La prestation offerte par SAS en SAS Plus sur ce vol est correcte sans être enthousiasmante mais l’intérêt de ce vol n’était pas là…
Me voici donc encore sur les routes ou plutôt dans les airs avec pour destination finale le Vietnam. Pour m’y rendre j’ai trouvé un excellent prix sur un vol Turkish Airlines au départ de Oslo…et il me fallait donc préalablement me rendre dans la capitale norvégienne.
Voici le routing complet de ce voyage.
Vous trouverez le récapitulatif de tous les articles sur ces vacances au Vietnam en bas de page.
Réservation du billet
Pour ce vol je me suis pas posé trop de questions : ce sera SAS en SAS Plus (premium economy), vu que la compagnie ne propose pas de business class en moyen courrier.
La raison est assez simple : j’étais court pour conserver mon statut Diamond sur le programme de fidélité de la compagnie Scandinave et voyager avec eux me permettait non seulement de scorer des points mais d’en scorer beaucoup vu qu’en tant que Diamond (valable également pour les Gold) j’ai un bonus de points prime et statut de 25% lorsque je vole avec eux.
Un choix purement mercantile mais qui s’avérera payant. Je prendrai même l’option « bio » qui finance l’achat de carburant durable…et rapporte des points au passage. Un peu moins de 400 euros au final pour un vol en 4 segments (aller via Stockholm, retour via Copenhague).
Tout cela vaut bien qu’on accepte de se contenter d’un produit assez moyen.
Enregistrement et parcours au sol
Le trajet vers l’aéroport fut des plus laborieux, l’autoroute étant partiellement fermée pour travaux. Il faudra donc traverser St Denis ce qui fut tout sauf une sinécure et me fera perdre une grosse demi-heure.
Je me rends au comptoir SAS pour enregistrer ma valise. Personne dans la file, me dis que ça va passer comme une lettre à la poste…
Pas de file prioritaire matérialisée mais dans ce contexte cela importe peu.
Je me plante devant une agente qui me regarde et me dis « vous devez aller à une borne pour imprimer vos étiquettes bagage et les coller e revenir ensuite ». Super aimable et super premium et ça ne s’était pas passé comme cela 15 jours plus tôt pour mon vol pour Copenhague. En tout cas ils ne marquent pas de points en termes d’expérience sur ce coup là.
Bref je m’exécute, elle enregistre ma valise et je peux rejoindre mon satellite de départ.
Le parcours au T1 est toujours aussi typique…
Les contrôles de sécurité seront passés en un clin d’œil grâce à la file prioritaire et je me retrouve à ma porte…
SAS n’a plus de salon à Roissy donc c’est ici que j’attendrai.
Embarquement
L’appareil n’arrive qu’à l’heure de l’embarquement théorique et nous embarquerons finalement avec 10 minutes de retard, ce qui ne sera qu’un moindre mal. Les priorités seront bien sûr parfaitement respectées.
Tout cela pour être coincés encore quelques minutes dans la passerelle…
Et voilà, on peut enfin entrer dans l’avion.
La cabine
On retrouve la cabine moyen courrier habituelle de SAS sur cet A320Neo.
Configuration en 3-3, pas de séparation entre SAS Go (economy) et SAS Plus et pas de neutralisation du siège du milieu en SAS Plus.
Le siège est encore plus fin que le NEK de Lufthansa c’est dire…
Pas inconfortable du tout mais je ne passerais pas 4h dedans.
L’espace pour les jambes est très confortable au rang 1 même s’il n’y pas de siège devant pour étendre ses jambes dessous.
Le vol et le service
Pendant que l’embarquement se poursuit un Jet Time vient se garer à côté de nous. C’est une compagnie Danoise que SAS utilise en wet lease et que j’ai pris il y a quelques jours de cela en rentrant de Copenhague. Au moins aussi bien que du SAS…
Finalement la cabine n’est pas pleine et les sièges centraux seront vides en SAS Plus. Une bonne nouvelle.
On ne rattrapera pas nos 10 minutes de retard et nous partirons donc…avec 10 minutes de retard.
Au revoir Roissy…
Le service commence assez rapidement. En SAS Plus on a droit à une lunchbox alors que les SAS Go se contentent de buy on board.
Comme dans 100% de mes vols en SAS plus ca sera du saumon. Plus précisément du saumon au fenouil, avec des pommes de terre dans une vinaigrette crémeuse à l’aneth et à la moutarde. Concombre Yung mariné avec des feuilles de cassis et une crème d’huile de colza pressée à froid.
Ca n’était pas mauvais du tout, avec beaucoup de goût même si les pommes de terres étaient peut être un peu lourdes…
Ca ne vaut pas une bonne prestation business class mais pour une premium eco c’est très correct.
Me voici installé pour tuer le temps jusqu’à l’arrivée.
Les terres suédoises apparaissent peu à peu et on se prépare à la descente.
Descente et arrivée
Rien ne ressemble plus à un paysage suédois qu’un autre paysage suédois : lacs et verdure.
Après un roulage assez court nous irons nous garer à notre point de parking.
Il est temps pour moi de rejoindre le salon pour patienter jusqu’à mon vol pour Oslo.
Le service
Pas grand chose à en dire. Aimable et efficace.
Conclusion
Un vol pas désagréable du tout mais surtout très utilitaire. A la fin je ne repars qu’avec une question : leur arrive-t-il de servir autre chose que du saumon ?
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Une bonne prestation mais pas de quoi s'enthousiasmer non plus