Paris-Copenhague sur SAS en SAS Plus : correct mais retard stressant

Un vol sans surprise en SAS plus entre Paris et Copenhague pour ce qui devrait constituer, à mon grand regret, un de mes derniers vols sur la compagnie scandinave. Si la prestation SAS en moyen courrier est connue et n’est ni emballante ni décevante j’ai eu jusqu’à la dernière minute arriver trop tard attraper ma correspondance pour Boston à Copenhague.

Pour rappel, le routing aérien de ce voyage.

Vous trouverez en bas de page la liste des articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans.

Réservation

J’ai réservé plusieurs mois avant mon voyage ce vol sur SAS en business Class pour Boston via Copenhague. Je l’ai payé avec mes points avec un tarif intéressant mais sachez qu’il était commercialisé à 2500 euros ce qui est plutôt une bonne affaire en pleines vacances d’été et vu la qualité du produit.

De toute manière je n’avais pas le choix : je voulais liquider mes points chez SAS avant qu’ils ne quittent Star Alliance pour Skyteam.

Sachez qu’avec le programme de fidélité SAS Eurobonus, et cela continuera même après le changement d’alliance, si vous êtes Gold ou Platinum vous gagnez un bonus de points prime et qualifiants sur les vols effectués sur SAS même si c’est un billet prime.

Arrivée à l’aéroport et check-in

Deux jours avant mon vol je reçois un SMS pour m’annoncer que SAS quitte le terminal 1 de Roissy pour s’installer au 2B, signe que les temps commencent vraiment à changer.

Je m’enregistre en ligne 24h avant mon vol mais pas possible de récupérer ma carte d’embarquement en raison des contrôles supplémentaires qui accompagnent les vols pour les USA.

J’avais une crainte par rapport à un préavis de grève émis par les salariés d’aéroport de Paris mais il a été levé peu avant après qu’ils aient obtenus une prime exceptionnelle.

J’arrive donc depuis le Courtyard par le CDGVal et entame une longue marche pou rejoindre le terminal 2B.

On voit que c’est les vacances : les files sont longues à certains guichets d’enregistrement.

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J’arrive enfin au guichet SAS. Il n’y a pas de petites économies : on doit d’abord s’enregistrer et récupérer sa carte d’embarquement à un kiosque et ensuite aller faire la queue pour la déposer et ce peu importe que vos soyez un passager élite ou prioritaire ou non.

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Je vais ensuite déposer ma valise et là je vois des passagers en grande discussion avec l’agent chargé de récupérer les valises. La raison est que l’agent (qui n’est pas de SAS mais un sous-traitant) exige de voir une ESTA papier pour laisser les passagers partir. Or cette autorisation électronique est liée au passeport, est enregistrée dans les systèmes de l’immigration US et on n’a pas besoin de la preuve papier. Le pire c’est que c’est clairement marqué sur l’email de confirmation reçu une fois l’ESTA accordée.

Je finirai par retrouver la confirmation dans ma boite email et ne perdrai pas mon temps à expliquer à l’agent qu’elle ennuie les gens pour rien, ce que d’autres ne manqueront pas de faire.

Je me dirige ensuite vers les halls d’embarquement. Un contrôle manuel des cartes d’embarquement à lieu avant les barrières électroniques, créant une fille d’attente aussi longue qu’inutile.

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Le plaisir d’ennuyer les gens pour rien.

Heureusement une fois ce contrôle passé je retrouve une file prioriataire qui sera très rapide. Les nouveaux scanners sont en place et je passe la sécurité sans avoir à sortir mes affaires de mon sac (enfin !) et, pour une fois, les agents seront même aimables.

Je traverse le duty free avant d’aller tuer le temps dans le terminal.

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En effet SAS ne propose pas d’accès salon dans les terminaux où ils n’ont ni salon en propre ni salon de compagnie partenaire donc je n’irai pas au très joli salon Extime et hanterai le terminal en attendant l’embarquement.

Ca va, on est au large, il n’y a pas (encore grand monde).

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Les écrans annoncent un embarquement 50 minutes avant le départ, surement pour presser les gens et éviter d’éventuels retardataires. La porte d’embarquement annoncée changera deux fois pour, à la fin, revenir à la porte d’origine.

L’avion arrive 5 minutes avant l’heure théorique d’embarquement.

Embarquement

Les passagers se regroupent autour de la porte et les agents doivent mettre un peu d’ordre car visiblement tout le monde n’est pas habitué à la discipline des files d’attentes différenciées et prioritaires.

On commence un pré-embarquement pour éviter de perdre du temps une fois l’avion prêt. Je serai le premier à passer le contrôle et entrer dans la nourrice, avec seulement 5 minutes d’avance sur l’heure normale.

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Pendant ce temps les passagers sont encore en train de débarquer… on ne risque pas de rattraper notre retard.

On est enfin invités à entrer dans l’appareil.

La cabine de l’Embraer 195 de SAS

S’agissant d’un Embraer c’est une cabine en 2-2 avec des sièges du gris traditionnel de SAS.

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Plutôt joli.

SAS ne neutralise pas de sièges en SAS plus donc j’aurai un voisin durant ce vol.

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L’espace pour les jambes est plus que correct.

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La signalétique Star Alliance est bien sûr encore présente…dans quelques semaine ils vont avoir du travail pour tout enlever pour mettre les couleurs Skyteam.

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Le vol

Il fait très chaud dans la cabine et la climatisation n’est pas encore en marche. On nous annonce que le vol sera plein.

Surprenant : le steward qui officie à l’avant de la cabine est un jeune français. Je me demande comment il a atterri là.

L’application SAS indique en temps réel le pourcentage d’accomplissement de l’embarquement et…reste coincée à 92%. Et on nous annonce un retard dû au fait qu’on attende des passagers en provenance de Malaga. Là j’aimerais bien qu’on m’explique comment il se peut qu’un vol SAS attende des gens en provenance de Malaga à Roissy ! Cela restera un mystère .

Je commence à m’inquiéter un peu : j’ai une heure pour faire ma correspondance à Copenhague, donc 30 minutes avant l’embarquement, qui plus est en passant les contrôles de passeport et qui connait la taille de l’aéroport sait que la marche peut être très très longue. Si jamais on arrive aux portes A et que j’embarque en E ça risque d’être très compliqué.

L’embarquement se termine enfin et par miracle quasiment à l’heure. Mais on met une éternité pour repousser et sommes bloqués par un avion derrière nous.

Après un très long roulage pour rejoindre le doublet nord on finit par décoller.

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Je regarde ma montre…cela va être sportif à Copenhague.

On nous apporte notre box repas : Rôti de bœuf avec salade de pommes de terre au curry, crème de raifort et oignon rouge mariné.

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Miracle ! Je crois que jusqu’à présent sur SAS j’ai toujours eu du saumon en moyen courier et que c’est la première fois que j’ai autre chose.

Ca n’est pas le repas du siècle (la SAS plus est une premium economy, pas une business class) mais c’est vraiment très frais et gouteux, j’aime beaucoup.

Par contre on aura fini de manger avant le service des boissons.

On ne peut pas dire que la tablette soit tellement grande…

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Nous remontons le long des côtes suédoises et amorçons un virage pour mettre le cap sur Copenhague. On est bien en retard mais je garde espoir.

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Atterrissage et arrivée

En théorie désormais la route est directe pour Copenhague mais j’espère qu’on ne nous fera pas faire un petit tour avant de nous autoriser à nous poser.

Non, tout va bien on se pose directement et après un roulage court nous sommes à notre porte.

En attendant que la porte s’ouvre je discute avec le steward français. Il me demande si j’ai une correspondance, vérifie quelque chose et me dit qu’effectivement l’embarquement a déjà commencé mais que pour un passager Diamond voyageant en business class il est quasi certain qu’ils m’attendront mais qu’il faudra quand même que je traverse l’aéroport au pas de charge.

Une fois à bord de mon prochain vol je réaliserai qu’il y avait beaucoup de passagers Economy à bord de ce vol qui partaient également vers Boston donc que finalement j’avais largement le temps.

Mais à ce moment je ne le sais pas… je débarque et vérifie les écrans : je suis en porte B4 (ouf…pas en A…ceux qui connaissent cph comprendront) et je dois me rendre en E120, tout au bout de l’aéroport, en moins de 20 minutes.

Let’s go !

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Le personnel

Dommage que vu l’organisation du service les boissons soient arrivées après le repas mais sinon ce jeune steward était vraiment très aimable.

Conclusion

Un vol sans histoire qui ressemble à tous mes autres vols en SAS Plus à une différence près : un retard a priori anodin mais qui stresse un peu quand on a au départ qu’une heure de correspondance dans un aéroport aussi long que celui de Copenhague.

Les articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans

#TypeArticle
1CarnetOrganisation du voyage aux Etats-Unis
2HotelCourtyard Roissy CDG
3VolParis-Copenhague, SAS, SAS plus, Embraer 195
4VolCopenhague-Boston, SAS, Business Class, A350
5HotelWestin Boston Seaport District, Boston
6CarnetVisite de Boston
7SalonUnited Club Boston domestique
8VolBoston-New York, United, Business Class, B737
9HotelFour Points New York Downtown, New York
10HotelThe Ritz Carlton New York Central Park, New York
11RestaurantNougatine by Jean-Georges, New York
12RestaurantHamachi Sushi, New York
13CarnetVisite de New York
14SalonDelta Sky Club, New York La Guardia
15VolNew York-La Nouvelle Orleans, Delta, Business Class, B737
16HotelLe Méridien New Orleans
17HotelJW Marriott New Orleans
18RestaurantCompère Lapin, La Nouvelle Orleans
19RestaurantCochon, La Nouvelle Orleans
20RestaurantNew Orleans Créole Cookery, La Nouvelle Orleans
21RestaurantGris gris, La Nouvelle Orleans
22CarnetVisite de La Nouvelle Orleans
23SalonDelta Sky Club La Nouvelle Orleans, domestique
24VolLa Nouvelle Orléans-Boston, Delta, Business Class, B737
25HotelAloft Boston Seaport Distric, Boston
26SalonSalon Lufthansa Boston
27VolBoston-Copenhague, SAS, Business Class, A350
28VolCopenhague-Paris, SAS, SAs Plus, A320Neo
29CarnetDébrief du voyage aux Etats-Unis

Paris-Copenhague sur SAS en SAS Plus

Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix

Bien

Prestation très décente mais un retard qui met ma correspondance à risque.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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