Deuxième étape de mon séjour à Goteborg, un vol entre Paris et Francfort sur Lufthansa en business class sur Airbus A319. L’occasion pour moi de faire l’expérience du dispositif « COVID » de la compagnie et de redécouvrir le terminal 2C de Roissy en mode quasi nostalgique.
Pour rappel, le programme des articles relatif à ce voyage.
- Hilton Roissy Charles de Gaulle Airport – Executive Room
- Paris-Francfort, Lufthansa Business Class (C’est ici)
- Francfort-Goteborg, Lufthansa Business Class
- Restaurant VRA, Goteborg
- Clarion Hotel Post, Standard Double Room
- Restaurant Koka, Goteborg
- Radisson Blue Scandinavia – Junior Suite
- Restaurant Natur, Goteborg
- Upper House Goteborg – Deluxe Suite
- Restaurant l’Atelier Goteborg
- Goteborg-Francfort, Lufthansa Business Class
- Francfort-Paris, Lufthansa Business Class
Enregistrement et parcours au sol à Paris
Je m’enregistre la veille sans problème depuis l’application Lufthansa. Au matin du vol je rejoins le T2 de Roissy depuis le Hilton CDG sans aucun problème avec le CDG Val. Le T1 étant fermé pour cause de trafic insuffisant je me rend donc au 2C d’où opère désormais Lufthansa.
La Gare RER Roissypole est désespérément vide.
Pas mieux au 2C…
Je verrai finalement plus de membres des forces de l’ordre que de passagers !
Je me dirige du côté « airside ». Depuis mon dernier passage qui date d’il y a vraiment longtemps les deux terminaux 2A et C ont été réunis.
Il n’y a pas grand monde mais les files prioritaires sont bien actives ce qui me permet de gagner un peu de temps. Et tout commence par …un contrôle de police.
En effet le 2C n’étant pas prévu à la base pour effectuer des vols Schengen tous les passagers se retrouvent contraints d’en passer par là au départ comme à l’arrivée vu que le terminal héberge également de nombreux vols non Schengen. Vu qu’en ces temps un peu compliqués un rien suffit à me mettre de mauvaise humeur…
La sécurité est ensuite passée sans problème et je rejoins les portes d’embarquement.
Aussi récents soient les travaux de rénovation et la jonction 2A-2C, le parcours qui mène de la sécurité aux portes fait franchement aéroport de seconde zone.
Le terminal est quasi désert.
Magasins fermés, restaurants fermés, bars fermés… Glauque à souhait.
Les salons étant également fermés (et de toute manière Lufthansa n’a pas de salon au 2C) je marche un peu pour passer le temps.
Moment nostalgie en porte C91.
C’est en effet à cette porte que j’ai eu mon premier surclassement en business sur un long courrier. C’était un Paris-New York sur Air France et je crois sans en être sûr que c’était en 2006. Et mon dernière passage au 2C à mon souvenir (je crois être repassé au 2A vers 2012 ou 2013 pour un déplacement pro sur Miami sur American Airlines…)
L’heure de l’embarquement approche et je rejoins ma porte où les passagers ont commencé à montrer le bout de leur nez.
Embarquement à Paris
Groupe 1, 2, 3….la signalétique est peu claire et personne ne sait dans quelle file se mettre. Les annonces sans micro ne sont pas trop audibles et visiblement un problème de matériel empêche le scan des boarding pass dans la file Groupe 1 ce qui oblige à la dévier sur une autre borne…devant laquelle elle était 10 minutes plus tôt avant qu’on ne lui intime l’ordre de changer de file.
Un joyeux bordel mais tout se passe dans la bonne humeur. On comprend que les compagnies qui n’évoluent pas au 2C « à domicile » n’aient pas leur marques mais d’un autre côté cette blague dure quand même depuis des mois.
Pour la peine je vous gratifie de mon plus beau sourire du moment.
Pour une fois pas de petit mot écrit au feutre sur la porte de l’avion chez Lufthansa…
A l’entrée de l’avion l’accueil est cordial et souriant (enfin…on le devine sous le masque) on me distribue une lingette désinfectante et un formulaire de traçage « sanitaire » qui sera ramassé plus tard par l’équipage.
Etant en correspondance à Francfort je n’aurai pas à le remplir. Je ne peux m’empêcher de sourire à toutes ces mesures. Qui va contrôler qui est en correspondance et qui ne l’est pas ? Qu’est ce qui empêche de noter des informations fantaisistes. Bref.
Pendant ce temps une dame et son fils s’installent à côté de moi ce qui fait que le siège central n’est plus neutralisé. Je me dis que pour un vol aussi court elle pourrait laisser son fils à sa place et ne pas le prendre à côté d’elle…Déjà que je ne supporte pas d’avoir un voisin en avion ça n’est pas pour en endurer un sur un siège business qui devrait être neutralisé et, a fortiori, dans un contexte de crise sanitaire.
La cheffe de cabine intercepte mon regard noir et vient immédiatement demander aux deux passagers de présenter leurs billets. Ca n’était pas comme je le pensais deux passagers business qui n’avaient pas réussi à trouver deux sièges côte à côté et avaient décidé de se rapprocher malgré tout mais les passagers du rang 20 qui avaient malencontreusement « confondu » avec le rang 2. Ils sont instamment priés de rejoindre leurs places.
La cabine business sur A319 sur Lufthansa
Que dire de cette cabine business sur A319…sinon qu’elle ressemble à celle des A320 et A321 de la compagnie avec une place appréciable pour les jambes. Et vu qu’ayant perdu l’habitude de voler cette année j’en ai oublié de la prendre en photo c’est tout ce que je vous dirai sur le sujet.
A vue de nez l’avion est aux 3/4 rempli, cabine business incluse.
Le vol et le service business Class de Lufthansa
On repousse à l’heure. Forcément dans le contexte actuel le taxiing jusqu’à la piste est des plus courts.
La famille Air China est venue en force !
Des après le décollage on nous apporte une bouteille d’eau. Tiens ça ça n’était pas dans l’ancien protocole…
Puis on prend les commandes de boissons qui seront apportées avec le plateau repas. Le protocole sanitaire a eu la mort (provisoire ?) du service au trolley, ce qui est une amélioration substantielle de la qualité de service.
Pour moi ce sera comme d’habitude vin rouge et eau gazeuse.
On est servis très vite (et je dirais même très tôt dans le vol).
Le plateau présente bien mais si contrairement à d’autres Lufthansa n’a pas supprimé ou amputé sa prestation business en déguisant ce cost-cutting en mesure sanitaire, je trouve que les quantités dans l’assiette ont diminué par rapport à mes précédentes expériences.
D’un autre côté il est 11h du matin, je ne vais pas en mourir. Le pain est bien chaud. Les aliments ont du goût mais, encore une fois, je trouve les quantités moins généreuses qu’avant, même sur un vol de seulement une heure.
L’amateur de coulis de mangue que je suis appréciera particulièrement le dessert
Sans que je n’aie besoin de rien demander on me resservira 3 fois du vin.
Fin de vol sans histoire jusqu’à l’arrivée à Francfort
L’équipage Lufthansa
Comme le plus souvent sur Lufthansa un équipage très pro et aimable. Après j’en ai connu de plus chaleureux mais comme souvent ça c’est très bien passé.
L’accueil a été impeccable, les renseignements sur la paperasse sanitaire donnés avec patience à ceux qui en demandaient (à force ça doit être lassant), le « bug » de voisinage à l’embarquement réglé en un regard et le service très avenant et efficace sans que contrairement à la concurrence il y eut besoin de pleurer pour avoir des refills qui arrivaient naturellement sans rien demander.
Atterrissage et arrivée à Francfort
L’arrivée à Francfort se fait sans encombre et pour une fois, trafic réduit oblige, mon vol arrivant de paris ne se pose pas sur l’habituelle piste 25L au nord de l’aéroport mais la 25C juste devant les terminaux dont je plus habitué en long courrier.
Malheureusement il y a des choses qui ne changent pas à Francfort et qui finissent par être énervantes. Malgré la faiblesse du trafic et le fait qu’on ait une place de stationnement au terminal A et potentiellement au contact…le débarquement se fera tout de même par bus !
Je finis enfin par me retrouver dans le terminal à Francfort. Que dire ? Au moins la plupart des magasins sont ouverts et s’il y a infiniment moins de monde qu’à l’accoutumée c’est toujours plus agréable et vivant que Roissy.
Mon avis sur ce vol en business class sur Lufthansa
Lufthansa ne peut au rien au fait que l’expérience au 2C soit déprimante à ce point ni (quoique) au recours trop fréquent au bus pour les débarquements à Francfort (quoique…)
Pour le reste une prestation solide même si je trouve que les prestations ont été rognées en quantité.
Lufthansa Business Class Paris-Francfort [Post Covid]
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Agréable malgré le contexte
Une prestation solide en vol malgré un plateau plus léger qu'à l'accoutumée et des aéroports lugubres, mais ça la compagnie n'y peut rien.