Plus qu’un vol pour rejoindre Paris. A priori un vol anecdotique mais qui ne manquera pas de montrer l’incohérence dans la manière dont sont mises en œuvre les mesures sanitaires.
Pour mémoire tous les articles relatifs à ce séjour à Goteborg.
- Hilton Roissy Charles de Gaulle Airport – Executive Room
- Paris-Francfort, Lufthansa Business Class
- Francfort-Goteborg, Lufthansa Business Class
- Restaurant VRÅ, Goteborg
- Clarion Hotel Post, Standard Double Room
- Restaurant Koka, Goteborg
- Radisson Blue Scandinavia – Junior Suite
- Restaurant Natur, Goteborg
- Upper House Goteborg – Deluxe Suite
- Restaurant l’Atelier Goteborg
- Goteborg-Francfort, Lufthansa Business Class
- Francfort-Paris, Lufthansa Business Class (C’est ici)
Parcours au sol et salon à Francfort
Arrivant à Francfort de Goteborg j’ai du un peu marcher le long du célèbre tunnel qui amène aux Porte A dont part mon vol pour Paris.
Ayant un peu de temps à tuer je me suis rendu au Salon Senator. C’est ici que la blague commence.
Le moins qu’on puisse dire est que le salon est…vide. Quasiment autant que l’aéroport. En comparaison Goteborg Landvetter ressemblait à un hub international ! Et il n’y a bien sûr aucun service de proposé « en raison des contraintes sanitaires » et il est interdit d’y consommer quoi que ce soit, même pas une bouteille d’eau.
Un snack est bien distribué mais, comme à l’aller, à la sortie du salon. Je resterai donc un peu plus d’une heure à regarder des séries sur mon iPad dans le salon désert avant de me dire que je mangerai bien quelque chose.
Je me dirige donc vers la sortie du salon où on me remet le graal tant recherché : un petit sandwich, un grand breztel et une bouteille d’eau. Mais où « déguster » ce délicieux présent ? Et bien la question elle est vite répondue : comme il est interdit de manger dans les restaurants, bars et salons de l’aéroport, on trouve refuge…dans le terminal.
Je rejoins donc ma porte d’embarquement pour réaliser que les gens se pressent aux comptoirs des bars, restaurants et autres stands de vente à emporter pour s’acheter de quoi déjeuner.
Et je finis donc par faire tout le monde : je m’installe dans la zone d’attente de porte d’embarquement à proximité d’une table où je peux enfin savourer mon déjeuner.
Je vous laisse imaginer la scène : des centaines de passagers installés dans une zone de restaurant improvisée, sans masque, sans respect des distances… tout cela parce qu’on ne les laisse pas manger dans les bars, restaurants et salons où par contre on pourrait s’assurer d’un éloignement convenable des tables.
Mais visiblement dans cette zone « neutre » personne n’est responsable donc tout va bien et personne ne trouve à redire à ces zones de pique-nique sauvages.
Je trouve cela franchement ridicule. Soit on interdit totalement la vente et la consommation dans le terminal soit on la permet et on fait en sorte que la consommation se passe dans les meilleures conditions possibles mais cet entre deux ne ressemble absolument à rien et les passagers en rient entre eux. Inutile de vous dire que tout le monde prend bien le temps de manger, de terminer sa boisson, voire va racheter quelque chose à boire histoire de repousser au plus tard possible le moment de remettre son masque !
Si pour « Monsieur Fernand » on ne devrait jamais quitter Montauban je me dis qu’en cette époque bizarre on ne devrait jamais quitter Goteborg.
De loin je garde un œil vers la porte où personne ne se presse.
Finalement notre A319 arrive et on va pouvoir embarquer.
L’embarquement à Francfort
On arrivera quand même à embarquer avec 15 minutes de retard. Les priorités sont respectées et je suis le premier à m’avancer dans le couloir qui mène à l’appareil.
Cette fois-ci pas de petit mot gentil écrit par l’équipage sur la porte de l’avion.
Le stewart qui nous accueille et nous salue à l’entrée de l’appareil me fait un clin d’oeil en regardant les « tags » que ma valise. « Ah vous êtes multi-alliance vous ! Mais il vous manque une OneWorld ». Je lui rend un sourire, enfin j’essaie avec le masque.
La cabine business de l’A319 Lufthansa
Rien que très classique avec un siège Nek en cuir que j’apprécie malgré son manque d’épaisseur qu’on oublie vite.
Il y aura 3 rangées de business sur ce vol.
Toujours un « pitch » très avantageux en business sur les moyens courriers chez Lufthansa.
Il est enfin l’heure de partir. Les 15 min de retard auront été récupérés et on quittera la porte à l’heure.
Le vol et le service
Voyons le bon côté des choses : en ces temps de pandémie les temps de roulage sont très courts à Francfort !
Nous sommes très vite en l’air et survolons la campagne allemande en prenant de l’altitude.
Changement de protocole de servie par rapport à « Avant le Covid » on nous amène tout de suite une bouteille d’eau.
Puis viennent les plateaux.
Je trouve que les quantités des plateaux business ont bien diminué depuis « avant le COVID ». mais c’est bon, fais, avec beaucoup de goût.
La charcuterie est bonne et les légumes très bien assaisonnés, pas comme la burata fade servie au départ de Goteborg.
Le dessert, une crème avec un coulis de fruits rouges sera léger et glissera tout seul.
J’accompagnerai le tout d’un verre de vin. On me resservira deux fois avant d’arriver à Paris avant de terminer par du thé.
Un vol court et agréable. Au loin le soleil se couche en ce mois de novembre.
La nacelle du moteur mériterait un coup de peinture !
Le personnel Lufthansa
Sur des vols aussi courts le personnel n’a pas trop l’occasion de se faire remarquer. Ou, pour être plus précis, il a très peu à faire mais s’il le fait mal il a surtout l’occasion de se faire remarquer en mal !
Entre le clin d’oeil du stewart à l’embarquement et un service rapide et efficace je n’ai rien à redire. Comme souvent sur le Lufthansa le « soft product » est très cohérent et ne réserve aucune surprise.
Ah si ! Comme assez souvent le personnel fera comme souvent l’effort de me parler en Français.
L’arrivée à Paris
Le ciel n’est pas encombré autour de Paris et on est rapidement en approche finale. J’aime le reflet du soleil sur l’appareil lors d’atterrissages au soleil couchant, surtout avec un soleil d’hiver.
Roissy morne plaine !
Un roulage très court pour rejoindre un terminal 2C quasi vide.
Le 2C n’étant pas conçu pour différencier les files Shengen et non-Schengen on aura doit à un contrôle de police. Vu la file d’attente un gros porteur a dû arriver peu avant sans que je ne le remarque. Et sans surprise la PAF est sous dimensionnée ! Heureusement il n’y a quasiment personne dans la file prioritaire « accès numero 1 ».
Un peu de monde dans le terminal mais rien à voir avec l’affluence normale un dimanche à 18h !
Conclusion
Un vol totalement sans histoire mais une expérience ternie par l’expérience au sol.
D’un côté à Francfort l’interdiction de manger dans les salons et les restaurants qui fait que les passagers improvisent des zones de pique-nique dans les zones d’embarquement et l’arrivée un contrôle de police dans un terminal qui n’est pas conçu pour accueillir les vols Schengen.
Francfort-Paris en business sur Lufthansa
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bon vol, nul au sol.
Un bon vol un peu gâché par l'obligation de pique-niquer dans le terminal pour causes de contraintes sanitaires et les contrôles de police inutiles à Paris.