Un vol qui me confirme la montée en gamme de la business class moyen courrier d’Air France même si je me dis que certains facteurs on certainement influé sur la manière dont on s’est occupé moi.
Voici donc mon « vrai » départ en vacances, mon séjour à Goteborg n’était qu’un vol de prépositionnement car mon billet était un Goteborg-Singapour-Bali.
Pour mémoire mon routing estival.
Vous trouverez en bas de page le récapitulatif des articles sur ces vacances à Singapour et Bali.
Achat du billet
Comme je l’expliquais dans mon billet introductif je désirais me rendre à Singapour et, de là, voir vers où j’aurais envie de répartir en fonction des opportunités.
Comme déjà expliqué également je n’avais l’intention de favoriser aucune compagnie ou alliance pour ce voyage.
Au départ de Paris je trouve un vol en business class sur Air France à 3700 euros. Pas surprenant pour cette destination.
En changeant ma ville de départ je trouve un Goteborg-Paris-Singapour à 1900 euros ! Je trouverai le même tarif au départ de Stockholm et Oslo mais comme vous le savez j’ai un petit faible pour la seconde ville de Suède.
Mais comme désormais chez Air France le prix d’un billet en miles n’est plus forfaitaire mais soumis au yield comme un billet normale je fais une simulation et logiquement le prix est moins cher au départ de Goteborg que de Paris.
Je réserverai donc un aller-retour au départ de Goteborg pour 190K miles + 400 euros de taxes.
Check-In et parcours au sol
Je fais mon check-in en ligne la veille de mon départ mais le lendemain je remarque dans l’application une offre de surclassement en première classe à 2000 euros ou 200K miles. Me disant que la fin de 2024 et l’année 2025 ne se passeraient sous le signe de la joie je me fais plaisir, non sans avoir vérifié qu’il restait un siège disponible en hublot ! Et La Première Air France me manquait trop depuis des années.
Cela fait très longtemps que je n’avais pas pris Air France et je constate que depuis ils ont rendu le choix du siège payant même en business class pour les passagers sans statut. 89€… je ne suis pas fan.
Moi qui voulait faire une review sur la montée en gamme du service business class long courrier je n’aurais qu’à attendre mon vol de retour.
Mais c’est avec un grand sourire et d’excellente humeur que je rejoins l’aéroport.
La dépose bagage se passe sans problème et toujours ici avec un personnel super aimable. Par contre aucune reconnaissance de mon statut ni du fait que je voyage en première.
Je ne trouve pas le fast tract et me retrouve dans la file « normale ». Il aurait disparu ? Non il a été déplacé et amélioré mais j’étais trop distrait pour lire le panneau que j’avais sous les yeux.
Je me retrouve dans une longue file… forcément beaucoup moins fluide que mon expérience habituelle ici.
Je finis par passer les contrôles, le personnel est toujours aimable et je traverse le duty free pour rejoindre le hall d’embarquement.
Je me retiendrai de céder à la tentation et irai patienter quelques temps au salon The Lounge.
Il est enfin temps de rejoindre ma porte d’embarquement après avoir pris mon temps puisque Flightradar m’avait informé que le vol arriverait avec 20 minutes de retard.
Embarquement
L’avion est là mais les passagers continuent à débarquer.
Les passagers attendent patiemment le début de l’embarquement.
Finalement on embarquera avec seulement 10 minutes de retard…pour retrouver bloqués dans la nourrice.
On sera finalement libérés et je serai le second à rentrer dans la cabine.
La cabine
C’est l’habituelle cabine des Embraers d’Air France en configuration 2-2.
Elle est loin d’être neuve et sera bientôt remplacée mais le siège a bien vieilli.
La place pour les jambes est correcte mais avec ce type d’appareil il ne faut pas s’attendre à mieux.
Le vol
Il fait vraiment chaud dans la cabine.
On nous remet des lingettes raffrichissantes d’excellente qualité et contrairement à l’autre passager de la business class le personnel m’appelle par mon nom. Cela fait une éternité que ça ne m’est pas arrivé sur un moyen courrier Air France et je ne doute pas qu’il y ait un effet « La Première » derrière cela.
On nous propose de passer en rang 1 vu que nous ne sommes que deux mais nous refusons : il vaut mieux être en rang 2 et allonger les jambes sous le siège devant qu’en rang 1 avec en était bloqué par la cloison.
Le steward à l’air expérimentée mais pas blasé : souriant, il parle avec les passagers pendant l’embarquement mais sans en faire trop. Ca change de la plupart des équipages moyen courrier.
On partira finalement à l’heure.
Bye bye Goteborg.
Le steward m’apporte mon plateau quelques minutes plus et contrairement à d’autres prend le temps d’enlever les couvercles. Et encore une fois il me saluera en m’appelant par mon nom en me servant. C’est sûr, il y a le protocole La Première qui joue.
Au menu : truite fumée, salade de pâtes conchigliette, et crème de basilic, Cantal AOP, Crottin de Chavignol AOP, Paris-Brest.
La truite est très bonne, fraîche et même un peu copieuse. Les pâtes sont parfaites, la crème au basilic excellente et elle n’alourdit pas le plat.
Le Paris Brest sera également léger, une excellente surprise.
Vraiment un très bon plateau !
Le steward me resservira de l’eau et du vin plusieurs fois, prendra de mes nouvelles à chaque fois…
Par contre les buses, même fermées, m’envoient de l’air froid, je sens le mal de gorge arriver.
Après avoir un peu somnolé il est déjà temps de se préparer pour l’atterrissage.
Arrivée
Alors qu’on s’approche de Roissy on nous annonce des turbulences à basse altitude. Et c’est vrai qu’à un moment ça remue vraiment.
On finit par se poser et on roule vers le remarquable (!) terminal 2G. Sur notre route le T2 où je serai dans quelques minutes.
Et nous finissons par arriver à notre point de stationnement avec 10 minutes d’avance.
Un SUV Porsche hybride attend au pied de l’appareil avec, à coté de lui, un agent Air France. On parie que c’est pour moi ?
Pas de surprise : alors que je descend de l’appareil le steward lui fait un signe de la tête et il se dirige vers moi. Il me salue, prend de mes nouvelles, se propose de porter mon sac et m’invite à prendre place dans la Porsche afin qu’il me conduise au salon La Première.
Il s’appelle Laurent, sera hyper aimable, me fera la conversation sur le chemin et sera mon chaperon jusqu’à mon départ pour Singapour…mais ça vous le découvrirez dans mes prochains articles.
Personnel
Quand il y a matière à me plaindre je me plains, quand il y a matière à féliciter je félicite. Equipage parfait, en tout cas celui qui officiait à l’avant de l’appareil.
Conclusion
Cela fait un peu plus d’un an que je redonne sa chance à Air France en moyen courrier et je ne cesse de voir le service s’améliorer. Un excellent vol en tout cas.
Les articles sur ces vacances à Singapour et Bali
Goteborg-Paris en Business Class sur Air France
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bien
Excellent équipage, belle prestation à bord et très bon repas.