Le service proposé par SAS en SAS Plus entre Paris et Copenhague a finalement été meilleur que ce à quoi je m’attendais avec un repas de qualité même si léger.
Voici donc en ce qui me concerne le début de ce court séjour à Chicago. Pour les raisons expliquées dans l’article sur l’organisation de ce voyage je voyageais sous contrainte : j’étais très en retard sur la conservation de mon statut Diamond chez SAS (et donc de mon Star Alliance Gold) donc ma préoccupation première était le gain de miles. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de voler sur SAS car lorsqu’on est membre de leur programme de fidélité et qu’on vole avec eux on gagne un bonus de 25% à la fois sur les points prime et les points statut si on est Gold ou Diamond.
Voici donc pourquoi j’ai décidé de voler sur SAS alors que si leur produit long courrier est d’excellente qualité leur moyen courrier est, pour dire les choses poliment, plutôt frugal. Et, toujours pour maximiser mes miles je volerai en SAS Plus qui est une sorte de premium economy, la compagnie scandinave ne proposant pas de vraie business class en moyen courrier (et l’economy ayant la prestation d’une low cost).
Pour rappel, l’itinéraire aérien de ce voyage.
Vous trouverez la liste de tous les articles sur ces vacances aux Etats-Unis en bas de page
Réservation
J’ai réservé mon billet pour Goteborg un peu plus d’un mois avant le départ, en SAS Plus, pour 440 euros. Ce sera via Copenhague car seule Air France propose du direct entre Paris et la seconde ville de Suède.
Un prix honnête en business class pour une période estivale et qui prend en compte l’option « bio » choisie au moment de la réservation qui finance l’achat de carburant durable. Elle augmente le prix du billet mais octroie un bonus de points supplémentaire. Quand on est le dos au mur on prend tout ce qu’on peut prendre…
Au final cela me rapportera 11,69 points/euro sur le programme de fidélité (ou 3,42 points par mile volé)…cela ne veut peut être rien dire pour vous mais c’est énorme comme gain. Il y a beaucoup d’autres compagnies et de classes de réservation qui ne vous en donnent pas beaucoup plus pour un Paris-New York en business class…. Cela fera donc 5240 points qui viendront faire du bien à mon statut (à titre de comparaison j’aurais gagné 3000 miles sur Lufthansa ou 2400 sur Swiss pour le même prix).
Check-in et parcours au sol
J’arrive à Roissy en Uber et les derniers centaines de mètre avant la zone de dépose sont un enfer tellement c’est embouteillé. J’aurais pu me faire déposer à Roissypole et finir en CDGVal j’aurais certainement gagné du temps.
Je me suis enregistré en ligne mais comme je dois enregistrer un bagage je dois tout même passer au comptoir…
Très grosse file d’attente au comptoir SAS…
Mais lorsque je m’approche un agent contrôle mon billet et m’ouvre une file prioritaire. Il n’y a qu’une personne devant moi.
Malheureusement il n’y a qu’un comptoir pour cette file et il est occupé par une famille pour qui le processus de check-in sera des plus longs et laborieux, en plus avec des enfants qui crient à vous faire exploser les tympans. Ca a du être un enfer pour l’agent.
C’est enfin mon tour et tout est réglé en 2 minutes.
Direction les contrôles de sécurité…
Je reste fan de l’architecture du T1 même si ça n’est pas fonctionnel pour deux sous…
Je passe par la file prioritaire ce qui me fait doubler une longue queue mais une fois arrivé aux postes de contrôles c’est vraiment très lent. A cette période de l’année il y a pleins de gens peu habitués à voyager et pas au fait de la réglementation sur les appareils électroniques et les liquides. En plus il y a peu de dégagements ce qui rend l’expérience assez pénible au moment de récupérer ses affaires. Je pense qu’avec des passagers « normaux » devant moi ça m’aurait pris 2 minutes au lieu de 10.
Me voici enfin dans le terminal.
Direction le lounge….et bien non. SAS a fermé définitivement son salon à Paris depuis le COVID et vu la prestation offerte à l’époque ça n’est pas une grande perte.
Je patienterai donc dans ce terminal pas du tout conçu pour les longues attentes en attendant l’embarquement.
L’embarquement commencera à l’heure.
Embarquement
Deux portes seront utilisées : une pour les passagers prioritaires et une pour les autres. Les deux alimentent bien sur la même passerelle mais au moins cela permet un strict respect des priorités et évite la pagaille.
Je suis le premier dans la file…
On attend un peu et cela commence à se remplir derrière moi. Et inutile de vous parler de la température : une étuve.
Nous sommes enfin libérés et pouvons embarquer dans notre Embraer 195.
La cabine
C’est du SAS typique : des sièges en tissu, des tons gris de bon gout. Qui dit Embraer dit une configuration en 2-2 et malheureusement SAS ne neutralise pas les sièges adjacents en SAS Plus.
Par contre ces sièges offrent un meilleur soutien latéral que les Airbus A320 de la compagnie.
Je suis au premier rang donc si l’espace pour les genoux est bon je ne peux pas autant allonger les jambes que si j’avais un siège devant moi.
Détail très sympa : l’application SAS vous indique l’évolution de l’embarquement. Utile si vous êtes dans l’avion et voulez savoir si vous allez attendre encore longtemps avant de partir mais également si vous avez l’habitude de trainer au salon jusqu’au dernier moment…lorsqu’il y en a un.
Je vois ma valise être chargée à bord…un motif d’inquiétude de moins car j’ai eu de nombreux problèmes de bagages retardés voire de bagage volé ces derniers temps. Avec une étiquette SAS, une Air France et une British Airways elle n’est pas dure à identifier au premier coup d’œil.
Le vol sera plein et il y aura 6 rangées de SAS Plus.
On partira à l’heure.
Le vol et le service
Vu la manière dont est construit Roissy T1 avec ses satellites il n’y aura pas besoin de repousser et nous partirons en avant pour faire le tour du satellite et rejoindre la piste.
Un Cathay est en train de débarquer juste à côté…
On dit au revoir au T1.
On décolle sur le doublet nord, face à l’est et on peut voire les terminaux 2E-L et M avant de traverser les nuages.
Le service commence et en SAS Plus on a droit à une lunchbox (en economy juste un verre d’eau ou un café et sinon c’est du buy on board). En toute honnêteté je ne m’attends à rien et espère juste que c’est présentable et mangeable.
Et voilà le résultat.
Saumon fumé à froid, accompagné d’une salade de carottes, de brocolis et de haricots dans une vinaigrette au yuzu et à la feuille de citron vert, de kimchi de chou et de mayonnaise au gochujang. Garni de graines de sésame grillées.
Et bien c’est frais, ça a beaucoup de goût et pour du moyen courrier c’est même très bon. Je suis plus qu’agréablement surpris.
Certains trouveront que la prestation pourrait être plus consistante mais je m’attendais tellement à pire que je serai très satisfait de ce repas.
Je terminerai par un café (pas mauvais pour du café filtre…ce qui ne veut pas dire bon…) et des chocolats nous seront offerts.
J’arriverai à caler mon iPad dans la poche devant moi et regarderai la dernière saison de succession jusqu’à l’arrivée.
Je remarque que mon voisin regarde Air Crash Investigation sur son iPhone…
Au moment du débarrassage je lui dit « ah c’est le Air China qui s’est crashé en volant trop bas c’est ça…. »
Lui me répond « oui c’est ça, il ne faut pas confondre avec le Air China qui a eu une panne moteur….Ca fait plaisir de voyager à côté de connaisseurs… ».
On me proposera plusieurs refills de café jusqu’à la fin du vol.
On finit par commencer la descente alors que les côte suédoises apparaissent sous nos yeux avant le dernier virage vers le Danemark et Copenhague.
Atterrissage et arrivée
La descente et les manoeuvres d’approche se passent sans remous au dessus de la Baltique et on se pose sous un ciel beaucoup moins bleu qu’à Paris.
Nous débarquerons dans un terminal quasi vide (le E pour ceux qui connaissent….) et s’en suivra une longue marche dans des couloirs vides pour rejoindre le salon.
L’équipage
Très agréable et souriant.
Conclusion
J’attendais tellement peu de SAS sur du moyen courrier qu’au final je suis très content. Un avion confortable, un équipage agréable, un plateau repas de qualité…
Tout au plus aurai-je préféré que le siège adjacent soit neutralisé en SAS Plus mais comme j’avais un voisin qui avait excellent goût je pardonne tout…
Les articles sur ces vacances aux Etats-Unis
Paris-Copenhague sur SAS en SAS Plus
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bien
Une cabine confortable et une prestation légère mais très bonne.