En cet automne j’avais plusieurs objectifs : aller me changer les idées et bien démarrer ma période de requalification pour conserver mon statut Star Alliance. En effet avec le COVID qui revient par vagues et les restrictions qui vont et viennes je me suis dit que tout les miles pris tant que c’est possible ne seront plus à prendre si les frontières devaient se refermer.
La destination finale a été vite choisie : Cancun. En effet le Mexique avait cet avantage qu’il était un pays assez « ouvert », n’imposant pas de tests pour les passagers vaccinés et Cancun était une destination qui si en temps normal est loin d’être au sommet de mes envies était la moins pire possible de celles qui étaient facilement accessibles pour voir un peu le soleil en ce mois de novembre.
D’ailleurs beaucoup ont eu la même idée car tous auteurs de Travelguys seront passés à un moment ou un autre cet automne/hiver à Cancun et c’est ainsi que vous allez voir se multiplier les review de vols vers Cancun et d’hôtels à Cancun.
Ensuite il a fallu trouver comment y aller.
Les prix pratiqués en business class depuis Paris étaient à mon sens prohibitifs, notamment sur Air France et, de toute manière, il me fallait un vol sur une compagnie Star Alliance. Je me suis donc mis en quête d’un market fare intéressant…
J’ai finalement opté pour un départ Goteborg sur Turkish Airlines. Goteborg car à ces dates c’est le meilleur prix que j’ai pu trouver et Turkish Airlines car une des meilleures compagnies sinon la meilleure compagnie du continent. Cela remplit l’objectif « miles » car cela fait une distance intéressante et me permet en plus de rajouter des segments pour aller à Goteborg et en revenir et, malgré tout, l’addition finale est quasiment de 1000 euros moins cher que ce que me proposait Air France départ Paris.
Last but not least, cela me permet de découvrir la nouvelle business class de la compagnie turque que nous n’avions pas pas encore testé lors de nos différent vols sur Turkish Airlines.
Ce qui donne le routing suivant :
Et les articles suivants
Mais pour l’instant commençons par la partie la moins exotique : un Paris-Francfort en business sur Lufthansa.
Enregistrement et parcours au sol
Comme presque toujours désormais j’ai passé la nuit au Moxy Charles de Gaulle et je rejoint l’aéroport par le CDGVal. Pas grand monde à cette heure matinale.
L’aéroport est dans un état de saleté assez impressionnant.
Merci l’image pour les touristes qui tranche avec la promesse des travaux en cours.
Ayant des bagages à enregistrer je vais jusqu’au fin fond du terminal B pour m’enregistrer, ce qui représente une belle balade.
La file d’attente est assez conséquente mais personne dans la file prioritaire.
Une fois la chose faite, c’est reparti pour une petite balade vers le terminal D pour les contrôles de sécurité qui se passeront dans la plus grande fluidité.
Ma porte est la D66…tout au bout du terminal, un peu après le salon Sheltair. J’en aurais fait des kilomètres !
Le terminal est quasi vide à cette heure.
Vu le temps à attendre et le très faible intérêt du salon je resterai en porte à attendre l’embarquement.
L’embarquement
L’embarquement démarre à l’heure…le vol n’est même pas affiché sur la porte. Il n’y a presque personne et je me retrouve dans l’appareil tellement vite que je n’ai même pas eu le temps de faire une photo.
La cabine de l’A320 Neo
On retrouve la très classique cabine Lufthansa avec les traditionnels sièges NEK qui sont peu à peu remplacés sur l’ensemble de la flotte moyen courrier.
Il y aura 5 rangs de business.
Le siège est confortable même si une vue de côté montre qu’il mérite bien son surnom de planche à repasser.
Par contre l’espace pour les jambes est toujours aussi appréciable.
Le menu « Buy on Board » est glissé dans l’aumonière mais est de peu d’intérêt pour les passagers business.
L’embarquement sera terminé très rapidement et nous ne seront que 5 passagers en business.
On partira à l’heure.
Le vol et le service
On repousse et dit au revoir au Finnair qui était stationné à côté.
On décolle après un roulage court et j’installe mon « IFE personnel ».
En dessous de nous la région parisienne s’éveille.
Ca n’est pas le voisinage qui perturbera ce vol.
Le soleil commence à pointer le bout de son nez et je vous le personnel de bord se préparer à faire le service.
On m’apporte mon plateau…
Tiens il y a un menu…de mémoire je ne me souviens pas que Lufthansa en distribuait ou alors je me suis trop habitué aux protocoles COVID.
La charcuterie était très correcte et le mélange à base de flocons d’avoine très bon. Pas de quoi s’extasier, c’est un plateau assez basique mais il est consistant et ça vaut toujours mieux que des croissants caoutchouteux mal réchauffés. Mais je reste convaincu que le petit déjeuner est le service sur lequel les compagnies aériennes font le moins d’effort.
J’aurais droit à deux refills de café avant l’atterrissage.
L’atterrissage et l’arrivée à Francfort
On nous annonce assez rapidement le début de descente et peu après l’aéroport de Francfort apparait sous nos yeux.
Après un très long roulage, habituel lorsqu’on se pose sur la 25LR, on va se stationner….au large.
Pas d’urgence, ma correspondance est plus que confortable… je finis par rejoindre le terminal et me dirige vers le salon.
L’équipage
Très pro et aimable comme souvent sur Lufthansa. Et il ne disparait après le premier service, au contraire, il propose des refills de boissons tout au long du vol.
Conclusion
Un vol sans histoire, conforme à ce qu’on attend de ce type de produit. Aucune surprise dans un sens comme dans l’autre…c’est plutôt une bonne surprise.
Le seul point négatif aura peut être été l’expérience au sol à Roissy : un aéroport sale, des kilomètres à parcourir dans un sens puis dans un autre…vivement la réouverture du Terminal 1.
Paris-Francfort en business sur Lufthansa
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Solide
Prestation solide et sans surprise