Ce court vol entre Goteborg et Copenhague a surtout l’occasion de revoler sur un ATR 42 et voir de beaux paysages hivernaux.
A peine arrivé à Goteborg à peine reparti après une très courte nuit. Un vol court jusque Copenhague sur SAS d’où je repartira (et je pense que c’est la review qui vous intéressera le plus) sur Singapore Airlines en Business Class pour Singapour puis Kuala Lumpur.
Pour mémoire voici le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez tous les articles sur ce voyage en Malaisie en bas de page.
Check-in et parcours au sol
J’ai effectué ma réservation sur Singapore Airlines et ce vol est un vol de préacheminement pour Copenhague. La compagnie asiatique offre une fonctionnalité d’auto check-in très appréciable mais pour moi elle ne fonctionnera que pour le vol retour puisqu’à aller j’effectue mon premier vol sur SAS. L’intégration des systèmes d’information reste perfectible. Je devrai donc m’enregistrer à l’aéroport mais puisque j’ai également une valise à enregistrer j’aurais de toute manière dû passer au comptoir.
J’arriverai à l’aéroport plusieurs heures avant l’embarquement, c’est à dire au petit matin. Une ou deux heures de sommeil en plus ne m’auraient pas fait de mal mais vous avez pu lire sur la review de mon Francfort-Goteborg que ma valise a été retardée la veille et que la récupérer avant de repartir a été quelque peu sportif.
Je suis donc arrivé à l’aéroport le plus tôt possible pour trouver quelqu’un capable de me donner accès au local où étaient stockées les valises arrivées tard la veille avant qu’ils ne l’envoient pas coursier à mon hôtel que j’avais quitté…
Toute l’histoire est racontée dans mon article précédent je te tiens à féliciter Lufthansa qui même s’ils sont la cause du retard m’ont parfaitement informé proactivement et ont fait le job et la personne du handler de SAS qui a fermé son guichet pour m’aider à la retrouver et l’enregistrer avant mon départ ce matin !
Je n’ai jamais été aussi content de voir ma valise et ça me change de ces escrocs incompétents de TAP. En théorie je la récupère demain à Kuala Lumpur. En théorie… (et vous verrez dans la review en question que la pratique diffère souvent de la théorie).
Je me dirige donc vers le comptoir d’enregistrement accompagné de ma sauveuse du jour. Vu qu’elle rouvre son guichet à l’occasion je suis premier dans la file d’attente.
Je la remercie encore, on papote pendant qu’elle imprime mon ticket bagage. Elle s’étonne de voir un français vivant en France avec un statut Diamond chez SAS et me remercie… « Je pense pas qu’on en ait beaucoup ». J’en souris.
Je me dirige donc vers les contrôles de sécurité et jette un dernier coup d’oeil à la zone d’enregistrement.
Il n’y a presque personne à cette heure matinale et les contrôles qui sont en général très rapides et conviviaux à Goteborg le sont encore plus cette fois-ci ! Vraiment un des mes aéroports préférés sur ce point.
En attendant l’embarquement je vais me détendre et grignoter quelque chose au salon SAS.
Quelques minutes avant l’embarquement je rejoins ma porte.
Embarquement
J’arrive à l’heure exacte de l’embarquement mais il n’y a aucun agent en porte et les passagers attendent tranquillement assis.
Si aucun retard n’est affiché, Flight Radar m’annonce un retard de 10 minutes. En fait c’est un vol de 30/40 minutes opéré avec un petit appareil rapide à embarquer et la durée annoncée est d’une heure donc ils ont une grosse marge de sécurité, le savent, et visiblement les passagers habitués aussi.
En attendant je regarde le paysage hivernal dehors.
Au moins en Scandinavie on sait gérer les événements hivernaux et deux flocons de neige ne paralysent pas un aéroport. Tout est parfaitement dégagé dès le petit matin.
Notre appareil, un ATR 42, arrive à l’instant.
Il est 9h20, on aurait dû embarquer à 10.
On finit par embarquer par la piste.
Surtout ne pas glisser (n’oubliez pas que faute d’avoir eu ma valise hier je suis encore habillé comme à mon départ de Paris…)
Et je rentre enfin dans l’appareil.
La cabine
Jolis fauteuils en cuir en configuration 2-2.
Je voyage en SAS Plus, qui est la plus haute cabine disponible en moyen courrier sur SAS mais correspond davantage à une premium economy qu’une business class.
Je suis installé dans les derniers rangs. Erreur ? Non. Vu que l’appareil embarque par l’arrière, les clients SAS Plus sont dans les derniers rangs pour embarquer et débarquer en premier.
C’est confirmé par ce paneau.
Consignes de sécurité et menu buy on board sont disposés dans la pochette du siège.
Je regarde les autres passagers qui terminent d’embarquer…
Je vérifie grâce à mon Airtag que mon bagage est bien à bord… tout va bien.
Nous sommes enfin prêts à partir.
Le vol et le service
Nous décollons très rapidement après avoir quitté notre point de stationnement et, bizarrement, sans dégivrage.
L’occasion d’apprécier la campagne locale sous la neige, chose rare à Paris depuis un certain nombre d’années.
On passe enfin au dessus des nuages et on aperçoit le soleil. Mais vu la distance entre les deux villes ça ne durera vraiment pas longtemps.
Le service commence. En moyen courrier sur SAS en Economy on a juste droit à un verre d’eau (sauf les clients Diamond qui ont la boisson de leur choix) et une prestation assez minimale avec une lunchbox est servie en SAS Plus. Aujourd’hui vu la durée du vol on aura juste une boisson. Ca sera un café qui sera…correct.
A peine mon café entamé on repasse sous les nuages… on voit la côte suédoise avant de la quitter.
On survole le bras de mer qui sépare la Suède du Danemark…
Et la nous voici au Danemark.
Atterrissage et arrivée
On se pose très rapidement à Copenhague dans un aéroport où aucune trace de neige ne subsiste et où il pleut. On ira se stationner au large. En passant je devine au loin l’A350 Singapore Airlines que je prendrai dans deux heures.
Malgré le retard au décollage nous sommes à l’heure.
Un bus vient logiquement nous chercher.
La trajet ne sera pas long et me voici dans les couloirs de l’aéroport pour rejoindre le salon SAS.
La suite au prochain épisode.
Le personnel
Qu’en dire sur un vol aussi court ? Rapide et souriant.
Conclusion
Un vol à proprement parler sans histoire et avec un service sur SAS encore plus minimaliste que d’habitude en moyen courrier mais vu la durée du vol c’est relativement logique.
Les articles sur ce voyage en Malaisie
Goteborg-Copenhague sur SAS en SAS Plus
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Correct
Qu'attendre d'un vol aussi court sur une compagnie déjà connue pour la frugalité de son service en moyen courrier ?