Dernier vol de ce long mois de break : le retour final vers Paris au départ de Zurich sur Swiss en Business Class.

Pour rappel, tous les articles liés à ce trip scandinave :

Et le routing aérien de ce voyage

Parcours au sol et salon

Sitôt descendu du vol qui m’amène de Goteborg je file vers le salon. Comme à l’aller les restrictions sanitaires « bouchonnent » un peu l’entrée mais cette fois-ci j’arriverai à rentrer.

Je ne présenterai pas le salon en détail car j’ai déjà présenté ici ce salon Senator à Zurich.

L’offre est toujours aussi consistante que ce soit au niveau des plats (avec un service de plats chauds à l’assiette à la demande) que des boissons.

Par contre, COVID ou pas, une chose ne change pas : ce salon se remplit vraiment très rapidement, surtout dans la zone « restauration » d’autant plus qu’elle a été amputée d’une partie de ses tables pour faire respecter la distanciation sociale. Et les quelques tables libres appartiennent à des personnes faisant la queue au buffet.

Je devrai donc m’exiler sur un mange débout sur la terrasse fumeur pour manger. Heureusement que le temps n’a rien à voir avec ce que j’ai connu à Goteborg le matin même…

Heureusement que ma correspondance était courte car les conditions n’étaient pas optimales. Un café plus tard je me dirige vers la porte d’embarquement.

L’embarquement

L’embarquement commence à peine je suis arrivé à la porte. Les vols Zurich-Paris ont ceci de particulier que vu la clientèle qui les emprunte il y a plus de monde dans la file prioritaire que dans la file normale.

La cabine de l’A220 Swiss

On retrouve là un produit connu vu qu’il m’a accompagné ces derniers jours de Paris à Zurich puis de Zurich à Stockholm.

Une cabine sobre en cuir et une configuration en 3-2.

Contrairement à des compagnies comme Air France qui ne neutralisent pas de siège sur les blocs de 2 sièges, Swiss le fait et c’est tout de même appréciable (voire indispensable) dans cette classe de voyage.

Le siège est un ZIM Unique que je trouve plutôt très confortable. En tout cas au moins que les nouveaux Geven que l’on voit arriver sur les A320 chez Lufthansa, Swiss et Austrian et plus que les anciens NEK qui équipaient ces appareils.

L’espace pour les jambes est très bon pour mon 1m88.

A l’inverse d’Air France, Swiss a choisi d’équiper ses A220 de mini écrans qui diffusent les consignes de sécurité et la géovision. Cela peut paraître anecdotique mais cela positionne le produit différemment : cela fait plus premium de voir les consignes diffusées sur un écran que de voir les navigants gesticuler dans l’allée. Et qu’on qu’on en dise, même sur moyen courrier, le passager aime suivre le parcours de l’appareil.

Sur ce vol il y aura 8 rangées de business et tous les sièges seront occupés….quand je vous dit que le Zurich-Paris est un peu spécial en termes de fréquentation.

Nous sommes prêts à partir, à l’heure.

Le vol et le service

On repousse, disant au revoir à la famille Swiss alignée le long du terminal.

Après un court roulage on s’aligne pour le décollage.

Très vite le service commence et le plateau est servi.

Un plateau que je qualifierai de simple mais efficace…même si le poisson était peut être un peu trop fumé et salé à mon goût. Entrée et dessert seront corrects.

Le personnel repassera deux fois nous proposer des boissons, appréciable sur un vol court.

Il est déjà l’heure de se préparer pour l’atterissage.

Atterrissage et arrivée à Paris

Le ciel est plus couvert lorsque nous découvrons l’Ile de France que lorsque nous avons quitté la Suisse.

On se pose sur le doublet de pistes sud ce qui nous vaut un « petit » roulage jusqu’au 2D. L’occasion de revoir un bel oiseau..

Un SAS arrive au parking à côté juste en même temps que nous.

On attendra un certain temps avant d’être autorisés à quitter la cabine en raison d’une urgence médicale et d’un passager à faire sortir prioritairement.

Direction ensuit le tapis à bagages où j’attendrai, attendrai et attendrai encore. Visiblement il y a un problème de livraison mais aucune annonce n’est faite et rien n’est affiché.

Alors que nous sommes arrivés à notre point de stationnement à 13h38 la livraison des bagages commencera à 13h33 et je recevrai ma valise à 14h35 ! Roissy est en général mauvais sur les délais de livraison des bagages mais là on atteint des sommets et, bien sûr, sans la moindre communication. La compagnie n’y est pour rien mais pour le passager le résultat est le même.

Le personnel

Personnel aimable et efficace qui sera présent tout le vol pour proposer de nouveaux services de boissons.

Conclusion

Une prestation solide sur ce vol, rien d’exceptionnel mais juste ce qu’on attendait de Swiss. Une expérience ternie par le temps à attendre les bagages à Roissy.

Articles similaires

Paris-Zurich en business class sur Swiss : le confort de l’A220 Review : Swiss Business, Paris-Zurich, Airbus A320 Promo sur la First et la business de Swiss, départ Paris ou Zurich Review : Lufthansa Business post-COVID, Paris-Francfort, Airbus A319 Air France Business post-COVID, Paris CDG – Genève Cointrin, Airbus A320 : Service Ultra minimum Vienne-Paris en business class sur Austrian : correspondance catastrophique