Après une semaine intense en Europe est venu pour moi le moment de rentrer à Boston. Combiner travail et loisirs est pénible et je commence à fatiguer.
Pour rappel, voici l’itinéraire suivi :
Enregistrement et parcours au sol
Je procède aux formalités d’enregistrement environ 30 heures avant le départ de mon vol pour Oslo au travers de l’application SAS.
J’obtiens ma carte d’embarquement Passbook et PDF.
Le jour du départ, je pars de mon hôtel, le Moxy Paris Val d’Europe, 1h45 avant le départ de mon vol pour Oslo. C’est assez serré certes, mais il y a peu de TGV entre Disneyland et CDG à cette heure-là de la journée.
Après un trajet d’une station en RER A puis de 10 minutes en TGV, j’arrive au terminal 2 de Paris Charles-de-Gaulle puis emprunte la navette CDGVAL qui arrivera au bout de 3 minutes.
Le terminal 1, à mon arrivée, est un véritable chaos. Je me fraye un chemin entre les différentes files d’enregistrement des compagnies pour accéder au contrôle d’accès à l’embarquement prioritaire.
Une fois ce contrôle passé et le fameux tapis roulant du terminal 1 emprunté, je me rends dans le satellite d’embarquement utilisé par SAS. Il ne possède malheureusement plus de salon, donc mon arrivée tardive était bienvenue.
J’utilise la file prioritaire et passerai la sécurité en quelques minutes, malgré la relative lenteur des agents.
Embarquement
L’embarquement est retardé en raison de l’inopérabilité de la passerelle, qui impose un faux-contact.
Malgré l’embarquement retardé, ce dernier se termine à l’heure mais le commandant de bord annonce une mise en route retardée en raison d’un retard ATC.
Nous partirons au final avec 44 minutes de retard sur l’horaire.
Cabine et accueil
La cabine de ce 737-700 est assez confortable, mais ce Boeing classic trahit son âge avec les plafonniers d’origine.
J’aurais un voisin sur ce vol, ce que je n’attendais pas puisque le siège attenant était libre au moment du check-in et jusqu’à ce matin.
L’accueil est courtois sans être chaleureux.
Service et catering
Le service commence une quinzaine de minutes après le décollage.
Les boites repas sont distribuées et ce sera du poulet fumé qui sera très bon, de même que la salade de pommes de terre qui l’accompagne.
Je prendrais un Fanta en boisson, puis attraperai une boîte de chocolats qui seront excellents.
Comportement des passagers et de l’équipage
Je dois dire que je suis interloqué par le comportement de certains passagers et tout particulièrement sur SAS depuis quelques temps.
Beaucoup de passagers sont sales, mettent leurs chaussures sur le bulkhead, mangent comme des porcs, abusent de l’alcool. Il y a toujours des exceptions, mais je trouve que sur SAS, en moyen-courrier, c’est un comportement récurrent.
Ensuite, et c’est la deuxième fois sur un vol SAS de ou depuis la Norvège, le niveau d’anglais de l’équipage est pauvrissime. Je comprends que 95% des passagers soient norvégiens, mais aucune interaction n’a été initiée en anglais avec moi pendant tout le trajet, je parle anglais et on me répond en norvégien. C’est très troublant dans un pays nordique où le niveau d’anglais est réputé excellent, surtout eu égards aux récents efforts des compagnies du Sud de l’Europe.
Enfin, absolument aucun effort n’a été fait pour servir : aucun sourire, j’ai l’impression d’être à la cantine et d’emmerder l’équipage. Qui bien sûr, lui, fait réchauffer ses cassolettes chaudes qui embaument la cabine SAS Plus, qui n’y a évidemment pas droit.
Arrivée et débarquement
Nous arrivons en porte avec 50 minutes de retard sur l’horaire prévu, et le débarquement aura lieu promptement.
Conclusion
Un vol loin d’être mémorable, avec un équipage en dessous de tout.
SAS Plus, Paris Charles-de-Gaulle - Oslo Gardermoen, Boeing 737-700 : Quel écart avec le long-courrier !
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Nul
Un vol loin d’être mémorable, avec un équipage en dessous de tout.