Les vacances sont terminées, mais pas les vols… On se retrouve donc aujourd’hui pour un déplacement professionnel court vers Genève.
Ce déplacement n’a pas été simple à organiser. Il a dû être déplacé de Londres à Genève en raison de la quarantaine imposée aux voyageurs venant de France au Royaume-Uni.
Je procède aux différentes modifications grâce aux réseaux sociaux.
Voici l’itinéraire réservé :
Arrivée à l’aéroport et enregistrement
J’ai effectué mon enregistrement en ligne à l’ouverture de la fenêtre de 30 heures avant le vol. J’ai pu effectuer ainsi mon enregistrement pour l’aller et le retour, en choisissant un surclassement payant pour 89 € dans chaque sens, me permettant de travailler et d’avoir une prestation à bord digne de ce nom.
J’arrive à l’aéroport en Uber après un déjeuner dans Paris. Comme c’est désormais le cas depuis le déconfinement, les cartes d’embarquements ou billets électroniques sont vérifiés pour pouvoir entrer dans le terminal.
Je passe directement les contrôles de sécurité via la file SkyPriority (plus remplie que la file standard) en quelques secondes et me retrouve airside.
Salon
Les deux salons Air France des portes F ont rouvert et fonctionnent désormais à des horaires quasi-normaux.
Je reste à l’étage principal, le sous-sol ne permettant pas de se restaurer, et choisis quelques éléments au buffet pour grignoter. Le service au buffet est effectué par un serveur, et, au final, je préfère largement cela que le buffet classique et ses sempiternels porcs qui se servent des kilos de bouffe !
La sortie se fait de l’autre côté, pour éviter les croisements de flux.
Embarquement
Je ne me dirige vers l’embarquement que lorsque ce dernier est lancé depuis quelques minutes pour éviter une gate lice inutile.
Ce dernier commence à l’heure, et la file SkyPriority est totalement vide lorsque je me dirige vers l’embarquement.
Une prise de température est effectuée lors du passage en passerelle.
Cabine et accueil
La cabine est la traditionnelle Smart & Beyond que nous avons l’habitude d’avoir en moyen courrier.
L’accueil en porte est un peu froid, et les lingettes rafraîchissantes sont désormais remplacées par les sempiternelles lingettes désinfectantes qui permettent à chaque passager de désinfecter son siège.
La cabine Business est composée aujourd’hui de 6 rangs de 4 sièges et sera occupée environ à 30%
Pas de boisson de bienvenue, mais un oshibori sous blister ainsi qu’une petite bouteille d’eau nous sont distribués.
Service et catering
Juste après le décollage, le service commence. Et là, c’est le drame. Car c’est le protocole domestique qui est déployé sur Genève (comme sur Amsterdam d’ailleurs) et je ne le savais pas.
Résultat : que de la vaisselle jetable, et un champagne (Jacquart) infect. L’hôtesse voit certainement la déception sur ma tête et revient me proposer une coupe. Je déclinerai.
Je suis juste scandalisé d’avoir payé un surclassement pour un tel catering et me sens piégé, puisque j’ai déjà payé le surclassement du retour…
Arrivée et débarquement
Nous arrivons à l’heure, et l’équipage essaiera tant bien que mal de faire respecter un débarquement par rangs.
Aucun contrôle ne sera effectué à l’arrivée et heureusement… J’apprendrai par hasard que j’aurais dû subir une quarantaine à l’arrivée car j’ai séjourné en Espagne moins de 14 jours avant mon déplacement en Suisse !
Conclusion
Une grande déception au vu du protocole de service… Genève, destination très premium, ne peut faire l’objet d’une telle coupe budgétaire !
Air France Business post-COVID, Paris CDG - Genève Cointrin, Airbus A320 : Service Ultra minimum
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel : Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Bof
Une grande déception au vu du protocole de service... Genève, destination très premium, ne peut faire l’objet d’une telle coupe budgétaire !