Suite de mon périple pour assister à un mariage en Thaïlande avec un vol en Business Class sur Turkish Airlines entre Istanbul et Phuket.
- Enregistrement et parcours au sol à Istanbul
- Embarquement à Istanbul
- La cabine Business de Turkish Airlines
- Le vol et le service Business de Turkish Airlines
- L’équipage Turkish Airlines
- Arrivée et débarquement à Phuket
- Avis
Enregistrement et parcours au sol à Istanbul
Ayant récupéré mes cartes d’embarquement à Stockholm qui était ma ville de départ je n’ai pas eu à m’en préoccuper à Istanbul et j’ai pu tranquillement rejoindre le salon Business en attendant ma correspondance.
Comme d’habitude à Istanbul il faut marcher longuement dans les terminaux que ce soit pour rejoindre le salon, aller au duty free ou rejoindre sa porte d’embarquement.
C’est long mais l’aéroport est tellement beau et agréable qu’on y prendrait presque du plaisir. De plus étant conçu pour absorber beaucoup plus de passagers qu’il n’en accueille aujourd’hui on est au large même aux heures de pointe.
Après mon séjour au salon rebelotte dans les longs couloirs des terminaux…
Et me voici enfin arrivé à ma porte.
Embarquement à Istanbul
Ca ne se presse pas en porte d’embarquement et tout le monde attend tranquillement.
Au bout d’un moment certains passagers commencent à se presser vers la porte, s’étonnant que l’embarquement n’ait pas commencé. C’est logique : l’heure d’embarquement mentionnée sur les cartes d’embarquement chez Turkish Airlines (à Istanbul en tout cas) ne correspond que rarement à l’heure d’embarquement effectif. Ainsi ainsi est supposé arriver en porte 1h avant le départ alors que l’embarquement ne commence en général que 30 minutes avant. Quand on sait on ne se presse pas, quand ne sait pas on attend…
La porte n’est d’ailleurs toujours pas prête…
On finit par installer la signalétique d’embarquement.
L’embarquement est enfin lancé, les priorités d’embarquement (la business et les Star Alliance Gold d’abord) et je rentre dans l’appareil juste après une famille.
Le « sac à chaussures » et la couverture sont déjà en place.
La couverture n’est pas d’un esthétisme fou.
On nous distribue la trousse de confort. Chez Turkish Airlines c’est du Versace.
Les produits sont de qualité mais le contenu fait quand même « cheap » pour une business.
On notera le sticker à coller sur son siège selon qu’on veuille ou non être dérangé.
Les casques à réduction de bruit sont distribués.
Un cocktail de bienvenue sans alcool est proposé. Pour moi ce sera comme d’habitude sur Turkish Airlines un « menthe citron ».
On nous amène les menus et les commandes seront prises avant le décollage pour nous servir au plus vite…mais ça on en reparlera plus tard.
Voilà, on est prêts à partir.
Diffusion des consignes de sécurité…on est revenu sur quelque chose de plus classique après les fameuses « Lego 2 » sympas au début mais vite insupportables si on multiplie les vols sur Turkish ce qui a été mon cas cette année.
Et après un long, très long roulage (typique à Istanbul), on décolle enfin.
La cabine Business de Turkish Airlines
On retrouve la cabine « habituelle » de Turkish Airlines sur ses bicouloirs avec une configuration en 2-2-2 sur les A330 et 2-3-2 sur les B777 plus larges.
Alors bien sûr une configuration en 2-2-2 ne correspond pas aux standards du moment où il est de plus en plus rare d’avoir un voisin quand on a un hublot. Elle est d’ailleurs abandonnée sur les nouveaux 787 de la flotte qui adoptent les mêmes sièges que Singapore Airlines sur sa Business Class « régionale ».
Mais un des avantages de cette cabine c’est l’impression d’espace qu’elle donne. En effet contrairement à la plupart des cabines business où l’on allonge ses jambes sous le siège de devant ce qui fait qu’on peut être assez très proche de son dossier, ici le siège s’allonge jusqu’à toucher le siège de devant donc il est beaucoup plus loin.
Mais on verra plus tard que cette impression est en partie une illusion.
Vous remarquez aussi mais on en reparlera également plus tard qu’il y a une promiscuité inhabituelle dans cette classe de voyage avec son voisin quand bien même une petite mini séparation rétractable peut être mise en place.
En passant, la commande du siège n’est pas des plus pratiques ni compréhensible.
Le siège est aussi limité en rangement : un espace sous l’ottoman pour ranger ses chaussures voire un petit sac, un rangement minimaliste dans le séparateur central qui devient difficilement accessible quand le siège est allongé….et c’est tout.
Le vol et le service Business de Turkish Airlines
A peine l’altitude requise est elle atteinte que le service commence. On commence par l’apéritif.
La vodka tonic est moyennement dosée (rare sur Turkish Airlines) et est accompagné de quelques amuseuses gueule un peu secs. Heureusement de délicieux canapés arrivent rapidement.
Puis arrive le dressage de la table. Sur Turkish en business tout se fait au chariot et ça a une autre classe.
Un très beau dressage.
On remarquera le recipient en tissu pour garder le pain au chaud et la petite chandelle qui apporte un peu de charme à la table. Le beurre est servi dans une coupelle et pas dans son emballage comme on peut encore le voir sur d’autres compagnies même si ça devient heureusement rare.
Voici le menu qui a été distribué avant le décollage.
Le menu du petit déjeuner a été distribué en même temps. Les choix seront collectés à la fin du diner, là aussi pour un service plus rapide et fluide le matin. Swiss fait pareil ainsi que de nombreux autres, je me demande pourquoi ça n’est pourtant pas une pratique généralisée.
Les entrées arrivent, bien entendu sur chariot. Vraiment une autre classe qu’un service au trolley. On ne choisit pas une entrée mais on peut demander tout ce que l’on veut et l’assiette est dressée devant vous.
Et voilà le travail !
C’est beau, c’est bon, ça a beaucoup de goût et c’est servi avec le sourire et une grande attention, en terminant par un « bon appétit » en français.
Ensuite j’ai choisi la papillote de poisson. Si, logiquement, les entrées sont servies progressivement rangée après rangée, pour le plat on vous l’apporte quand vous êtes prêts (vu qu’il a été commandé auparavant). Donc une fois l’entrée passée le rythme du service est personnalisé, passager par passager, chacun en fonction de son rythme.
C’est simple et bien présenté.
Encore une fois c’est très bon et les quantités sont très correctes même si j’aurais peut être aimé un accompagnement plus copieux.
En dessert je prendrai la boule de chocolat à la mangue. Encore une fois une présentation très sobre.
Et bien…c’est délicieux.
Un thé et un cognac pour finir…
Désormais préférant ma propre bibliothèque de films à cette proposée en vol, je m’installe tranquillement avec mon iPad.
La cabine passe peu à peu en configuration nuit. Je ne suis pas fan des couleurs. Un membre de l’équipage restera assez longtemps à officier au bar avant de le dresser en mode « libre service » pour la nuit.
Je passe le siège en position lit et, Ô surprise, contrairement à ce que les impressions visuelles laissent supposer, on n’a pas tant de place que ça.
Du long de mon 1m88 je touche le siège de devant. Heureusement je n’ai pas de voisin donc naturellement je me mets en biais et vais occuper une partie de l’espace vital du siège d’à côté.
L’absence de séparation rend la chose très simple, tellement simple que je n’ai aucun doute sur le fait qu’on puisse le faire même inconsciemment lorsqu’on dort. Ce qui peut devenir assez gênant voire incommodant lorsqu’on a un voisin.
Au petit matin le rallumage de la cabine sera assez violent en passant d’un seul coup du noir absolu à un blanc vif.
J’avais précisé ne pas vouloir de petit déjeuner mais on m’apportera quand même un plateau minimal que je ne toucherai pas à l’exception du thé.
Je ne suis pas un adepte du petit déjeuner et je n’étais pas de plus convaincu par la carte proposée.
Encore une petite heure et on sera à Phuket.
L’équipage Turkish Airlines
L’équipage a été fidèle à la réputation de la compagnie : très stylé, professionnel et aimable.
Par contre je fais souvent le reproche aux équipages Turkish Airlines de rapidement disparaitre après le service pour ne réapparaitre que peu de temps avant l’arrivée et ce en économie comme en business.
Cette fois-ci ça n’a pas été le cas, une personne étant resté officier au bar longtemps après la fin du diner. Mais s’agissant d’un vol de nuit (mon 1er sur Turkish Airlines) c’est quelque chose qui se remarque et ressens moins que sur un vol de jour.
Arrivée et débarquement à Phuket
On se prépare à l’atterrissage…
Les terres thailandaises se présentent bientôt sous l’appareil.
Après un atterrissage tout en douceur on roule pour aller se garer à côté d’un B777 Aeroflot.
Les contrôles de police se passent très rapidement ainsi que la douane où visiblement on opère beaucoup au faciès : avec ma veste, mon bagage cabine et mon ordinateur on me fait signe de passer avec un grand sourire alors que tout ce qui ressemble à un backpacker ou un groupe de jeunes débarquant quasiment en tenue de plage a droit à un screening aux rayons X.
Et me voilà dehors où la voiture envoyée par mon hôtel m’attend. Mais ça on en parlera dans autre review.
Mon avis
Un excellent vol si l’on s’en tient au service, au personnel et au diner même si on peut trouver à redire sur le siège. Mais comme souvent la qualité du service fait oublier un siège « moyen » alors que l’inverse est rarement vrai.
Pour mémoire mon routing :
- Paris-Francfort : Lufthansa Business Class A320 (Pas de report)
- Francfort-Stockholm : Lufthansa Business Class A320 (Pas de report)
- Stockholm-Istanbul : Turkish Airlines Business Class A321
- Istanbul-Phuket : Turkish Airlines Business Class A330 (C’est ici)
- Phuket- Istanbul : Turkish Airlines Business Class A330
- Istanbul-Goteborg :Turkish Airlines Business Class B737
- Goteborg-Francfort : Lufthansa Business Class A320 (Pas de report)
- Francfort-Paris : Lufthansa Business Class A320Neo (Pas de report)
Turkish Airlines Business Class entre Istanbul et Phuket sur A333
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Très bien
Même si la cabine n'est pas au standards du moment le service est, lui, de très haut niveau.