Enfin la partie intéressante de cet itinéraire, assez peu reportée sur les blogs, la Business de SAS. Une expérience très, très positive, comme vous allez le constater.
Embarquement
A la suite de mon passage au salon Business SAS, et à l’heure prévue d’embarquement, je décide de passer le contrôle de passeports pour entrer en zone non-Schengen. Bien qu’il y ait une longue file, l’attente aux contrôles biométriques est nulle et je les utilise avec bonheur.
Notons que cette partie du terminal était en travaux lors de mon passage en mai, travaux bien mérités puisque l’architecture de cette zone est digne d’un aéroport américain de troisième zone avec couloirs étroits et plafonds bas.
La porte d’embarquement pour Chicago est l’une des premières après le contrôle de passeports.
Comme tous les vols à destination des États-Unis, des questions me sont posées sur le but de mon voyage, sa durée et mes bagages. Une fois le questionnaire passé, ma carte d’embarquement est scannée et je passe dans la salle de pré-embarquement.
Notons que, contrairement à Paris, les personnes faisant l’objet d’une fouille spécifique (mention SSSS) sont dirigées dans un espace prévu à cet effet à l’abri des regards.
Après quelques minutes d’attente pour finir de préparer la cabine, l’embarquement est lancé. Difficile de faire respecter les priorités… De nos jours, tout le monde semble avoir besoin d’un pré-emabarquement !
Je finis par pénétrer dans la passerelle qui conduit à l’appareil.
Cabine et accueil
L’accueil est plutôt chaleureux… Et quel bonheur de tourner à gauche et non à droite !
Ma première impression est très positive : les tons de la cabine sont chaleureux et élégants à la fois, les sièges sont très spacieux et offrant toute la privacy nécessaire.
Sur le siège, une alèse, un confortable duvet et un oreiller sont disponibles.
Une trousse de confort, plutôt complète, est également disposée.
Quelques rangements sont disponibles sur les côtés, mais il sont peu nombreux (sauf au premier rang).
Petite astuce peu visible sur le plan cabine : les sièges impairs solo sont moins bons que les pairs. Les sièges pairs sont collés au hublot avec tablette côté couloir, et les sièges impairs sont collés au couloir, avec donc moins de privacy.
Après la fin de l’embarquement, je bouge donc de mon siège 01A au siège 02A. Je perds un rangement (mais je n’en avais pas vraiment besoin) et je gagne beaucoup de tranquillité.
Pendant l’embarquement, l’équipage passe avec un plateau de boissons de bienvenue bien achalandé, avec du vrai champagne Brut, du Charles Heidseick.
La fin d’embarquement est vite annoncée et nous sommes prêts à partir pour Chicago.
Les caméras qui filment devant le cockpit sont d’excellente qualité et permettent de suivre le décollage comme si l’on y était.
Le wifi est disponible à bord, et est gratuit pour les passagers fidélisés et les passagers Business. Il fut de bonne qualité pendant toute la durée du vol.
Service et catering
Encore une fois, excellente surprise sur le service.
Le menu est très complet et s’étale sur 12 pages.
Le protocole commence par un apéritif et des noix chaudes. Je choisis l’excellent champagne Rosé Charles Heidseick, millésime 2005. Un excellent choix, 150€ la bouteille en magasin. Seule Eva Air sert de tels champagnes en Business.
Le second passage est pour la mise en place de la table. Oui, pas que de la nappe, mais de l’ensemble de la vaisselle. Eh oui, le service sera fait à l’assiette.
Les entrées sont ensuite servies au chariot. Un protocole que, par exemple, Lufthansa réserve à sa première classe.
Je choisis le jambon de parme et ses cubes de céleri à la truffe blanche. Une tuerie. La salade est très fraîche et faite à la minute également.
Le pain est servi chaud, en quantité suffisante, et le beurre est en coupelle céramique, signe de grand soin.
Le plat est également servi au chariot, ce qui permet au passager de voir ce qu’il va choisir.
Je choisis les pâtes à la truffe, qui étaient excellentes.
A chaque plat, on m’a demandé si j’en voulais encore, et des refills de champagne, d’eau et de pain ont été faits sans que je demande, bien sûr.
Un autre chariot arrive avec le fromage, les 3 choix de desserts et les digestifs. Je fais une petite sélection qui finira de tendre la peau de mon ventre…
Pour le café, un expresso m’est proposé, et je l’accepte avec plaisir. Il est servi avec ses chocolats. Le steward continuera de m’apporter des expressos pendant tout le vol.
La cabine Business est équipée d’un bar en libre service, situé tout au fond, près de la porte 2L. Il est très bien achalandé, et l’on peut même se servir des expressos soi-même, excellent ! Mais tout est évidemment disponible à la place sur usage du bouton d’appel. Je note d’ailleurs que l’équipage répond avec plaisir aux demandes au travers du bouton d’appel, contrairement au comportement standard dans notre compagnie tricolore.
Je m’endors en visionnant un film et me réveille 1h30 avant notre approche de Chicago, avec les bruits de service.
Pour le second service, pas de chariot mais un plateau plus standard. Standard néanmoins très bon avec une salade au saumon et aux crevettes très fraiche et une mini-quiche aux oignons excellente. Les fruits n’étaient pas assez mûrs.
Comme vous le voyez, je continue mes agapes avec cet excellent Charles Heidseick Rosé 2005, avant un café pour me redonner un peu de peps.
Arrivée et débarquement
30 minutes avant l’atterrissage, la cabine est préparée pour l’atterrissage, et la descente est amorcée vers O’Hare où nous nous posons à l’heure prévue. Le taxi est assez long mais permet d’avoir une idée de la taille imposante de cet aéroport, hub de deux des trois principales compagnies américaines, à savoir United et American.
Comme dans les meilleures compagnies, les passagers Premium Economy et Economy sont retenus le temps de laisser débarquer les passagers Business sans être pressés, et nous sommes salués.
L’immigration à Chicago a fait beaucoup de progrès grâce aux machines qui permettent une accélération sensible du processus car en grand nombre, et les bagages arriveront rapidement.
Conclusion
Un vol excellent, qui dénote avec l’expérience moyenne en moyen-courrier et dans les salons. Vu la stratégie de la compagnie, on est surpris de tant de raffinement et d’attention dans le service, mais c’est finalement cela le luxe à la scandinave : pas ostentatoire, mais comme à la maison.
Pour info mon routing :
- Paris – Copenhague : SAS Plus
- Copenhague – Chicago : SAS Business (c’est ici)
- Chicago – Stockholm : SAS Business
- Stockholm – Oslo : SAS Business
- Oslo – Paris : SAS Plus (Sans intérêt – Pas de Review)
SAS Business - Copenhague-Chicago, Airbus A340-300
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Excellent
Un vol excellent, qui dénote avec l’expérience moyenne en moyen-courrier et dans les salons. Vu la stratégie de la compagnie, on est surpris de tant de raffinement et d’attention dans le service, mais c’est finalement cela le luxe à la scandinave : pas ostentatoire, mais comme à la maison.