Si le service est équivalent à celui d’un vrai vol SAS, ce Boeing 737 Jet Time utilisé entre Copenhague et Paris m’a semblé plus confortable que les Airbus de la major Scandinave.
Dernière ligne droite de ce voyage avec ce vol SAS opéré en wet lease par Jet Time, une compagnie danoise spécialisée dans l’affrètement. Au moins cela apportera un peu de nouveauté, en espérant que le service sera à la hauteur.
Pour mémoire le rappel du routing aérien de ces vacances.
Vous trouverez en bas de page le récapitulatif de ces vacances aux Etats-Unis.
Parcours au sol et embarquement
Un parcours un peu compliqué puisque de manière inexpliqué mon vol en provenance de Goteborg a débarqué en bus et qu’on nous a emmené tout au bout du terminal, en portes E, où on a du passer les contrôles d’immigration avant de pouvoir aller rejoindre nos portes d’embarquement.
Plus de 40 minutes de perdues entre l’attente dans l’avion, le débarquement, le parcours en bus et les contrôles. C’est ce qui a considérablement réduit mon temps de correspondance d’autant plus que le parcours des portes E à Best très long…mais moins pire que si ça avait été au A.
En général j’aime beaucoup traverser cet aéroport et sa zone commerciale que je trouve agréable, jolie et vivante. Mais là au pas de course ça a été davantage un slalom entre les autres passagers.
Et donc pas le temps de passer au lounge cette fois-ci, de toute manière il a déjà été l’objet d’un grand nombre de revues ici.
J’arrive à la porte à peine quelques minutes avant le début de l’embarquement.
Les priorités sont clairement indiquées et on commencera à embarquer à l’heure.
Les passagers de la moitié arrière de la cabine embarqueront comme souvent par la porte arrière en passant par le tarmac afin de gagner du temps.
La cabine
Un peu de nouveauté ici : Jet Time qui opère ce vol utilise des B737 et leur cabine diffère de celle des appareils SAS. On a bien une configuration en 3-3, pas de siège central neutralisé en SAS Plus (premium eco) comme c’est la norme chez SAS mais par contre de jolis sièges en cuir d’un gris assez flatteur.
Ils sont aussi moins fins que les sièges SAS, augurant d’un meilleur confort.
Tou cela est en tout cas fort joli.
Je m’installe et, effectivement, le siège s’avère très agréable. Par contre au niveau de la largeur j’ai l’impression que c’est moins bien que les A320 SAS et qu’avec mon voisin on risque de se frotter les courses.
L’espace pour les jambes est correct mais, étant au premier rang, la cloison m’empêche d’allonger mes jambes comme si j’avais un siège devant moi.
La cabine avec son mood lightening est très agréable.
Pendant ce temps, fonctionnalité très utile, l’application SAS me permet de suivre l’évolution de l’embarquement. Encore plus utile, je pense, pour les passagers en retard ou ceux qui trainent au lounge.
Et nous sommes prêts à partir à l’heure.
Le vol et le service
Nous partons à l’heure et la phase de montée nous donne l’occasion d’admirer le pont de l’Øresund qui relie la Suède au Danemark.
Comme on l’a déjà dit, la SAS Plus n’est pas une business class mais une premium economy et donc la prestation servie à bord est à mi chemin entre une economy et une business class…sachant que sur SAS en moyen courrier les passagers n’ont droit qu’à une boisson et le reste est en buy on board.
Voici le plat du jour : saumon fumé à froid avec une salade de carottes, de brocoli et de haricots dans une vinaigrette au yuzu et au citron vert, de chou kimchi et de mayonnaise au gochujang, garni de graines de sésame grillées.
Pas beaucoup d’originalité : en SAS Plus j’ai toujours du saumon fumé à froid, seul l’accompagnement varie.
Ceci dit c’est bon et frais, ça a beaucoup de goût.
Je ne peux m’empêcher de sourire en pensant au fait qu’après mon diner chez Project la veille je suis encore tombé sur un cuisinier amateur de yuzu…
Je n’ai plus qu’à m’installer confortablement pour profiter de la fin de ce vol. L’avantage d’une prestation légère c’est qu’on a assez de place pour mettre son iPad à côté.
Fin de vol sans histoire et nous commençons notre approche vers Paris.
Descente et arrivée
Atterrissage sans encombre à Roissy et nous roulons vers le très reconnaissable terminal 1.
Ensuite parcours assez pénible jusqu’à la livraison des bagages avec pleins de gens qui bloquent la 2e file sur les tapis roulants et les escaliers mécaniques, empêchant ceux qui veulent aller plus vite d’avancer.
Enfin arrivé je revis un des grands classiques de Roissy : on nous annonce une livraison des bagages 10 minutes plus tard, puis le statut devient « en attente », puis « retardé » et nous ne récupérerons nos valises qu’au bout d’une demi heure.
Tellement habituel que je n’arrive même plus à m’énerver…
L’équipage
Très bon service, personnel très agréable et souriant.
Conclusion
Vol sans histoire, une prestation très correcte, une cabine agréable….et comme toujours l’enfer de la livraison des bagages à Roissy.
Les articles sur ces vacances aux Etats-Unis
Copenhague-Paris sur SAS en SAS Plus (opéré par Jet Time)
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Bien
Prestation correcte et cabine agréable