Encore un vol très agréable sur Delta en domestic first qui continue à faire remonter les vols intérieurs américains dans mon estime avec notamment une restauration de qualité et un équipage très agréable.
Ces vacances improvisées touchent à leur fin et il est temps pour moi de reprendre le chemin de l’Europe mais avant cela je retourne faire un tour à Boston afin de revoir Olivier. Un vol sans rien de particulier a priori si ce n’est qu’il se déroule pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
Vous trouverez en bas de page le récapitulatif des articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans.
Pour rappel, le routing aérien de ce voyage.
Réservation
J’ai réservé un aller simple à 350 dollars en domestic first (l’équivalent de la business class pour les vols intérieur) quelques semaines avant mon départ. Quand on s’y prend tard les prix montent….
Parcours au sol et enregistrement
J’arrive en fin de matinée à l’aéroport en Uber depuis mon hôtel. Le chauffeur me dépose juste devant un comptoir de dépose bagage situé sur le trottoir devant le terminal. Une formalité rapidement exécutée et qui me dispensera de faire la queue au comptoir.
On ne peut pas dire que l’aéroport déborde d’activité, c’est calme, et je passerai les contrôles de sécurité en un rien de temps.
J’irai ensuite passer le temps au Delta Sky Club où je me régalerai avec un excellent poulet en commençant à regarder la cérémonie d’ouverture des JOs sur mon iPad.
Je quitte le salon peu à peu l’embarquement et passe devant différents bars et restaurants pour rejoindre ma porte en constatant quelque chose d’assez surprenant.
J’étais déjà surpris de ne pas voir la cérémonie d’ouverture diffusée au salon Delta alors que la compagnie était partenaire de l’évènement, mais je ne la verrai diffusée sur aucun des nombreux écrans que je verrai sur mon chemin.
Je m’installerai quelques minutes sur un siège devant la porte pour essayer de suivre mais la faible qualité du wifi de l’aéroport aura raison de ma patience.
Embarquement
Chose assez rare pour moi ces derniers temps, l’embarquement démarrera pile à l’heure. Les priorités seront respectées et une minute plus tard je suis dans la cabine.
La cabine
J’avais un peu peur de la cabine de ce 737 vu l’état de défraichissement de celui d’United que j’avais pris entre Boston et New York mais bien que l’avion soit tout sauf neuf la cabine fait bonne figure.
Elle est bien sûr en configuration 2-2.
Par contre la petite taille de l’écran trahit son age par rapport à l’appareil que j’ai eu entre New-York et la Nouvelle Orléans.
L’espace pour les jambes est confortable pour un vol de cette durée mais il me semble un peu moins que sur le vol précédent.
Des bouteilles d’eau sont déjà disposées et comme souvent aux USA les cache hublots fermés pour protéger de la chaleur. Ils ne seront réouverts ni pour le décollage ni en vol.
Le vol
Alors que l’embarquement suit son cours mon voisin de devant décide d’incliner son siège. A priori je n’ai aucun problème avec ça sauf qu’on dirait qu’il prend son élan pour faire en sorte que le siège vienne toucher mes genoux régulièrement. Ce à qui je ne manque pas de répliquer en lui mettant des coups de genou dans le dos à chaque fois. L’hôtesse vient le voir pour lui dire qu’il peut bien sur incliner son siège mais pas gêner les gens derrière lui et d’ailleurs qu’il faut remettre le siège droit pour décoller.
La prise des commandes d’apéritif est prise au sol pendant l’embarquement.
Le décollage est assez turbulent mais après quelques minutes le service de l’apéritif commence. Alors que je ne suis pas au premier rang l’hôtesse commence par moi car « je l’ai bien mérité avec les désagréments que j’ai vécu au sol » et que si ça recommence je n’ai qu’à l’appeler. Une phrase dite de manière assez fortement pour que l’occupant du siège de devant l’entende et visiblement cela portera ses fruits car je n’aurai plus à me plaindre de lui. Professionnelle et diplomate.
Je prendrai donc un Jack Daniel’s.
Par ailleurs elle me dit qu’ils ont bien pris en compte mon choix de plat fait en ligne la semaine précédente et qu’il a bien été chargé à bord.
Un peu plus tard elle viendra pendre les commandes de boissons et le service commencera.
Comme à l’aller j’avais pré-commandé mon plat en ligne : Raviolis aux champignons et aux herbes, sauce tomate-mascarpone, champignons sauvages balsamiques, servis avec des salades mélangées, vinaigrette balsamique.
La salade est plutôt bonne et agréablement raffraichissantes.
Les raviolis ont beaucoup de goût, la farce légère, la sauce bonne. Moins fade que mon poulet de l’aller que j’avais du copieusement assaisonner.
Une fois le repas terminé j’essaierai de me connecter au Wifi pour suivre la cérémonie des JOs en streaming, en vain. Si la connexion ne pose aucun problème le débit n’est pas suffisant et cela ne cesse de couper. Elle sera terminée quand on se posera à Boston.
Pour la peine je reprend un Jack Daniel’s.
La fin de vol sera paisible et il est bientôt temps de se préparer pour l’atterrissage.
Atterrissage et arrivée
Nous arriverons à Boston avec près de 40 minutes d’avance mais j’attendrai ma valise 30 minutes. On se croirait à Roissy !
Encore 15 minutes d’attente pour la Blue Line et je suis dans le bus qui m’emmène à mon hotel.
Equipage
Très aimable, efficace, présente en cabine et…diplomate…
Conclusion
Un vol très agréable et qui aurait été parfait avec un wifi un peu plus performant.
Les articles sur ce voyage à Boston, New York et la Nouvelle Orléans
La Nouvelle Orléans-Boston en domestic first sur Delta
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bien
Cabine confortable, très bons service et équipage.