Il est désormais temps de quitter Stockholm pour rejoindre Copenhague et là pas trop le choix en termes de compagnie aérienne : ça sera sur SAS Scandinavian Airlines que je prendrai pour rejoindre successivement Copenhague, donc, puis Goteborg, escale finale de ce périple scandinave même si comme vous le verrez prochainement l’itinéraire sera légèrement modifié en cours de voyage.
Pour rappel le routing de ce voyage.
Et tous les articles relatifs à ce voyage :
# | Type | Article |
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1 | Hôtel | Moxy Paris CDG (pas d’article, regardez nos anciens articles sur le Moxy Paris CDG) |
2 | Vol | Paris-Zurich – Swiss – Business Class |
3 | Vol | Zurich-Stockholm – Swiss – Business Class |
4 | Hôtel | Miss Clara by Nobis – Stockholm |
5 | Restaurant | Restaurant Nisch – Stockholm |
6 | Restaurant | Restaurant Sturehof – Stockholm |
7 | Vol | Stockholm-Copenhague – SAS – SAS GO (éco) (C’est ici) |
8 | Hôtel | Moxy Copenhague Sydhavnen |
9 | Restaurant | Restaurant The Shrimp Copenhague |
10 | Restaurant | Restaurant Marv&Ben Copenhague |
11 | Salon | Salon SAS Gold à Copenhague |
12 | Vol | Copenhague-Stockholm – SAS – SAS GO (éco) |
13 | Vol | Stockholm-Goteborg – SAS – SAS GO (éco) |
14 | Hôtel | Radisson Blu Scandinavia Goteborg |
15 | Salon | Salon Vinga à Goteborg |
15 | Vol | Goteborg-Zurich – Swiss – Business Class |
16 | Vol | Zurich-Paris – Swiss – Business Class |
Réservation des billets
J’ai réservé mes billets plusieurs mois à l’avance avec deux allers-simples : Stockholm-Copenhague et Copenhague-Goteborg dont nous reparlons plus tard.
Pour les vols moyen-courrier SAS propose deux classes de voyage : SAS Go et Sas Plus. Il n’y a pas de vrai équivalent à la business class sur le moyen courrier.
SAS Go correspond à une classe éco « light » voire low-cost. Aucune prestation n’est fournie à bord autre qu’un café ou un thé. Tout le reste est payant.
SAS Plus vous donne droit à une collation (minimaliste comme vous pouvez le voir sur ce Paris-Copenhague) , à un choix de boissons complet, aux files prioritaires, à l’embarquement prioritaire et aux salons. Ces derniers avantages en font au choix une « éco + » ou une « business – » au choix. Une premium economy quoi…
Je choisirai le SAS Go pour différentes raisons. D’abord la durée du vol. Ensuite le fait que mon statut ayant été prolongé d’un an je n’étais pas dans une logique de course aux miles pour terminer l’année. Enfin parce qu’étant Star Alliance Gold et, à plus forte raison, membre Diamond du programme de fidélité Eurobonus de SAS je bénéficie de toute manière des files prioritaires et de l’accès au salon.
Et s’il me venait l’envie de changer d’avis au dernier moment il existe un mécanisme d’enchères pour se surclasser, sachant qu’en tant de Diamond mes « mises » sont bonifiées de 30%
Bref, j’ai acheté un vol en SAS Go pour Copenhague pour 98 euros.
Enregistrement
Je m’enregistrerai en ligne la veille du vol ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps, la plupart des compagnies imposant un passage à l’enregistrement pour un contrôle physique des documents COVID. Mais aucune contrainte de ce type n’existe pour les vols intra-scandinavie et c’est tant mieux.
Entre temps j’aurai décidé de ne pas participer aux enchères pour un surclassement en SAS Plus que je juge sans intérêt pour ce trajet.
Accès à l’aéroport et parcours au sol
Voyager vers et depuis Stockholm est un vrai plaisir grâce à l’Arlanda Express qui relie la gare centrale à l’aéroport en 20 minutes et dans le plus grand confort.
Une fois arrivé à l’aéroport je rejoins le terminal 5 où, en cette période de pandémie, sont concentrées toutes les opérations de l’aéroport (ce qui ne change pas grand chose pour SAS…).
Devant enregistrer un bagage je me dirige vers le comptoir adéquat et, là, quelle n’est pas ma surprise de voir une file d’attente interminable.
Il y a donc la queue au niveau des comptoirs….
Mais pire encore est ce qui attend le passager avant d’accéder à cette zone !
Mais il existe bien sûr une file prioritaire ! Sauf que le tri entre prioritaire et non prioritaire se fait à l’entrée de la zone d’enregistrement et qu’il n’y a visiblement pas moyen de couper.
C’est totalement inefficace et ramène à quasiment à zéro les bénéfices d’une place en SAS plus !
Un peu plus loin je remarque des...kiosques de « self check-in » qui permettent d’émettre une étiquette bagage afin de déposer ce dernier sur un tapis roulant un peu plus loin. Et ces kioskes sont…totalement inutilisés !
En moins de deux minutes ma valise est étiquetée, je vais la déposer au comptoir automatique situé 10m plus loin et où je serai totalement seul !
Je vous avoue ma perplexité face à la situation et me demande pourquoi les passagers font au bas mot 45 minutes de queue alors qu’ils pourraient enregistrer leurs bagages en 5 min. Méconnaissance du dispositif ? Peur de ne savoir l’utiliser ? Cela restera un grand mystère pour moi.
Bref, soulagé (avec la file d’attente que je voyais se former je commençais à douter de prendre mon vol alors que j’avais une avance confortable), je me dirige le nez au vent vers le contrôle de sécurité.
Le nez au vent puisque, alors que les aéroports étaient, en Suède seul endroit ou le masque était obligatoire, je ne le verrai porté que par 20% des passagers au maximum, ce qui confirme mon expérience de l’automne précédent à Goteborg.
Là, pour le coup, la file prioritaire m’est d’une grande aide car elle me permet de passer devant tout le monde (et vous devinez que la queue était conséquente).
Contrôles passés en 2 minutes, passagers et personnel de l’aéroport sans masque…ça a un air agréable de « monde d’avant ». Je regretterai juste que les zones de dégagement après les contrôles soient si restreintes.
Voilà ce que j’ai évité :
Inutile de trainer et direction le salon, non sans la traversée imposée du duty free.
Le salon SAS Gold à Stockholm
Après une fermeture due au COVID le salon SAS de Stockholm a rouvert, comme tous les salons du seul terminal utilisé me semble-t-il.
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet sachant que je vous l’ai déjà fait visiter juste avant la pandémie.
Juste quelques photos pour vous faire partager son design si agréable.
Par contre l’offre petit déjeuner est toujours aussi limitée. Vivement que je repasse ici en milieu de journée.
Après une attente fort agréable il est donc temps pour moi de me diriger vers la porte d’embarquement.
Embarquement
Je me dirige tranquillement vers la porte. C’est dégagé, on ne se presse pas.
L’embarquement débute et les priorité sont bien respectées…c’est fluide et organisé. Une minute plus tard je suis dans la cabine.
La cabine de l’A320 de SAS
A première vue dès qu’on rentre cela fait assez élégant au niveau des tons. Sobre mais élégant.
Je me dirige vers mon siège.
Ce siège vous rappelle le NEK de Lufthansa ? Exact. Il s’agit du siège Recaro (le BL3520 pour être exact) qui a servi de base au siège Lufthansa que l’on voit encore sur l’essentiel des appareils moyen courriers même s’il est en cours de remplacement par des Geven Essenza que j’ai pu voir sur Austrian 2 semaines plus tôt)
Niveau confort je retrouve donc une expérience connue même si je préfère le cuir du Lufthansa. Confortable, soit, mais ça manque un peu d’épaisseur.
Je serai côté hublot.
Pour en revenir au siège, si je trouve l’ensemble de bon goût, l’inconvénient des sièges clairs est que s’ils renforcent le sentiment d’espace et s’ils se salissent aussi vite que les autres, cela se voit par contre tout le suite. Et la combinaison tissu + clair rend l’usure plus visible également.
Bon rien de catastrophique mais il fallait quand même le noter.
Je ne suis pas au niveau d’une issue de secours mais juste derrière et l’espace pour les jambes est vraiment considérable. Largement de quoi caser mon 1m88 et allonger les jambes.
En 10 minutes tout le monde a embarqué et nous sommes prêts à partir.
Le vol et le service
Pendant que nous repoussons pour gagner la piste, je jette un œil sur le menu du Buy On Board puisque seul thé et café sont gratuits en SAS Go.
A vue de nez l’appareil est plein à 75% en SAS Go et quasiment vide en SAS Plus. Les enchères n’ont visiblement pas trop de succès et pour le coup ils auraient pu surclasser des Diamonds…
On décolle et je vois la campagne suédoise s’éloigner.
Quelques minutes plus tard je vois un beau soleil qui m’avait un peu faussé compagnie lors de mon séjour à Stockholm.
Le service commence et le chariot arrive de l’arrière. Thé ou café ? Je prendrai un café. Je ne suis même pas sûr que l’eau soit gratuite…
C’est très basique mais au moins servi avec le sourire.
En théorie, en tant que membre Diamond, je ne suis pas limité au thé et au café mais je peux demander n’importe quelle boisson…mais comme je voulais un café j’en reste là.
Par le hublot je vois les côtes suédoises s’éloigner et quelques secondes plus tard nous sommes au dessus du Danemark.
Quelques minutes plus tard le charriot repassera pour un second service de boissons. Pas mal pour un produit supposé être basique : je connais des compagnies qui ont un positionnement supérieur en éco moyen courrier mais où il ne faut pas vous attendre à un second service sur un vol court.
Déjà il nous faut nous préparer pour l’atterrissage.
L’équipage SAS
Pas grand chose à dire tant le vol a été court et le service inclus en SAS Go tellement limité qu’il n’a a pas grand chose à évaluer.
Un équipage pro et souriant qui a très bien fait ce qu’il avait à faire.
L’atterrissage et l’arrivée.
La descente commence rapidement et on fait une petite boucle autour de Copenhague.
On se pose sous un grand soleil et un beau ciel bleu. Ca change de Stockholm…
On débarque avec 10 minutes d’avance dans un aéroport de Copenhague que je découvre et que je visiterai plus longuement dans quelques jours en quittant la ville.
En tout cas il a l’air fort agréable.
Direction la livraison des bagages : plus de 15 minutes d’attente. On se croirait à Roissy…et ça n’est pas un compliment !
Mes bagages enfin récupérés je saute dans un taxi et direction mon hôtel !
Conclusion
Après un enregistrement assez chaotique, un bon vol sur SAS. La cabine était agréable et je connaissais la prestation proposée donc n’attendais rien de spécial de ce vol mais le peu qui devait être fait l’a été et avec le sourire. On ne juge pas une expérience dans l’absolu mais par rapport à sa cohérence avec la promesse.
Mais il est surprenant de voir l’écart entre ce que propose SAS en moyen courrier quand on voit ce qu’ils savent faire en long courrier.
Stockholm-Copenhague sur SAS en SAS Go
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Basique
Une prestation minimaliste mais on sait ce qu'on achète. Une cabine agréable et un personnel souriant.