Un vol sans histoire sur SAS en SAS Plus (premium economy) mais qui montre qu‘il ne faut pas s’attendre à grand chose sur les vols intérieurs avec la compagnie scandinave.
Dernier vol de ce périple qui m’a mené de Goteborg à Chicago, un vol intérieur entre Stockholm et Goteborg où je passerai une soirée avant de repartir pour Paris. Ce vol est effectué en SAS Plus, l’équivalent d’une premium economy sachant que SAS ne propose pas de business class sur ses vols court/moyen courrier.
Pour rappel voici le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page le récapitulatif de tous les articles sur ces vacances aux USA.
Parcours au sol et embarquement
Etant arrivé de Chicago aux aurores je me suis retrouvé avec une correspondance que 5h que j’ai occupé au salon SAS, plus agréablement qu’espéré d’ailleurs.
Je me faisais un plaisir d’aller manger au fameux Amex Lounge par Pontus mais ce dernier était fermé en raison des travaux en cours à Arlanda.
En plus il est relocalisé aux portes F (non Schengen) et si cela semble provisoire (Pop Up…) rien ne dit qu’il reviendra ensuite sous sa forme ancienne.
Bref, sachant qu’il n’était pas envisageable que je passe une seule minute dans l’infect salon Norrsken, j’ai été somnoler au salon SAS.
Je me rends finalement en porte d’embarquement une dizaine de minutes avant l’heure prévue.
L’avion est là et nous attend donc a priori on devrait partir à l’heure. C’est un A320 Neo qui arbore malheureusement l’ancienne livrée dont je ne suis pas fan.
Embarquement
L’embarquement commence à l’heure et au moins les choses sont clairement expliquées.
Pour votre information le Groupe F correspond à un tarif SAS Go Light sans bagage à main autre qu’un petit comme un sac à main ou un ordinateur. Donc si jamais un des passagers a toutefois besoin d’embarquer une valise il lui faudra acheter une franchise en ligne avant l’embarquement.
L’embarquement commence pile à l’heure et étant groupe A je suis le premier à rentrer dans l’appareil.
La cabine
Absolument rien de notable : c’est un A320 en configuration 3-3 et on retrouve le style habituel de SAS, tons gris, cabine sobre qui présente plutôt bien.
Je serai en 1A.
Par contre le siège n’est pas très épais et n’est pas sans rappeler le siège NEK de Lufthansa aussi connu sous le nom de planche à repasser. Rien d’étonnant car les deux ont une filiation commune : une base Recaro.
Le siège est très fin mais pour un vol court ça reste tout à fait acceptable.
L’espace pour les jambes est bon mais pas autant que si j’avais choisi une autre rangée :
S’il n’y a aucun problème au niveau des genoux le fait d’être au premier rang fait que je ne peux allonger mes jambes sous le siège de devant.
Encore une fois pour un vol d’une heure il n’y a rien de catastrophique.
Le vol et le service
Nous partons à l’heure et perçons la couche nuageuse après avoir survolé la campagne suédoise.
Très rapidement le service commence et je ne m’attend pas à grand chose.
Déjà, comme je vous l’ai dit, parce que la SAS plus n’est pas une business class mais plutôt une premium economy. J’avais été plutôt agréablement surpris par ce qui m’avait été servi sur mon vol entre Paris et Copenhague mais cela reste quand même simple. Et il s’agissait d’un vol « international », par opposition aux vols intra-scandinavie traités comme des vols intérieurs et avec une prestation encore plus frugale.
Pour mémoire les passagers en classe economy, eux, se contentent d’une prestation buy on board.
Et voici donc ma pitance du jour :
Non, contrairement à ce que l’emballage pourrait laisser craindre, on ne va pas manger un rat !
Il s’agit d’une sorte de pain fourré à la ratatouille.
Le pain est un peu sec, la ratatouille fraiche mais a peu de goût. On dira que c’est assez pour m’occuper sur ce vol et que la dimension alimentaire passe au second plan.
J’en reviens à la réflexion que je me faisais il y quelques heures en vol à bord de mon Chicago-Stockholm : c’est fou comme cette compagnie peut proposer quelque chose de d’hyper frugal en moyen courrier et, à l’inverse, offrir une des meilleurs services business class long courrier qu’on connaisse. Il y a bien sûr des choix totalement rationnels derrière ça mais on ne peut s’empêche de s’imaginer ce que cela donnerait s’ils voulaient se donner la peine…
Arrivée et débarquement
La descente commence rapidement et nous retrouvons des paysages typiques…lacs et verdure
Atterrissage sans encombre à Goteborg et roulage court pour venir se stationner en porte.
Je n’ai plus qu’à attendre ma valise avant de filer à l’hôtel.
L’occasion de revoir de près l’installation très vintage de la livraison des bagages à Landvetter... ça n’est pas de première jeunesse mais ça fonctionne.
L’équipage
Pas grand chose à dire sur un vol aussi court. Professionnel et aimable.
Conclusion
Un vol basique et sans histoires mais ce qui devait être fait a été bien fait. Mais quel dommage que SAS n’essaie pas de proposer un vrai produit business class en moyen courrier.
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Rapport Expérience / Prix
Correct
On n'attend pas grand chose et on n'est pas déçus.