Ce long périple qui m’a mené au Mexique en passant par la Suède et la Turquie touche à sa fin et il est justement temps de rentrer à Goteborg, ville de départ de mon parcours sur Turkish Airlines.
Pour rappel le routing de ce voyage.
Et les articles relatifs à ce voyage
Parcours au sol et salon
Si un des reproches communément faits au nouvel aéroport d’Istanbul est qu’on y marche beaucoup, il faut reconnaitre qu’il est superbe.
Le salon business étant toujours fermé je me dirige au salon Miles&Smiles de Turkish Airlines.
Toujours aussi agréable mais beaucoup moins rempli que lors de mon dernier passage alors que je partais pour Mexico.
Le temps d’une petite collation et de me reposer un peu il est déjà l’heure de retraverser l’aéroport dans l’autre sens afin de prendre mon vol pour Goteborg.
L’embarquement
Je suis toujours surpris de voir le taux de remplissage des vols au départ d’Istanbul pour Goteborg. La zone d’attente est déjà bien remplie.
Les passeports et les documents sanitaires sont vérifiés avant le début de l’embarquement.
L’embarquement peut alors débuter dans le strict respect des priorités : la business class embarque donc en premier et sans qu’il n’y ait de pagaille dans les files d’attente.
La cabine business de l’A321 de Turkish Airlines
Cet A321 dispose de l’ancienne cabine moyen courrier de Turkish Airlines, à l’inverse de mon vol aller où j’avais pu découvrir la nouvelle.
Chacun ses gouts mais j’apprécie le côté cosy de ce siège qui fait vraiment « salon » et est très confortable.
On a tout ce qu’il faut pour recharger ses appareils.
Le siège, un « recliner » bien entendu, se règle facilement.
La télécommande de l’IFE, elle, fait bien son age.
Tablettes et écran sont logés dans l’accoudoir.
Et la raison pour laquelle je suis fan de cette cabine : l’espace pour les jambes.
L’espace est, à mon souvenir, moins important que sur le 737 que j’avais pris, encore entre Istanbul et Goteborg, deux ans plus tôt mais est assez unique sur le marché des moyens courriers européens.
Je suis bien installé et prêt à partir.
Il y a 4 rangs de business sur cet appareil et nous seront 7 passagers. On est au large à l’inverse de la classe éco qui, elle, est quasi pleine.
Le vol et le service
Une boisson de bienvenue nous est servie.
Et le menu est distribué…
Tiens pour une fois le mezze et les boulettes ne sont pas au menu !
Alors qu’on se dirige vers la piste on diffuse les consignes de sécurité, moins saoulantes à la longue que les anciennes « Lego 2 ».
Le roulage est toujours long à Istanbul, ce qui donne la possibilité de spotter un peu. On dit au revoir au terminal…
Ca doit être la première fois de ma vie que je vois un Meraj Airlines. Il s’agit d’une compagnie privée iranienne, basée à Téhéran et qui opère une modeste flotte de 6 appareils.
On décolle et je dis au revoir à Istanbul.
Difficile d’être mieux installé en moyen courrier à part sur une compagnie asiatique où on peut, par exemple, faire du Singapour-Bali en 787 avec un siège lit sur Singapore Airlines.
Le service commence rapidement avec, tout d’abord, les entrées.
C’est un peu moins recherché qu’à aller mais c’est frais et ça se mange sans problème.
Pour le plat j’ai choisi la côte d’agneau.
La cuisson de la viande est plutôt bonne (les viandes rouges sont souvent un choix risqué en avion) et l’ensemble a du goût et se déguste avec plaisir et appétit.
On repassera 4 fois nous proposer des boissons d’ici la fin du vol.
Mon repas se termine alors que nous survolons une zone montagneuse au nord de la Roumanie.
Je somnole un peu jusqu’au début de l’approche sur Goteborg.
Atterrissage et arrivée à Goteborg.
Fini le Mexique et la Turquie, c’est un temps tout Suédois qui nous attend.
L’approche sera beaucoup moins remuante, néanmoins, qu’il y a deux ans et je ne m’en plains pas.
On sera cette fois encore stationnés au large mais il n’y a qu’une vingtaines de mètres à franchir pour rentrer dans l’aérogare.
Content de pouvoir tomber le masque alors qu’on foule le sol suédois. Les contrôles de police seront on ne peut plus rapides et c’est des couloirs déserts qui me mènent au tapis bagages (le trafic de la partie « non Schengen de l’aéroport de Goteborg est anecdotique).
La salle de récupération des bagages semble vraiment sortie d’un autre age.
Je n’attendrai pas trop mes valises et je ne suis pas mécontent de filer vers mon hôtel après avoir passé de longues heures en vol depuis la veille.
L’équipage
Très présent, pro et efficace. Je faisais souvent le reproche aux équipages Turkish Airlines de disparaitre après les service principal mais là, comme à l’aller, il est resté présent de bout en bout et proposant en permanence des refills de boisson.
Conclusion
Comme toujours une prestation très solide sur Turkish Airlines.
Turkish Airlines Business Class entre Istanbul et Goteborg
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Très solide
Cabine très confortable, bon service, plateau repas de qualité.