Review : Turkish Airlines Business Class, Istanbul-Izmir, Boeing 777-300ER

Dernière étape de mon déplacement à Izmir. Après un Paris-Francfort de bonne facture et un très agréable Francfort-Istanbul sur Lufthansa, après la découverte du lounge Turkish Airline dans le nouvel aéroport d’Istanbul voici la dernière étape du voyage : un Istanbul-Izimir en business sur Turkish Airlines.

Pas d’expérience d’enregistrement et de pré-boarding à l’aéroport vu que j’étais en correspondance.

Bref j’embarque pour ce qui s’annonce comme la partie la plus sympa du voyage même si c’est la plus courte. En effet, contrairement aux compagnies européennes et à l’instar des compagnies asiatiques, Turkish Airlines n’hésite pas à mettre des gros porteurs sur des lignes intérieures. Ce vol de 360km sera donc opéré par un Boeing 777-300ER de 349 places (49 en business, 300 en économie).

J’embarque relativement vite et prend place dans la cabine.

Une cabine de long courrier sur du moyen courrier

On a ici affaire à une vraie cabine business long courrier avec siège lit totalement plat.

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Une vraie cabine business long courrier sur cet Istanbul Izmir opéré en B777
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Seule la configuration en 2-3-3 fait tâche

Alors bien sur, et c’est le seul reproche qu’on peut lui faire, la business Turkish Airlines n’est pas « full access » et reste sur une disposition en 2-3-2 aujourd’hui en voie de disparition…et qui disparaîtra d’ailleurs de ses futurs appareils pour en venir à du 1-2-1 plus en phase avec les standards du moment.

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Les sièges de la cabine business du 777 Turkish Airlines
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Les sièges de la cabine business du 777 Turkish Airlines

Quand à l’écran il est large et de bonne qualité même si sur un tel vol je n’ai pas pris le temps de trop le tester ou d’explorer le catalogue de films disponibles.

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Bel espace pour les jambes et écran de belle taille sur ce B777 Turkish Airlines

Quoiqu’il en soit elle est très spacieuse, le sentiment d’espace est réel, on respire, et si la disposition reste « ancienne » on est sur une expérience « full flat » au niveau des standards du moment contrairement à la cabine « NEV4 » d’Air France qui continue à hanter le long courrier avec ses sièges toboggans et ses écrans hors d’âge.

Le siège dispose de pléthore de réglages. Pour le coup je trouve même cela trop compliqué. Chez Air France, sur les dernières cabines business et surtout en Première on a les mêmes fonctionnalités mais avec sans interface usine à gaz de sorte que même madame Michu sache s’en servir.

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Les règlages du siège façon « usine à gaz »

Pour un vol aussi court on serait heureux à moins.

Il y a bien sur du Wifi et tout ce qui s’en suit.

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A peine installé on vient me proposer une boisson (non alcoolisée) pour patienter jusqu’au décollage.

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Une seconde suivra avec quelques snacks et la distribution du menu.

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Un menu très consistant pour un vol de 40min sur Turkish Airlines

On m’appellera par mon nom et me demandera si je désire que le plateau repas me soit servi (sur des distances aussi courtes certains passagers s’abstiennent) et si je désire des boissons alcoolisées ou non (on est en plein ramadan). Ce sera « oui » pour les deux et je me risquerai sur un vin rouge turc.

On finit par mettre en marche et on roule vers la piste. Ce qui me permet de faire quelques prises de vues de ce nouvel et superbe aéroport, outil industriel fantastique pour Turkish Airlines à l’avenir.

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Le nouvel aéroport d’Istanbul
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Le nouvel aéroport d’Istanbul
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Le nouvel aéroport d’Istanbul

La tour de contrôle est très réussie et s’accommode bien du soleil couchant.

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La tour de contrôle du nouvel aéroport d’Istanbul

Le roulage est long. Très long. Forcément, en quittant le très engorgé et engoncé aéroport d’Ataturk, on gagne en capacité et en confort mais au prix d’un aéroport beaucoup plus étendu. Rien de plus logique. Bien 30 min de roulage pour rejoindre la piste.

On finit par s’élancer sur la piste, ce qui me permet une belle vidéo de décollage de nuit avec une superbe vue sur le nouvel aéroport.

Très vite après le décollage les plateaux repas arrivent. Logique : on va passer à peine plus de 40 minutes en vol (pour autant en roulage) et il faut aller vite.

Un excellent service (chaud) pour un vol de 40 min !

Voici donc le plateau repas en question. Encore une fois un pavé dans la mare de ceux qui disent qu’il est impossible de servir une prestation chaude sur les vols de moins de 2h !

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On commence par le pastrami et le fromage. Goûteux et très bon. On m’apportera bien sur du pain chaud.

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Les boulettes de viande à la turque sont délicieuses et le riz cuit à la perfection.

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Quant au gâteau de riz, le genre de dessert dont je ne raffole pas en général, il est rafraichissant, léger, et glissera tout seul.

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Le vin accompagnera tout cela très bien.

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A peine terminé il est déjà temps de se préparer à atterrir.

L’approche de nuit sur Izmir.

Atterrisage ADB TK2336 IST-ADB

Toutes les portes étant prises on sera stationné au large. Bonne habitude qu’on aimerait voir généralisée en Europe : un bus sera dédié aux passagers business et partira une fois ceux-ci débarqués. Ce n’est qu’alors que les passagers économie pourront descendre.

Atterrisage ADB TK2336 IST-ADB

Moins de 3 minutes plus tard je suis dans le terminal (l’avantage des aéroports à taille humaine) et 2 minutes plus tard j’en suis sorti. Une belle expérience très fluide.

Conclusion

Un vol absolument parfait avec celle qui est indéniablement la meilleure compagnie européenne aujourd’hui (n’en déplaise à SkyTrax) Même si le salon Turkish Airlines Domestic d’Istanbul m’a laissé sur ma faim, le reste était de très haut niveau.

Je réalise que j’ai à peine parlé de l’équipage. Et pour cause : quand il fait son travail avec professionnalisme et amabilité on ne le remarque pas.

Tout au plus pourra-t-on regretter que la cabine soit en « 2-3-2 ». Et on ne s’en privera pas car pour le reste le service et le catering ont été parfaits pour un vol aussi court où servir du chaud est un challenge…que finalement seules les compagnies d’Europe occidentale et américaines ne savent pas relever.

Pour mémoire : routing et prix

Retours identiques.

Tarif aller retour : 526,11 euros.

Turkish Airlines Business Class, Istanbul Izmir en B777

Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix

Parfait

Un appareil et une prestation dignes d'un long courrier sur cet Istanbul Izmir opéré en B777. Aucune fausse note...on attend juste que Turkish renouvelle ses cabines.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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