg, d’où je suis parti la veille en fin d’après midi.

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Trajectoire totalement logique pour aller d’Istanbul à Mexico quand on regarde sur un globe mais peu intuitif au départ. Situation amusante tout de même.

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Je mets mon siège en position lit pour aller me coucher, l’iPad sur la tablette pour regarder un film.

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Et voilà.

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Les craintes que j’avais a priori sont confirmées : si j’étend totalement les jambes j’ai les pieds qui touchent le fond, si je dors en chien de fusil j’ai les genoux qui cognent le meuble.

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Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je vais longuement dormir comme un bébé et c’est toujours infiniment plus confortable que sans avoir de lit. Mais je reste convaincu que ce siège n’est pas des plus adaptés aux grands gabarits ou au personnes larges d’épaules (je ne me mets pas dans la seconde catégorie donc autant dire qu’elles ne doivent pas être à l’aise). Je ne me souviens pas m’être senti aussi serré dans un siège business et ça n’est peut être pas pour rien que Singapore Airlines ne l’utilise que sur ses lignes « régionales ».

Il continue à faire chaud dans la cabine et l’obscurité n’est jamais totale.

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Personnellement ça ne me dérange pas mais je sais que ça n’est pas le cas de tout le monde.

Il n’en reste pas moins que je m’endormira facilement et dormirai très bien.

Lorsque je me réveille il reste 5h de vol. J’ai donc dormi un peu plus de 6h mais j’ai l’impression d’avoir dormi 10h tellement je me sens bien. Je me suis endormi à Goteborg et nous sommes au dessus du Canada.

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Un petit tour aux toilettes. Elles sont bien tenues et elles sentent très bon..merci aux produits de soin qui y sont disposés.

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A 3h de l’arrivée la cabine se rallume pour le service du petit déjeuner. Un peu violent, ils pourraient y aller plus progressivement.

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Je commence par prendre un jus d’orange et on m’amène également un oshibori chaud.

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Puis le reste arrive, c’est un vrai ballet entre ceux qui servent et ceux qui débarrassent : rien d’inutile ne reste longtemps sur ma tablette. On peut dire que le personnel se démène comme j’ai rarement vu.

Encore une fois pas de chariot, tout est servi au plateau.

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Une assiette du plus bel effet. Bien entendu les viennoiseries sont chaudes mais juste ce qu’il faut pour éviter l’effet chewing-gum trop fréquent sur d’autres compagnies.

A peine mon assiette terminée le second service arrive. J’ai pris l’omelette aux champignons.

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L’omelette est délicieuse, juste fondante et me réconcilie avec ce plat en avion tellement j’ai tellement eu l’habitude de voir raté et mal réchauffé. Ca n’est pas si compliqué mais pourtant il y a des compagnies qui saccagent viennoiseries et omelettes au petit déjeuner de manière systématique…

Dehors le soleil pointe le bout de son nez.

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Je réalise que je n’ai pas mis mon masque de tout le vol. D’un autre côté on a passé notre temps à manger et boire ou à dormir allongés sous une couverture. Et niveau distanciation sociale rien de tel qu’une cabine business…

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Je mets mon siège en position « intermédiaire » pour continuer à regarder confortablement des films tout en jetant à l’occasion un œil dehors.

On commence enfin notre descente.

Atterrissage et arrivée à Mexico

Le sol mexicain apparait soudainement nous yeux.

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Puis Mexico City.

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La piste se rapproche et on aperçoit un terminal de Benito-Juárez avant de toucher le sol.

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Quelques minutes plus tard nous sommes stationnés aux côtés d’un Iberia.

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Nous ne débarquerons pas à Mexico, enfin pas les passagers à destination de Cancun. Les passagers à destination de Mexico descendront bien sûr et nous embarquerons des passagers à destination d’Istanbul qui, eux, ne pourront descendre à Cancun.

Mais tout cela est une autre histoire qui viendra avec ma prochaine review. En attendant nous voici avec 2h à tuer au sol dans l’appareil pendant que se fait le ménage.

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L’équipage

Je n’ai eu que rarement de mauvaises surprises avec un équipage Turkish Airlines et encore était-ce en éco sur du moyen courrier.

Ici j’ai eu un équipage très agréable, efficace et pro. Ceci dit, comme vous l’avez noté, j’ai noté quelques « trous » dans le service mais je les attribue en partie à un protocole de service « accéléré » vu l’heure du vol : il y avait la volonté de maintenir une prestation complète mais sans toutefois la faire trainer

Le personnel a, comme souvent sur Turkish, disparu de la cabine après le service mais c’est moins sensible pendant un vol de nuit même si circuler avec des boissons fraiches ou des glaces à l’occasion est appréciable…et d’autres le font.

Conclusion

Malgré quelques reproches que vous avez noté j’ai passé un excellent vol. La cabine est très confortable modulo quelques reproches à faire au siège mais soyons de bonne foi : si cela aurait pu être un peu mieux il faut aussi penser à ceux qui ont volé près de 15h en essayant de dormir assis sur un siège en classe éco. Il faut parfois remettre les choses en perspective.

Quant au catering il a été plus que satisfaisant même si j’ai regretté l’absence du chariot d’entrées. Mais ça c’est le protocole COVID et il faudra faire avec pendant encore un peu de temps.

Donc on trouvera toujours des choses à améliorer et il faut les remarquer mais je signe des deux mains pour repasser 15h dans un avion demain dans de pareilles conditions.

Je pense que Turkish Airlines peut encore mieux faire : je sais, c’est exigeant, mais on ne prête qu’aux riches. Il y en a d’autres pour qui j’ai abandonné tout espoir.

Istanbul-Mexico sur Turkish Airlines en business

Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix

Très bien

Cette cabine change vraiment de la précédente, en mieux, même si le siège est perfectible pour les grands gabarits. Bon service malgré le protocole COVID même si l'équipage a voulu parfois aller un peu vite et oublié des choses.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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