Un vol quasi routinier et sans histoire entre Goteborg et Copenhague sur SAS en SAS plus si ce n’est que pour une fois je l’ai fait en 320 Neo et, surtout, que le débarquement a été pour le moins chaotique.
Fin, donc, de ce périple qui m’a mené à Chicago en passant entre autres par la Suède et me voilà dans l’avant dernière ligne droite pour Paris avec ce vol vers Copenhague depuis Goteborg que j’ai fait tant de fois ces derniers temps que j’ai presque l’impression de prendre une navette.
Pas grand chose à attendre de ce vol a priori puisque vu sa durée et le fait qu’il soit de plus considéré comme un « vol intérieur » on en est réduits au service minimum. Plus intéressant, je le ferai pour la première fois dans un A320 Neo au lieu de l’habituel ATR 72 ce qui n’est pas pour me déplaire. Et à ce stade je ne pensais pas avoir grand chose à raconter mais notre arrivée à Copenhague méritera qu’on lui accorde un peu d’attention.
Voici le rappel du routing aérien de ce voyage.
Et vous trouverez le récapitulatif de ces vacances aux Etats-Unis en bas de page.
Check-in et parcours au sol
C’est donc en début d’après midi que j’arrive dans ce chef-œuvre architectural qu’est l’aéroport de Goteborg Landvetter.
Direction les comptoirs pour enregistrer ma valise, c’est désert.
Ensuite les contrôles de sécurité avec un fast track que je n’ai jamais connu que vide à Goteborg.
Pour la première fois je verrai les agents faire un peu de zèle et les deux personnes devant moi auront droit à une inspection manuelle de leur sac.
Aucun problème en ce qui me concerne et je me retrouve dans le duty free que je traverse pour rejoindre le salon.
Je ne ferai pas cette fois ci de revue détaillée du salon que j’ai déjà présenté à maintes reprises ici et pas plus tard qu’il y a quelques jours.
Toujours aussi petit et joli et offre de restauration toujours aussi frugale et insuffisante…
J’attendrai et laisserai même passer l’heure de l’embarquement avant de rejoindre la porte, sachant par expérience que le Goteborg-Copenhague ne part jamais à l’heure et que de toute manière vu la taille de l’aéroport il ne faut que deux minutes pour la rejoindre.
Embarquement
Je me rends donc en salle d’embarquement, au bout du terminal.
Sans surprise l’embarquement n’a pas commencé, les agents viennent juste d’arriver et l’avion n’est même pas là.
Flighradar me confirme qu’on partira en retard….et qu’on arrivera en avance.
Exactement ce que j’avais prévu. Il faut savoir que le vol est prévu pour 1h « bloc » mais que sa durée réelle n’est que de 35 minutes en ATR72 ou 25 min en A320, ce qui laisse une belle marge de sécurité en cas de retard.
On est enfin prêts à embarquer et, cette fois, par une passerelle vu qu’on volera sur un A320 Neo et pas l’habituel ATR 72 auquel je suis habitué à d’autres heures de la journée.
Comme c’est de plus en plus en courant en Scandinavie la moitié de l’appareil embarquera par l’arrière avec un escalier extérieur pour gagner du temps.
La cabine
Que du grand classique : sièges en tissus gris du meilleur effet, configuration en 3-3.
Pas de business class en moyen courrier sur SAS et en SAS Plus (premium eco) le siège central n’est pas bloqué.
Comme d’habitude sur les moyens courriers SAS je trouve que l’arrière de l’assise est assez inconfortable et qu’on a presque l’impression d’être assis sur l’armature métallique du siège. Il faut juste trouver la bonne position.
Un siège très fin en mode « planche à repasser » comme le NEK de Lufthansa.
Au niveau des genoux l’espace est correct.
La cabine sera loin d’être pleine et le siège central sera finalement libre sur les 3/4 de la cabine SAS Plus.
Nous sommes rapidement prêts à partir.
Le vol et le service
Nous décollons rapidement, le temps d’admirer un paysage tout à fait typique : nuages, lacs et forêts.
Vu la durée du vol le service commencera rapidement. Sur les vols intra-scandinaves il est réduit à sa plus simple expression. Je prendrai un café le temps de regarder une série.
La descente commencera très vite…25min de vol c’est très court.
Arrivée et débarquement
Après quelques minutes au dessus de la Baltique on se pose sans encombre…
On va se stationner en porte et normalement l’histoire devrai s’arrêter là.
Mais la passerelle tarde à se mettre en place et on attend, on attend. Le pilote nous annonce au bout de 20 minutes que l’on allait débarquer par bus en raison d’un « problème administratif« .
Si le débarquement par bus en raison d’un problème n’est pas quelque chose d’exceptionnel, la raison, elle, me surprend un peu.
On monte donc dans le bus et là on nous amène tout au bout du terminal, au niveau des portes E….qui sont des portes non Schegen. Donc on se retrouvera mélangés aux passagers d’un gros porteur qui venait d’arriver et devrons passer les contrôles d’immigration…
On n’en comprendra jamais la raison.
Et, ensuite, qui connait l’aéroport de Copenhague sait que quand on arrive des portes E et qu’on repart des portes A et B il faut marcher beaucoup et très vite si la correspondance est courte.
En ce qui me concerne j’avais un temps de correspondance assez confortable qui s’est d’un seul coup réduit comme une peau de chagrin. Pas le temps de passer au lounge et j’arriverai en porte d’embarquement juste à l’heure.
Conclusion
Un vol finalement très ordinaire et dont la durée n’est pas propice à une expérience de qualité. Par contre un débarquement assez bizarre qui finalement n’a permis de rejoindre ma prochaine porte d’embarquement qu’au bout d’une heure, et le tout sans aucune explication.
Je ne serais pas surpris d’apprendre que certains ont raté leur vol.
Les articles sur ce voyage aux Etat-Unis
Goteborg-Copenhague sur SAS en SAS Plus en A320 Neo
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Correct
Vol court, prestation frugale et arrivée chaotique.