Un bon vol sur Turkish Airlines entre Istanbul et Saigon même si ça n’est pas le meilleur que j’ai eu avec eux. Par contre le gros retard au départ a détérioré l’expérience globale.
Ce vol était originellement prévu à 2h50 du matin, puis a été d’abord annoncé retardé à 6h25 et n’est parti qu’à 6h40. Un retard annoncé en avance ce qui a fait que j’ai pu m’organiser sans avoir à attendre en porte même si ces 6h passées au salon Miles&Smiles de Turkish Airlines ont été plutôt fatigantes même si j’ai pu dormir un peu.
Cela a bien sûr eu un impact aussi bien sur mon état de forme que sur le service et au final sur l’expérience globale.
Pour mémoire voici le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page le récapitulatif des articles sur ces vacances au Vietnam.
Parcours au sol
Je ne reviendrai pas sur mon expérience au lounge Turkish Airlines dont je vous ai déjà parlé.
Vu les distances à parcourir dans cet aéroport je quitte le salon une bonne vingtaine de minutes avant l’heure théorique d’embarquement. Déjà parce ma porte est tout au bout du terminal et ensuite parce qu’après 6h au lounge j’ai juste envie de me dégourdir les jambes.
Il n’est pas encore 6h00 du matin mais l’aéroport est déjà très animé.
Les interminables couloirs qui mènent à ma porte d’embarquement.
Et me voici en porte. Il y a déjà beaucoup de monde ce qui est logique vu que le vol aurait du partir 4h plus tôt.
Les agents sont en place derrière le comptoir mais les files ne sont pas encore matérialisées et rien dans leur attitude ne présage d’un embarquement dans les prochaines minutes.
Un agent Turkish Airlines arrive et distribue boissons et sandwiches aux passagers. Bonne initiative de la part de la compagnie mais je pense que les gens auraient peut être aimé les avoir plus tôt.
Le sandwich sera de toute manière infect.
Je jette un œil dehors et je vois un A330 à la place de l’A350 que j’attendais. Un passager néerlandais à coté de moi s’en émeut aussi car ça n’est pas du tout la même cabine à l’intérieur. Un changement d’appareil qui justifie le retard ?
Finalement tout ira bien : c’est l’appareil de la porte d’à côté et notre A350 est bien là mais dans un angle mort.
Embarquement
Les agents commencent enfin à mettre les files en place et, sans surprises, les passagers se ruent vers la zone d’attente. Moins d’empressement du côté de la file business class/prioritaire mais nous sommes beaucoup moins nombreux.
Le personnel passe dans les files pour faire un pré-contrôle des passeports et des visas pour les passagers concernés. En ce qui me concerne, en tant que citoyen français, j’ai droit à un visa de 45 jours qui sera établi à l’immigration à l’arrivée sans aucune paperasse ni formalité.
Après 35 minutes d’une longue attente debout on fini par embarquer et je suis le premier à accéder à la cabine.
La cabine
Les A350 de Turkish Airlines sont équipés en business class du siège Symphony de STELIA Aerospace. Une vieille connaissance car c’est le même qui équipe leurs B787 et que j’avais déjà découvert à l’occasion d’un vol entre Istanbul et Mexico. C’est également le siège que vous retrouverez sur les B787 régionaux de Singapore Airlines, ici entre Singapour et Bali.
Configuration en 1-2-1, staggered ce qui signifie qu’un rang sur deux a des sièges proches de l’allée et l’autre des sièges plus isolés offrant plus d’intimité. Le siège se transforme bien sûr en un lit full flat.
Un des reproches que je fais à ce siège, toutefois, est que comme vous pouvez le voir un certain nombre de hublots sont totalement cachés par le siège et donc peu utilisables.
Espace pour les jambes tout à fait correct.
Sur le côté les commandes du siège, tactiles, et la télécommande.
Au dessus de la console se trouve un espace de rangement dans lequel est situé une prise de courant ainsi qu’une prise USB.
Notez que le rangement peut se verrouiller avec un code.
La tablette est de très bonne taille.
La liseuses avec les commandes d’éclairage.
Les accessoires sont déjà en place. Une couverture était posée sur le sièges mais une seconde, plus confortable, nous sera distribuée pour la nuit.
La trousse de l’amenity kit.
Et son contenu, assez complet.
Le fournisseur a changé depuis mon dernier vol il y a deux ans, c’était du Versace à l’époque.
Les écouteurs à réducteur de bruit.
Turkish Airlines est une des rares compagnies à ma connaissance à fournir des pantoufles en business class.
Plus premium et de meilleur qualité que lors de mon dernier vol avec eux.
Au final un siège confortable avec un niveau d’isolation tout à fait acceptable.
Le vol et le service
Les menus nous sont distribués au sol.
Des boissons de bienvenue, non alcoolisées, sont distribuées.
Les commandes pour le repas seront prises au sol.
Alors que l’embarquement se termine je remarque que les publicités HSBC qui ornaient les portes ont été remplacées par celles d’un acteur local spécialisé dans les cryptomonnaies.
Nous sommes enfin prêts à partir.
Pour une fois le roulage sera court et nous décollerons rapidement.
Une belle vue offerte par la caméra de queue.
Il est plus de 7h du matin et nous allons donc commencer le diner puisque ce vol était initialement prévu à 2h50 du matin.
On nous apporte d’abord un oshibori chaud puis des boissons.
On nous demande quand on désire manger vu que désormais le service sur Turkish Airlines est « on demand ». Je préfère diner tout de suite pour pouvoir enfin dormir ensuite.
La table est ensuite (joliment) dressée et l’entrée servie. J’ai pris le carpaccio de saumon fumé et salade de céleri-rave aux crevettes.
Le saumon est très bon mais je me demande ce que le céleri vient faire là dedans.
Les crevettes sont excellentes et le mariage avec les câpres est parfait.
En plat je prendrai le bar sauvage grillé, légumes méditerranéens, mousseline de céleri-rave, beurre d’émon aux câpres.
Le poisson est bon mais peut être un peu sec, la purée délicieuse et les légumes très bons.
En dessert ce sera les crêpes aux abricots avec sauce au chocolat chaud.
Excellent.
Je terminerai avec un café et un cognac.
Au final un excellent repas, mais je regrette un peu ce service accéléré sans le passage du traditionnel chariot d’entrées et de dessert. Mais c’est néanmoins compréhensible : avec plus de 3h de retard les passagers voulaient dormir et le protocole adéquat adopté.
L’équipage passera ensuite installer des sur matelas, distribuer des couvertures et mettre des taies sur les coussins.
Il est grand temps d’aller me coucher, non sans avoir inspecté les toilettes.
Globalement bien entretenues et il y règne une odeur très agréable grâce à ce parfum d’intérieur.
Je dormirai très bien même si, lorsque j’étais sur le coté, mes genoux tapaient un peu dans le siège. Moins confortable et spacieux que mon récent vol entre Chicago et Stockholm sur SAS.
Je me réveille à 4h de l’arrivée. Nous sommes hauts (39 000 pieds), aucun membre d’équipage n’est visible en cabine et contrairement à mon souvenir de vols précédents il n’y a pas de snacks en libre service.
La cabine est doucement rallumée 2h15 avant l’arrivée.
Je me fais un petit replay de notre vol.
Le service du petit déjeuner commence.
Sélection de fromages et de dinde fumée, « acuka » à l’anatolienne, pâte à tartiner épicée à la tomate et au poivre, nid d’abeille d’Erzincan, crème coagulée « Kaymak » d’Afyon
Les fruits seront moyennement sucrés et le yaourt correct.
Puis un wrap avec œuf et « sucuk » croustillant, sauce au fromage et tomates.
Au nez c’est fumé et un peu épicé. Le plat est composé de légumes avec un curry pas épicé et d’un wrap au fromage fondu.
Succulent !
Il est temps de commencer notre descente.
On nous distribue un oshibori qui sera tiède et sec. Pas agréable.
Au fait je ne vous ai pas parlé du Wifi. Je l’ai très peu utilisé. Sachez qu’il est offert aux passagers business mais avec un forfait de 1Go qu’on peut consommer très rapidement si on y prend pas garde. Un peu pingre.
Le service
Bien mais je suis moins fan du protocole accéléré qui a remplacé le service normal avec passage du chariot et du cuisinier. Le personnel a totalement disparu de la circulation après la première prestation.
Bien mais j’ai encore en tête mon récent vol sur SAS et c’est globalement un cran en desssous.
Descente et arrivée
Nous commençons notre descente et finalement Saigon apparait sous nos yeux.
Nous débarquons et après un peu de marche dans des couloirs déserts je suis un des premiers à arriver devant des guichets d’immigration vides mais ne ne resteront pas longtemps.
L’agent regarde mon passeport et 2 secondes plus tard j’ai un tampon et un visa de 45 jours sans avoir eu à remplir le moindre document.
Ma valise sera déjà sur le tapis à bagages quand j’arriverai. Impressionnant !
Je n’ai plus qu’à passer la douane où tous les bagages sont scannés. Alors que j’allais m’insérer dans la queue avec les deux néerlandais avec qui j’avais sympathisé lors de l’embarquement un agent nous regarde et s’approche de nous pour nous dire de couper la file et de passer sans scan des bagages.
Mes « amis » néerlandais me feront une remarque qui confirme mon expérience : quand vous êtes habillés « normalement » (pantalon, veste), avec un sac à ordinateur vous n’êtes pas traités pareil qu’en short et t-shirt avec des tongs et un sac à dos.
15 minutes après être sorti de l’avion je suis dehors et je commande mon Grab (le Uber local).
Conclusion
Globalement un bon vol même si le protocole de service était moins bien que d’habitude et le poisson que j’ai pris en plat décevant. Le personnel n’était pas très présent non plus. Un bon vol néanmoins mais un peu en dessous de mes autres expériences en vol sur Turkish Airlines.
Rien de grâve mais quelques jours après un excellent vol en business class sur SAS la comparaison n’est, pour une fois, pas tellement à l’avantage de la compagnie Turque.
Et puis le retard (plus de 3h) a rendu la correspondance à Istanbul fatigante, le vol moins agréable vu l’état de fatigue des passagers à l’embarquement et m’a un peu fait perdre ma première soirée à Saigon. Heureusement que je n’avais pas de vol en self-connect à mon arrivée.
Et bien sûr j’ai fait une demande d’indemnisation sur le fondement de l’UE261….Et cette histoire fera l’objet d’un article spécifique. Mais si je vous dis cela vou devez deviner que ça n’a pas été une partie de plaisir.
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Rapport Expérience / Prix
Bien
Globalement un