Il ne fallait pas attendre grand chose sur un vol aussi court et, effectivement le service a été très minimal au regard de la classe de voyages. Mais le point le plus notable a été la panne informatique mondiale qui a entrainé un retard de plusieurs heures même si au final je suis content que mon vol n’ait pas été annulé.
Pour rappel le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans.
Achat du billet
J’ai acheté un aller simple en domestic first au prix de 140 euros quelques semaines avant mon départ. Pour ceux qui ne connaissent pas trop les USA, la domestic first est le terme pompeux qu’on y utilise pour parler de la business class sur les vols domestiques.
Quelques jours plus tard j’ai voulu changer le programme de fidélité associé à ma réservation (de SAS Eurobonus à Lufthansa Miles&More) et j’ai du contacter le service client car c’était impossible de le faire en ligne mais ça c’est fait sans problème.
Parcours au sol
La veille je m’enregistre en ligne et enregistre également ma valise que ne n’aurais qu’à déposer le lendemain.
On me propose également de payer un accès salon pour 50 dollars car aux USA l’accès n’est pas possible quand on voyage sur un vol intérieur sauf connection avec un vol international et ce même pour les passagers à statut. C’est grâce à mon statut sur une compagnie partenaire que je pourrais aller au salon car même avec un statut United ça ne fonctionne pas.
Le matin de mon départ j’allume la télé et apprend qu’une panne informatique mondiale affecte le transport aérien. Et c’est vrai que des milliers de vols seront retardés voire annulés. A ce stade je n’ai aucune information concernant le mien mais je décide d’aller à l’aéroport plus tôt afin de parer à toute éventualité.
Quittant l’hôtel je prends la Silver Line qui m’amène à l’aéroport en une quinzaine de minutes et là je reçois une alerte comme quoi mon vol est retardé de 50 minutes ce qui est un moindre mal vu les informations que je reçois sur l’ampleur de la panne et ses conséquences.
Je décide donc de rester à l’extérieur le plus possible afin de prendre un peu l’air sachant que je n’attends pas grand chose du salon et que qui dit retards en chaine dit terminaux pleins et inconfortables.
Je finis par rentrer dans le terminal. Je rentre par la zone des arrivées et ça m’a l’air vraiment glauque…comme un vieil aéroport américain quoi. Cela va un peu mieux lorsque je monte à l’étage des départs même si ça n’est pas folichon.
Je vais à la dépose bagage où je suis assisté par un humain. Quel intéret de faire enregistrer les bagages en ligne ?
En me rendant aux contrôles de sécurité je constate l’impact de la panne sur les divers panneaux.
Je passe les contrôles de sécurité facilement et me rends au salon United.
Alors que mon vol est toujours annoncé avec un retard de 50 minutes j’entends que le personnel du salon cherche, pour les embarquer, les passagers du vol de 6h00 pour Chicago. Il est 9h15 donc cela ne laisse rien présager de bon.
Rien d’autre n’étant annoncé je quitte le salon pour aller en porte d’embarquement. Lorsque j’arrive on annonce alors que le retard est « indéterminé » et on nous informe que des options de rebooking sont disponibles dans l’app.
Aucune ne me convient et vu les retards annoncés rien ne me dit que je ne vais pas aller de vol retardé en vol retardé, que les avions vont arriver à l’heure et qu’au final je ne vais pas regretter de ne pas avoir gardé mon vol original. Donc je ne change rien et je retourne au lounge attendre.
Inutile de vous dire qu’avec tous ces retards il est plein comme un oeuf mais je finis par retrouver une place, je me prépare une assiette et je regarde des séries en attendant.
Je partirai finalement avec 3h de retard, enfin si j’en crois la mise à jour dans l’application et si rien ne change d’ici là.
Je finis par rejoindre ma porte d’embarquement.
Embarquement
Alors que je rejoins la file d’attente j’entends les passagers parler, manifestement inquiets.
On est bien à la porte du vol pour New York mais elle indique Los Angeles !
Encore la panne…ils n’arrivent pas à afficher les bons vols.
Tentative de rebooter le système….mais ça ne fonctionne pas.
Ensuite on nous annonce que le système est en « recovery » et qu’ils n’arrivent pas à lancer la procédure d’embarquement.
Je trouve les gens étonnamment calmes, en France ça aurait déjà dégénéré en guerre civile.
Vu le retard je reçois un « voucher meal » par SMS que je n’aurais pas le temps d’utiliser pendant mon séjour.
L’embarquement commence enfin.
On commence par les personnes à mobilité réduite et il y en a un nombre plus que conséquent. Certains ont l’air totalement valides, c’est un peu abusé. Viennent ensuite les « United 1K » puis c’est enfin notre tour.
La cabine
Le meilleure terme pour la qualifier est de parler d’un 737 défraichi !
Mais au moins les compagnies américaines ont une cabine distinctive en 2-2 en domestic first.
L’espace pour les jambes est confortable surtout vu la courte durée du vol.
Quand je parlais de cabine défraichie…la tablette ne rentre même plus dans l’accoudoir.
En résumé une cabine qui n’est pas de première jeunesse mais qui fera largement le travail pour un vol d’à peine une heure.
Le vol
Après que je me sois installé à bord on vient nous proposer une boisson de bienvenue qui, comme son nom l’indique, sera bienvenue. Je prendrai du champagne.
Il fait chaud dehors et le personnel a laissé les hublots fermés pour éviter que la cabine ne se réchauffe trop, pratique malheureusement inexistante en Europe.
Ensuite le départ sera repoussé plusieurs fois sans qu’on nous donne d’explication. Enfin, après une grosse heure on finit par l’avoir.
En fait il y a deux systèmes de réservation selon que le billet soit payant ou pas (billets primes ou personnel), l’un est affecté par la panne, pas l’autre, mais il arrive qu’il intéragissent ensemble. Pour contrôler la liste des passagers ils doivent donc rechercher manuellement une partie des réservations dans le système.
On finit par terminer l’embarquement et on repousse enfin.
Mais nous ne sommes pas sortis d’affaire pour autant. Avant d’avoir le droit de bouger il faut qu’une partie des passagers soient rentrés manuellement dans le système car ils n’arrivent pas à synchroniser.
Je n’imagine pas l’inquiétude des passagers qui ont une correspondance à Newark qui est un gros hub de United. Et je ne parle même pas de ceux qui attendent cet avion vu qu’ensuite il devait voler de Newark à Chicago puis de Chicago à Dallas si les retards continuent à s’enchainer.
On finit par décoller (enfin) et je remarque que tous les hublots resteront fermés. C’est une chose à laquelle nous ne sommes pas habitués en Europe mais c’est totalement légal.
Une fois en l’air je reprendrai une coupe de champagne.
Ma voisine prendra une boite de tapas en mode « junk food », pas super appétissantes, mais m’en offrira quelques unes avant de se poser histoire de tout manger.
Il est déjà temps de se préparer à l’atterrissage.
Arrivée à New York
J’aime me poser à Newark pour deux raisons : la première est qu’on est plus proches de Manhattan que si on arrive à JFK (ok..le mieux reste La Guardia) et la seconde est la vue imprenable pourvu qu’on soit du bon côté de l’appareil.
On touche le sol et allons nous garer rapidement après. L’attente pour ma valise sera courte alors qu’autour de nous tous les écrans nous rappellent le contexte un peu bizarre de cette journée.
Conclusion
Peu de chose à dire sur un vol très court et au service vraiment pas impressionnant. Sans la panne je n’aurais pas eu grand chose à raconter mais je dois reconnaitre que cela a été assez bien géré si je compare à Delta qui a du annuler des vols en pagaille.
Les articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans
Boston-New York Newark en Domestic First sur Delta
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Moyen
Cabine défraichie, prestation minimaliste et gros retard même si la compagnie n'y est pour rien.