En route pour la dernière étape de ce périple Scandinave : Goteborg. Originellement j’avais prévu un vol direct mais suite à un « schedule change » j’ai été rebooké sur un vol via Stockholm, l’occasion de rajouter non pas un mais deux moyens-courrier en éco sur SAS à mon actif et je ne vous cacherai pas que ça n’était pas les vols les plus attendus ni les plus exaltants de l’année. Mais en période de COVID on se contente des occasions qu’on a….

Pour rappel les articles liés à ce périple scandinave :

Et le routing aérien de ce séjour :

Réservation des billets

Pour mes vols intérieurs j’ai opté pour SAS en éco pour les raisons déjà évoquées sur le report de mon Stockholm-Copenhague : je n’avais pas à courir après les miles pour renouveler mon statut, la business ne se justifiait pas pour des vols aussi courts (d’autant plus qu’en moyen courrier SAS propose une premium éco et pas une business) et mon statut Diamond sur le programme de fidélité SAS me conférait tous les avantages de la classe supérieure.

Bref me voilà parti pour un Copenhague-Goteborg à 77 euros mais quelques semaine avant le départ suite à une modification dans le programme de vol j’ai été replacé sur un vol via Stockholm. Quitte à choisir j’aurais préféré via Oslo pour découvrir l’aéroport ou, tant qu’à faire, un Copenhague-Oslo-Stockholm-Goteborg histoire de m’amuser un peu mais n’ayant pas la pression de devoir accumuler les vols pour maintenir mon statut j’ai accepté l’itinéraire proposé, d’autant plus que j’étais finalement pressé d’arriver à Goteborg.

Enregistrement et parcours au sol

Je me suis enregistré la veille sur l’application SAS en ayant encore en mémoire la cacophonie de l’enregistrement des bagages à Stockholm quelques jours plus tôt, raison pour laquelle j’ai anticipé mon départ de l’hôtel pour parer à toute éventualité.

Mon taxi me déposera à l’autre bout du terminal (je ne sais pourquoi), ce qui me permettra de découvrir un peu l’aéroport pour rejoindre les comptoirs d’enregistrement.

Comme à Stockholm la file est importante et je suppose que c’est pour contrôler les documents sanitaires, chose dont j’étais dispensé sur les vols intra-scandinavie.

Par contre ici la file prioritaire était facilement accessible et, de plus, il y avait également les bornes de self check-in pour enregistrer soit même ses bagages…qui étaient autant délaissées qu’à Stockholm.

Bref, en deux minutes je passe au comptoir, j’enregistre et je peux poursuivre ma route.

Direction les contrôles de sécurité qui seront expédiés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, encore une fois grâce à une file prioritaire très efficace.

Comme il se doit on est obligés de traverser le duty free pour rentrer dans le terminal…

Et je hâte le pas pour rejoindre le salon…

Le salon SAS Gold à Copenhague

Je ne m’étendrai pas sur le sujet vu que je vous ai présenté le salon SAS Gold de Copenhague dans mon billet précédent.

Disons que c’est un fort joli salon, sachant que j’apprécie beaucoup le design scandinave des salons SAS, mais côté nourriture cela reste trop insuffisant.

L’embarquement pour Stockholm

Je quitterai le salon en avance histoire de visiter cet aéroport que je n’avais jamais fréquenté jusque là.

L’aéroport est très joli et agréable et si à cette époque le Danemark avait levé les restrictions sanitaires (Delta et Omnicron n’étaient pas encore là), le balisage des sens de circulation était bien là et respecté.

Par contre Copenhague est un aéroport où on marche beaucoup…pas moins de 13 minutes pour rejoindre ma porte d’embarquement.

Sur mon chemin je vois que Windows à encore frappé…

L’avion (un A320 Neo) est là et nous attend et arbore encore l’ancienne livrée.

L’embarquement commence à l’heure, les priorités d’embarquement respectées et je me retrouve dans la passerelle…

La cabine de l’A320 SAS

Rien d’exceptionnel pour cette cabine identique du premier au dernier rang, la seule différence entre la partie SAS Go (éco) et SAS Plus (Premium Eco) étant au niveau du service, pas du siège.

La cabine fait sobre et lumineuse avec ces tons gris clair. A part cela il n’y a pas grand chose à ajouter.

Le siège est assez « planche à repasser » comme le NEK qui disparait peu à peu chez Lufthansa et avec qui il partage une base Recaro.

J’ai la chance d’être à une issue de secours, ce qui aide au niveau de l’espace pour les jambes.

Je noterai un point négatif : pas de patère pour accrocher son manteau. Une économie de bout de chandelle pour un résultat pas très pratique.

Le vol et le service

Tout étant payant en « SAS Go » à part le café je trouve le menu du « Buy on Board » disposé dans l’aumonière.

Je jette un coup d’œil vers l’avant de l’appareil : la partie « SAS Plus » (10 rangs) est quasiment vide, preuve que la vente de surclassement aux enchère ne fonctionne pas et qu’ils feraient peut être mieux de surclasser des passagers « Elite ».

Partant de là vous allez assister au « flight report » le plus court de l’histoire de Travel Guys.

On repousse à l’heure pour rejoindre la piste de décollage.

Même en l’air c’est difficile de sortir de la grisaille…

Le personnel de bord fait un service de boissons….enfin de café seul produit gratuit en SAS Go. Puis un second service….pour ce que ça coûte…

Atterissage et arrivée à Stockholm

C’est peut être la seule partie du vol sur laquelle il y a quelque chose à raconter. L’approche a été plus que remuante dans les nuages et le temps à Stockholm m’a rendu nostalgique de la Croatie où j’étais encore 10 jour plus tôt.

Protocole COVID oblige chaque rangée ne peut se lever que quand la précédente est en train de quitter l’appareil. Vu le remplissage de l’appareil autant vous dire que je sortirai vite.

L’équipage SAS

On a pas grand chose à attendre d’un équipage sur un tel vol…mais au moins c’est fait professionnellement et avec le sourire.

Conclusion

Quand on achète un billet qui n’inclue que le service minimum on a un service minimum digne d’une low cost mais avec un peu plus de considération de la part de la compagnie et de l’équipage.

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