Review : Air France Business, Paris – Madrid, Airbus A321-200

Dans le cadre d’un week-end personnel dans la capitale madrilène, j’ai choisi d’emprunter Air France pour des raisons de facilité, étant accompagné par ma fiancée au retour. Retour sur une expérience pleine de surprises.

Achat et enregistrement

J’ai acheté ce billet plusieurs mois à l’avance, un évènement familial m’imposant une présence dans la capitale espagnole ce week-end là. Malgré cet achat anticipé, les prix ne sont pas doux, près de 250 € l’aller-retour.

Je procédé un peu moins de 30 heures avant le départ à mon enregistrement, mais mon siège a sauté : le 3D est devenu 4D, sans raison apparente puisque le rang 3 est toujours en classe économique, mais maintenant complète. Étrange, mais j’aurais peu apprécié avoir été relégué au rang 27…

Expérience au sol et salon

A Paris CDG 2F, il existe un poste inspection filtrage prioritaire à l’extrême-gauche du terminal, beaucoup plus efficace que celui « mixte » du milieu.

J’emprunte ce passage quasi-désert et suis airside en moins de 2 minutes.

Air France opère deux salons au terminal 2F dans chacun des satellites, et je refuse catégoriquement de les appeler 2F1 et 2F2 : c’est absolument anti-ergonomique.

Je rejoins alors celui le plus proche de ma porte d’embarquement, qui est plein comme un œuf.

L’accueil est plus que moyen, puisque l’agent ne daigne lever la tête de son écran, prend mon téléphone, le scanne, et dit juste « Bienvenue » – Oui, Paris vous aime !

Vu qu’il est totalement plein, je me rends au sous-sol, généralement moins occupé, et parviens à sécuriser une table (sans prise de courant, évidemment), au milieu de plein d’autres, occupées et non débarrassées.

J’essaie de télécharger des journaux depuis l’application AF Play, mais rien n’y fait…

Le buffet est totalement vide.

Bref, l’habitude, qui ne m’indigne même plus tellement j’en ai assez de le dire à Air France depuis 10 ans.

Embarquement

L’embarquement est, comme à son habitude, bordélique, faute à son architecte qui pensait que le trafic de CDG ne croîtrait jamais ou que les gens resteraient assis au moment d’embarquer, en attendant sagement que les appels se fassent…

J’attends désormais 5 bonnes minutes après le début d’embarquement sur les écrans avant de quitter le salon.

A mon arrivée (après m’être frayé un chemin entre 3 files d’embarquement d’autres vols), la file SkyPriority est quasi-vide et j’entends le bip magique et la phrase « Seating Issue » sur le scanner, synonyme de surclassement… Cependant, l’hôtesse ne me le dit pas, et je dois rafraîchir ma carte d’embarquement sur mon application pour découvrir mon nouveau siège, le 1D.

Cabine et accueil

La cabine est la classique Smart&Beyond avec sièges en cuir, et est constituée de deux rangs de Business. La route est difficile et extrêmement concurrentielle pour Air France.

L’accueil est plutôt froid et je m’installe en 1D. Pas de boisson d’accueil même sur ce vol de plus de 2h bloc, mais distribution d’une petite bouteille d’eau et d’une serviette rafraîchissante magnifiée.

Nous partons avec 10 minutes de retard pour Madrid.

Service et catering

Le service est plutôt rapide, débutant peu après l’atteinte de l’altitude de croisière. Étrangement, même avec deux rangs de Business Class, le trolley est de sortie, sans raison apparente.

Le plateau est servi sans attention particulière, en laissant bien les couvercles totalement inélégants :

Sans les couvercles et après service de champagne et d’eau pétillante, c’est quand même mieux :

Je dois noter la belle progression du catering : c’est bien meilleur, les produits respectent mieux la réfrigération prolongée et le foie gras de canard est un produit noble toujours apprécié.

Notons l’absence de menu désormais institutionnalisée sur Air France.

Le service est en revanche, loin des nouveaux standards de l’aviation. Aucun refill de boisson n’est proposé malgré la longueur du vol qui permet d’effectuer un service soigné, surtout sur Airbus A321 où le chef de cabine est normalement dédié à la Business puisqu’il y a 5 membres d’équipage.

Aucune proposition de boisson chaude ou de digestif ne sera faite non plus, je serai obligé de réclamer et je déteste cela.

Arrivée et débarquement

Nous arriverons à Madrid légèrement en avance sur l’horaire prévu malgré les dix minutes de retard au départ.

Conclusion

Même en étant surclassé par Air France, ils arrivent à nous décevoir. Le chemin est encore long vers la réussite.

Le Routing :

  • Paris-Madrid : Air France Business (c’est ici)
  • Madrid-Paris : Air France Economy (à venir)

Air France Business, Paris - Madrid, Airbus A321-200

Lounge
Cabine
Equipage
Repas
Ponctualité
Respect du programme de fidélité

Moyen

Même en étant surclassé par Air France, ils arrivent à nous décevoir. Le chemin est encore long vers la réussite.

Olivier Delestre-Levai
Olivier Delestre-Levai
Olivier est sur la blogosphère du transport aérien depuis 2010. D'abord contributeur majeur du forum FlyerTalk, il crée en juillet 2012 le site FlyerPlan, et rédige des articles à l'écho majeur chez les spécialistes de l'aérien. Il co-dirige désormais le blog TravelGuys avec Bertrand, en se focalisant sur l'expérience de voyage et les programmes de fidélité. Et bien sûr, tous vos articles préférés de FlyerPlan sont désormais sur TravelGuys !
1,324FansJ'aime
933SuiveursSuivre
1,272SuiveursSuivre
342AbonnésS'abonner

Articles populaires

Articles récents