Après un voyage long et fatigant depuis Paris est désormais venue l’heure du week-end et de la détente dans cet établissement madrilène.
Pour rappel, voici l’itinéraire suivi :
Réservation
J’ai procédé à la réservation de cet établissement, environ deux mois avant mon arrivée. Les prix de l’hôtellerie espagnole, et madrilène en particulier, sont devenus totalement délirants, avec un pricing au-dessus de certaines grandes capitales européennes, comme Londres ou Paris.
Je voulais tester le nouveau JW Marriott, mais à plus de 500 € la nuit, je trouvais cela totalement indécent.
Je décide donc de réserver à l’EDITION, hôtel ouvert dans le courant de l’année 2022, et qui proposait des tarifs un peu plus raisonnables, en dessous de 400 € la nuit.
Pour la déclinaison moderne de la marque Ritz-Carlton, cela me semblait acceptable, même si les bénéfices offerts aux membres du programme de fidélité Marriott Bonvoy sont limités au sein de cette marque. Je réservai donc pour trois nuits dans une Chambre Premier, qui n’est pas l’entrée de gamme dans cet établissement.
Arrivée
Environ une semaine avant mon arrivée dans l’établissement, je constate un surclassement dans une Suite Premier, la catégorie la plus élevée avant la suite présidentielle, parfait !
Je procède aux formalités d’enregistrement 48h avant mon arrivée à l’hôtel, en précisant mon heure de late check-out, 16h en l’occurrence.
Mais en voulant mettre à jour mon heure d’arrivée dans l’avion qui m’emmène à Madrid, je vois que la catégorie assignée est une Chambre Deluxe, soit en-dessous de la catégorie réservée !
Je contacte donc à la fois mon Ambassador et l’hôtel via le chat dans l’application Marriott et il m’est indiqué que la suite qui m’a été assignée n’était plus disponible en raison d’un problème technique.
Étrange, car il reste encore l’une de ces suites ouvertes à la réservation.
Il ne m’est pas précisé le type de chambre dans lequel je serai positionné, me disant que ce sera dévoilé au moment du check-in, bien mystérieux.
J’arrive à l’aéroport de Madrid avec environ 1h20 de retard sur l’horaire initialement prévu. Après une longue attente de mon Uber au terminal 2, et un trajet d’environ 20 minutes depuis l’aéroport, j’arrive à l’hôtel.
Un bagagiste prend en charge mes affaires et me conduit jusqu’à la réception, m’expliquant en parallèle l’ensemble des facilités de l’hôtel. J’effectue les formalités d’enregistrement, et rien n’est indiqué concernant mes interactions précédentes. Il m’est indiqué que je serai surclassé dans une Chambre Loft, ce qui constitue un surclassement d’une petite catégorie entre la chambre premier initialement réservée et celle qui est donc assignée pour ce séjour.
C’est un petit peu décevant, sachant que le matin-même j’étais surclassé dans l’une des plus belle suites de l’hôtel.
Évidemment, comme il est de rigueur dans les établissements Ritz-Carlton et EDITION, le petit-déjeuner n’est pas offert pour les membres Platinum et plus, et seuls les points sont offerts en cadeau de bienvenue.
Expérience d’arrivée agréable, mais pas très Premium non plus.
Chambre
La chambre assignée était située au premier étage de l’établissement.
Le cheminement pour y accéder depuis les ascenseurs est un petit peu long, mais cela évite au moins les bruits relatifs à leur utilisation.
Je ne suis pas non plus fan des étages bas mais l’éloignement du rooftop assure une tranquillité certaine en soirée.
La chambre est décorée dans les tons classiques chez EDITION, c’est-à-dire très blancs et beiges.
En entrant dans la chambre, sur la gauche, se situe le minibar ainsi que la machine Nespresso dont je ferai bon usage.
Un petit peu plus loin sur la gauche se situe la salle de bain, avec une vasque ouverte sur la chambre, une grande douche sur la droite et les WC sur la gauche.
Comme il est de rigueur dans les hôtels de la marque, ce sont des produits de toilette griffés Le Labo, que j’affectionne tout particulièrement, qui sont proposés au client.
Plus avant, toujours sur la gauche, se situe la grande penderie qui permet de s’installer confortablement pour une durée conséquente.
Enfin, l’espace de vie et de repos, avec sur la gauche, un très astucieux banc qui fait office de table et de bureau, une grande bibliothèque équipée d’éléments de décoration et de livres, et enfin l’espace nuit, avec un lit d’un goût douteux, de deux tables de chevet et d’un grand canapé d’angle attenant aux fenêtres qui donnent sur la place Descalzas.
Étrangement, aucune prestation de bienvenue n’a été préparée à mon attention, c’est assez rare dans un hôtel de cette gamme.
Pour finir, une visite en vidéo :
Équipements de l’hôtel
L’hôtel possède de nombreux équipements, dont une piscine extérieure en rooftop, un spa et une salle de fitness. Je ne profiterai ni du spa ni de la salle de fitness pendant mon séjour.
Piscine extérieure
Je profiterai de la piscine chaque matin de mon séjour, au calme.
Elle est très fraîche, mais qu’il est agréable de profiter des transats ensoleillées !
Le tout est élégamment meublé et le service est parfait… Le matin ! L’après-midi, c’est l’usine et l’attente peut atteindre 2 heures pour une paire de transats.
Restauration
L’hôtel possède un certain nombre de points de restauration : Lobby Bar, un boite de nuit, le restaurant Jeronimo d’inspiration mexicaine et situé au rez-de-chaussée et le restaurant Oroyo situé en rooftop.
Service du petit-déjeuner – Restaurant Jeronimo
Chaque matin de mon séjour, je prendrai mon petit-déjeuner au restaurant Jeronimo, situé au rez-de-chaussée de l’établissement.
Ce n’est pas donné, 45€ par tête de pipe, mais c’est excellent.
Je prendrais quelques éléments du buffet : jambon ibérique, chorizo et saumon légèrement fumé.
Je commanderais du pain perdu à la carte, qui sera excellent.
Le service est quand meme globalement en dessous de ce que l’on attend d’un tel établissement.
Lobby Bar
Le soir de mon arrivée, je m’installerai au bar pour me détendre après mon voyage stressant et retardé depuis Paris.
Je commanderais deux Negroni qui seront excellemment préparés, avec glace taillée dans la masse et le parfait zeste d’orange pour relever tout cela.
Et je dois avouer en avoir bu une bonne dizaine pendant tout mon séjour.
Service du dîner – Restaurant Oroyo
Lors du dernier soir de mon séjour, nous avons diné avec quelques amis au restaurant Oroyo situé au dernier étage de l’hôtel.
Nous devions initialement y boire juste un verre mais avons finalement opté pour y dîner.
Et je dois dire que ce n’était pas une riche décision… C’était calamiteux : menu chichiteux, accords peu agréables au goût. Un échec cuisant.
Service
Le service dans cet hôtel est vraiment, à mon sens, pas au rendez-vous. Si le personnel du bar, de la réception et les portiers sont formidable, le service en restauration et à la piscine n’est pas au rendez-vous.
Un incident avec l’un de mes amis à la piscine était vraiment peu professionnel.
Départ
Au moment des formalités de départ, la réceptionniste me demande comment s’est passé mon séjour… Et je serai courtois mais franc. Je la sens livide et me dit qu’elle allait en parler avec son manager.
Au final, le dîner avec mes amis en rooftop me sera offert. Riche attention mais est-ce que, pour autant, j’y retournerai ? Je n’en suis pas certain.
Conclusion
Un séjour en demi-teinte. J’en garderai un goût amer : les chambres sont agréables sans être extraordinaires, le rooftop aussi mais beaucoup trop petit pour la taille de l’hôtel, et les prix pas doux du tout.
The Madrid EDITION : Un séjour en demi-teinte
Emplacement
Design
Service, check-in & concierge
Chambre
Restauration & Bar
Installations (piscine, spa, fitness...)
Respect du programme de fidélité
Service
Rapport Expérience/prix
Moyen
Un séjour en demi-teinte. J’en garderai un goût amer : les chambres sont agréables sans être extraordinaires, le rooftop aussi mais beaucoup trop petit pour la taille de l’hôtel, et les prix pas doux du tout.