Voici venu le moment du vol Norse Atlantic pour Paris Charles-de-Gaulle.
Pour rappel, voici l’itinéraire suivi :
Cette série d’articles fait l’objet d’une collaboration entre TravelGuys et Norse Atlantic. Aussi, l’itinéraire entre New York JFK et Paris Charles-de-Gaulle a été gracieusement offert par les équipes de Norse.
Le reste de l’itinéraire aérien et les hôtels ont été financé directement par nos soins. Même si, sur TravelGuys, nous essayons de garder une certaine objectivité, nos commentaires concernant la compagnie peuvent faire l’objet d’un évident biais cognitif.
Enregistrement et parcours au sol
Le matin du départ, je procède aux formalités d’enregistrement pour ce vol Norse Atlantic à destination de Paris Charles-de-Gaulle.
La procédure est très simple au travers du site internet de la compagnie.
Néanmoins, le processus ne permet pas d’aboutir à l’émission d’une carte d’embarquement mais d’une simple confirmation d’enregistrement, avec retrait de la carte d’embarquement au comptoir.
J’arrive donc au terminal 7 de New-York JFK un peu plus de 2h avant le départ du vol.
Norse Atlantic enregistre ses passagers depuis la zone E située tout à droite en entrant dans le terminal.
A mon arrivée dans la zone, la file d’enregistrement Premium est déserte, alors que celle des passagers Economy est bien pleine.
Une charmante agente d’enregistrement procèdera à ce dernier et me remettra ma carte d’embarquement pour Paris.
Même si je voyage léger cette fois-ci, mon bagage à main sera pesé et une étiquette bagages sera apposée sur la poignée.
Je me dirige ensuite vers les contrôles de sécurité qui seront passés en moins de 5 minutes pour me retrouver airside.
Étrange de se retrouver dans ce terminal jadis utilisé par British Airways, qui a depuis déménagé au T8 de JFK.
Norse ne propose pas de salon y compris à ses passagers Premium, j’irai donc travailler au calme dans une zone où aucun vol n’est prévu.
Embarquement
En raison de l’arrivée tardive du vol précédent en provenance de Berlin, notre embarquement est retardé de quelques minutes.
Une annonce est néanmoins effectuée pour nous prévenir, et une fois une quinzaine de minutes écoulées, l’embarquement commence par les passagers Premium avant tout le monde, et je serai le premier à embarquer.
Cabine et accueil
La cabine Premium de ce Boeing 787-9 Dreamliner est grande : elle occupe tout l’espace entre les 1ères et 2èmes portes.
Les tons gris sont élégants.
Le siège est très confortable pour un siège Premium Economy, très supérieur à celui que l’on peut trouver sur les majors européennes ou américaines. Il est équivalent à un siège Domestic First, plutôt.
Les commandes sont simples et actionnables mécaniquement. Le recline est très bon.
A gauche, côté hublot, se trouve la large tablette, qui permettra de prendre ses repas et d’écrire ces quelques lignes.
A droite, un écran IFE de bonne taille et de dernière génération, permet de suivre la progression du vol (en mode texte uniquement, pas de carte disponible), de visionner films et séries TV.
Pendant l’embarquement, l’équipage passe régulièrement pour assister les passagers, ainsi que plus distribuer des boissons de bienvenue. Au choix, eau plate, jus d’orange ou de pomme.
Service et catering
Le service commence 15 minutes après le décollage, avec la distribution des couvertures et des écouteurs. Pas de trousse de confort ni d’oreillers.
Les hostilités démarrent vraiment 5 minutes plus tard avec le service de boissons. Le vin rouge ne sera pas mauvais mais servi trop frais.
Évidemment, des turbulences commencent juste après, à tel point que le service devra être retardé et les PNC attachés. Je m’endormirai au début du service du repas, me réveillerai pendant et la cheffe de cabine reviendra me servir. Deux options de plat chaud seront proposées : du poulet aux légumes avec des pâtes, ou du boeuf en sauce.
Je choisirai le poulet, ne finirai pas mon plat même si c’était plutôt bon.
Je ne mangerai pas le dessert, qui ressemblait à une panna cotta.
Au final, je dirais que le repas était plus Éco que Premium.
Je dormirai par intermittence pendant 3h30 avant le début du service du petit-déjeuner.
Je serai réveillé par le trolley, mais l’équipage avait positionné la prestation sur le siège attenant. Il s‘agira d’un sandwich chaud au poulet et aux tomates séchées, pas mauvais mais je n’avais vraiment pas faim.
La cheffe de cabine m’apportera un café noir qui me tiendra jusqu’à l’atterrissage.
Arrivée et débarquement
Le vol arrivera avec près d’une heure d’avance au terminal 3 de Paris Charles-de-Gaulle. Il est toujours impressionnant de débarquer sur le tarmac après un vol long-courrier, et les bus prépositionnés nous amèneront au terminal en quelques minutes, et je serai landside après quelques instants grâce à PARAFE.
Conclusion
Un produit hard comme soft qui se tient. Le hard product est très bon, meilleur que celui des majors en Premium Economy.
En revanche, le soft product est très léger, et pourrait être nettement amélioré en termes de prestations. L’équipage était lui parfait.
Norse Premium, New-York JFK - Paris Charles-de-Gaulle, Boeing 787-9 : Excellent siège et équipage très sympa
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bien
Un produit hard comme soft qui se tient. Le hard product est très bon, meilleur que celui des majors en Premium Economy. En revanche, le soft product est très léger, et pourrait être nettement amélioré en termes de prestations. L’équipage était lui parfait.