Un vol agréable, comme d’habitude avec Turkish Airlines en business class entre Oslo et Istanbul même si je trouve que par le passé j’ai eu de meilleures prestations.
Voici enfin le début des choses sérieuses et après quelques vols de « pré-positionnement » entre la France et la Norvège me voilà enfin en route pour ma destination finale, Saigon, avec une correspondance à Istanbul.
Pour rappel voici le routing aérien de ces vacances.
Vous trouverez le récapitulatif des articles sur ces vacances au Vietnam en bas de page.
Enregistrement et parcours au sol
J’ai pu m’enregistrer en ligne de bout en bout la veille de mon départ, ce qui ne m’arrive pas si souvent que ça avec Turkish Airlines. N’ayant pu bénéficier d’un late check-out au Radisson Blu Oslo Airport je quitte donc ma chambre à midi.
Je n’ai qu’une rue à traverser et me voici dans le terminal.
Mon vol est à 18h mais pas moyen de faire autrement.
Turkish Airlines a ses propres comptoirs d’enregistrement situés tout au bout du terminal. Lorsque j’arrive ils sont en train d’enregistrer le vol de 14h00 (Turkish Airlines opère 3 rotations quotidiennes entre Istanbul et Oslo).
A Oslo le handling de la compagnie turque est opéré par SAS ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Je me présente au comptoir et l’agente SAS me dit
- « ah vous partez sur le 18h…là on enregistre le 14h00… je peux vous enregistrer mais votre valise va être mise à l’écart et…il y a un risque. Je serais vous je reviendrais à 15h00« .
Vu les déboires que j’ai pu avoir avec des valises enregistrées ces derniers temps je ne me le fais pas dire deux fois et fais confiance à l’agente qui à l’air de bien connaitre son affaire.
Moralité je me retrouve à avoir plus de 3 heures à tuer landside, avec ma valise.
Je me lance donc dans une exploration de cet aéroport que je découvre.
C’est lumineux et chaleureux…
Il y a visiblement des travaux…En arrière plan, en hauteur, c’est le salon SAS.
Un coup d’oeil au tableau des départs pour analyser le trafic…
Si Oslo est considérée comme un des trois hubs de SAS cela n’a rien à voir avec Stockholm et encore moins Copenhague. En matière de long courrier je vois un Newark (SAS), un Dubai (Emirates, un Doha (Qatar Airways) et un Fort Lauderdale (Norse). S’y ajoute un Ethiopian Airlines mais qui part pour Stockholm en 5e liberté avant probablement de rejoindre Addis-Abeba.
Si l’endroit est très agréable il n’y a presque rien à part un Starbucks pour s’installer pour attendre.
Je vais prendre un peu l’air à l’extérieur pour profiter de ce grand soleil en espérant qu’il fasse le même temps à mon retour car je resterai le week end afin de visiter Oslo.
Le temps passe mais pas assez vite à mon goût. Je descend donc au niveau des arrivées où je me souviens avoir vu des restaurants la veille.
A priori le norvégien n’est pas compliqué à comprendre…
Un Burger King, un restaurant japonais, une pizerria…. je finirai par m’installer à la terrasse extérieure de la pizzeria pour profiter du soleil en savourant quelques bières locales.
TripIt me signale que nous serons en retard. Pas de soucis j’ai un peu plus de 3h d’escale à Istanbul qui deviennent 2h50.
Au final ça sera beaucoup plus long mais c’est une autre histoire que je vous raconterai en temps utiles.
Il est enfin temps d’aller m’enregistrer après plus 3 heures d’une attente…passionnante. Heureusement la bière était excellente.
Personne dans la file d’attente business class, j’enregistre ma valise en 2 minutes.
Direction les contrôles de sureté.
Passage très rapide avec le Fast Track. Chose intelligente, tous les bagages qui « posent question » partent à un second agent qui fait un screening approfondi. Ca évite de ralentir la file et de demander aux gens d’ouvrir leurs sacs.
Maintenant direction le lounge.
Un premier salon SAS se trouve tout de suite après le contrôle mais il s’agit d’un salon domestique. Il faut savoir que la Norvège ne fait pas partie de l’UE donc l’aéroport est scindé en deux parties : une partie domestique et une partie internationale, elle même divisée en Schengen (sans contrôle de passeport) et non Schengen (avec immigration) vu qu’il existe un accord sur la libre circulation des personnes avec l’UE mais pas sur les marchandises.
Je me rend donc en zone internationale.
Dès que je passe les portes de séparation un énorme duty free m’attend et ensuite pleins de boutiques dans une zone commerciale très agréable.
Pour les amateurs de saumon…on est en Norvège après tout.
J’arrive enfin au salon…
D’abord un « OSL Lounge » pour toutes les compagnies hors SAS et Star Alliance (excepté Ethiopian).
Et de l’autre côté les salons SAS business et Gold. J’irai au salon SAS Gold que je vous ai présenté dernièrement.
Je quitterai le salon un peu avant l’heure d’embarquement car je dois passer l’immigration pour rejoindre la zone non-Schengen.
Contrairement aux apparences cela ira très vite et je rejoins ma porte d’embarquement.
Embarquement
L’appareil est déjà là.
Les cartes d’embarquement sont contrôlées avant l’entrée dans le salon d’embarquement.
La file business class vide me permettra de doubler tout le monde et d’y rentrer sans attente.
Une zone de la salle est délimitée pour les passagers business class et Star Alliance Gold.
L’embarquement commence à l’heure exacte et grâce à cette zone séparée les priorités d’embarquement seront strictement respectées.
La cabine business class de l’A321 Neo de Turkish Airlines
Il s’agit de la nouvelle cabine business class moyen courrier de Turkish Airlines que j’avais déjà pu découvrir entre Goteborg et Istanbul.
Contrairement aux autres compagnie européennes dont la cabine business est la même que l’economy avec simplement le siège du milieu neutralisé, Turkish Airlines propose une configuration en 2-2 avec un siège de type recliner.
Je suis en 2A, côté hublot.
L’espace pour les jambes est très confortable.
L’écran est de qualité et de bonne taille.
Je ne vous en dirai pas plus sur l’IFE que je n’utiliserai pas, préférant le stock de films et de séries que j’ai dans mon iPad.
La télécommande est des plus classiques.
La tablette est logée dans l’accoudoir.
De l’autre côté les commandes du siège (mécanique, pas électrique) et le casque.
On trouve aussi des prises de courant et prise USB.
Un siège qui s’avérera très confortable même si je regrette un peu le coté lounge et cosy de leur ancienne cabine.
Le vol et le service
A peine installé on me propose un choix de boissons de bienvenue (non alcoolisées).
Les menus sont distribués rapidement.
Les commandes des boissons et des plats seront faites au sol.
Nous sommes enfin prêts à partir.
Pendant le roulage on diffusera les consignes de sécurité. Une fois en turque, une fois en anglais…à la fin c’est assez long et pénible.
Visiblement il y a une version spécifique de la vidéo pour la business class.
Enfin prêts au décollage.
Nous disons au revoir à la campagne norvégienne et perçons la légère couche nuageuse.
On nous distribue des oshiboris chauds et les entrées arrivent peu de temps après, avec une salade, du fromage et le dessert.
J’ai choisi le mezze.
C’est bon mais j’ai connu des mezzés plus gouteux sur cette compagnie. Le plat à droite était un peu lourd par contre.
Ensuite j’ai pris le « Islim Kebab », sauce tomate maison lentement rôtie, riz beurré.
La viande est bonne, le riz très bien cuit mais les légumes manquent de goût. Une fois tout cela mélangé c’est bon mais par rapport à mes repas précédents sur Turkish Airlines je reste quand même sur ma faim.
Pour finir les fromages seront corrects et le gâteau au chocolat bon et léger.
Je commanderai un thé et une eau gazeuse ensuite. Le thé arrivera immédiatement mais l’hôtesse oubliera l’eau. Au bout de quelques minutes je demande à sa collègue…qui s’en va vaquer dans le galley, continue son travail et…ne m’apportera pas mon verre. Je redemande à la première, un peu excédé et mon eau arrivera finalement à la troisième tentative. Elle s’excusera en me disant qu’elles ne s’étaient pas comprises.
Le genre de bug auquel je ne suis pas trop habitué sur cette compagnie.
Le vol se poursuivra sans histoire…
Le personnel ne sera pas trop visible en cabine lors des deux dernières heures de vol.
Service
Personnel agréable mais des oublis et peu de présence en cabine après le service principal.
Arrivée et débarquement
L’approche est l’occasion de faire de belles photos d’Istanbul et ses environs.
L’atterrissage sera un peu brutal mais pour une fois le roulage jusqu’au terminal ne sera pas trop long. L’équipage nous gratifie de l’habituelle annonce « welcome to Isanbul, the meeting point of the world ».
On débarque dans des couloirs vides et c’est parti pour une longe marche pour repasser les contrôles de sécurité (probablement parce que la Norvège est hors UE).
Par acquit de conscience je regarde le tableau des départs et là….
Je vois que mon vol pour Saigon originellement prévu à 2h50 partira à 6h25 !
J’avais déjà du temps devant moi, je n’ai désormais plus aucune raison de me presser.
Il n’y aura presque personne aux contrôles de sécurité et je rejoindrai rapidement le parcours de correspondance.
Et voilà ! L’histoire de cette longue correspondance et du vol vers Saigon au prochain numéro.
Conclusion
Un vol assez agréable même si Turkish Airlines m’a habitué à beaucoup mieux tant en termes de nourriture que, surtout de service. Mais c’est mieux que la plupart des compagnies européennes en moyen courrier.
Pas mon meilleur vol sur Turkish Airlines tout de même.
Quant au retard du prochain vol…et bien c’est l’histoire du prochain vol.
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Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Bien
Un vol agréable mais Turkish Airlines peut mieux faire en termes de nourriture et de service.