Un vol entre Paris et Lisbonne qui confirme mon impression récente sur l’évolution du moyen courrier chez Air France : je note un progrès notable par rapport à il y a quelques années, notamment sur le service et l’attitude du personnel !
Il y a des années, un peu avant le COVID que nous avions décidé d’abandonné le moyen courrier d’Air France que nous ne trouvions pas au niveau, notamment en business class, comme si la compagnie avait décidé de tout miser sur le long courrier et laissant ce secteur à l’abandon. Et une nouvelle tentative entre temps pour un vol vers Goteborg ne m’avais pas rassuré sur l’évolution des choses.
Mais voilà pour des raisons de praticité (et aussi car suis un peu têtu) j’ai redonné sa chance au produit lors d’un récent séjour à Porto et j’en suis ressorti avec une impression très favorable et un sentiment d’amélioration sensible.
D’où le fait que je choisisse à nouveau Air France pour cet aller-retour express à Lisbonne afin de confirmer mes impressions.
Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce voyage à Lisbonne.
Réservation
Billet réservé quelques semaines avant mon départ. Le choix d’Air France a été simple : ne partant que pour deux jours je n’avais pour une fois pas envie de m’ennuyer en accumulant les correspondances.
Et si j’avais encore un doute les tarifs m’ont ramené à la raison : 449€ sur TAP et 630€ sur Air France.
L’option TAP était envisageable sauf que je suis très remonté contre ceux que j’appelle désormais les escrocs incapables lusitaniens associés depuis le fameux épisode de la valise.
630 sur Air France ça n’est pas envisageable non plus mais je dispose de bien assez de miles pour payer mon billet ainsi. Je m’en sortirai donc pour 60 000 miles + 75 euros. C’est assez cher en miles (mais logique depuis que même les billets prime sont soumis au yield) mais c’est indolore. Vous verrez à l’occasion d’un prochain voyage qu’on peut trouver une bien meilleure rentabilité pour utiliser ses miles…
Arrivée à l’aéroport et parcours au sol
J’arrive au terminal 2F par le CDGVal depuis Roissy. Un peu de marche et je suis aux contrôles de sécurité.
Pas de chance : juste avant moi dans la file se trouve un groupe assez pénible qui retardera tout le monde faute de savoir organiser ses sacs et valises et leur contenu pour passer les contrôles en question. A se demander ce qu’ils font en file prioritaire car ils devraient être davantage habitués…à moins que certains ne soient pas éligibles et profitent du statut de leurs compagnons de voyage ?
Je finis par m’en sortir et file au salon.
Autant lors de mon dernier passage j’avais vu vraiment apprécier mon expérience en raison d’une affluence « normale », cette fois-ci il était plutôt en mode « zoo » comme trop souvent.
je suis quasiment soulagé de le quitter pour rejoindre ma porte d’embarquement.
Direction la zone d’embarquement et sa célèbre verrière qui la transforme en serre au moindre rayon de soleil.
Pas de chance : ma porte est à l’étage inférieur ce qui signifie un embarquement par bus.
Peut être moins joli que l’étage supérieur mais finalement j’en viens à penser que pour attendre elle est presque plus confortable.
Embarquement
L’embarquement commence avec un peu d’avance ce qui est logique car il faut nous véhiculer jusqu’à l’avion donc je sais pas à ce moment s’il est parqué loin ou pas.
Le personnel qui contrôle nos cartes d’embarquement est très souriant et aimable. Autant on se plaint de l’inverse autant cette fois ci il est donc honnête de le souligner.
Nous embarquons et le bus se met en marche. Je m’attendais à un point de stationnement proche du 2F mais en fait nous faisons route pour le 2E. J’en tire une conclusion que Tripit me confirmera : si l’avion n’était pas au 2F ça n’est pas manque de place mais car il arrivait du Royaume-Uni, donc dans un terminal capable de traiter les vols non Schengen et qu’il était plus rapide d’y amener les passagers que tracter l’avion vers un autre terminal.
Je rentre assez rapidement dans la cabine.
La cabine de l’A220 Air France
Une cabine récemment découverte à l’occasion d’un vol vers Amsterdam donc je vous laisse lire mes commentaires plus détaillés dans l’article concerné.
Esthétiquement très réussi et chaleureux et, de plus confortable. J’ajoute ce qui ne se voit pas : un avion silencieux et « souple » en vol.
L’espace pour les jambes est acceptable sans plus mais vu la taille de l’appareil il ne faut pas attendre de miracles non plus.
Par contre j’apprécie beaucoup le porte tablette…
Le vol
Aussitôt installés on nous distribue des lingettes rafraîchissantes de très bonne qualité.
Le personnel de bord est très souriant et l’embarquement se termine plus rapidement qu’inattendu.
Sur ce vol il y a aura 3 rangs et demi de business class pour 8 sièges et 7 passagers.
Nous quittons notre point de stationnement et décollons peu de temps après.
Le rideau séparant la business class de l’economy est rapidement fermé et le service commence.
C’est ce moment que mon voisin de devant choisi pour incliner son siège non seulement sans douceur mais en plus en prenant son élan. Dans ces cas là j’ai une politique simple : je ne ramène pas mes genoux vers moi (de toute manière comme vous l’avez vu je n’ai pas la plage pour) et au contraire je pousse de mon coté.
Le steward remarque vite notre petit jeu et signale au passager qu’il faut qu’il prenne en compte le confort des autres passagers avant d’incliner son siège. C’est dit fort poliment sans vouloir stigmatiser ou vexer le passager et ça fait son effet. Exemple type d’un steward attentif et diplomate : ça s’appelle l’intelligence et l’expérience.
Il m’amène ensuite mon plateau. C’est encore l’heure du service du petit déjeuner, la prestation que je trouve systématiquement la moins qualitative en vol.
Pour une fois je tombe sur un steward qui prend le temps d’enlever les couvercles avant de servir le plateau et visuellement ça change tout, ça fait plus premium.
Œuf poché, sauce tomate et crème de comté, brunoise de courgettes, Cantal AOP.
L’oeuf est un peu coulant et les deux sauces servies avec vraiment très bonne. Gouteux comme j’aime. En plus la température de service est parfaite, le plat n’a pas l’air de sortir du congélateur ni du frigo.
Fromage blanc.
Bon…c’est du fromage blanc.
Croissants.
Chauds et bien croustillants, une rareté chez Air France à mon souvenir.
Je demanderai également de l’eau gazeuse et je note que la Badoit rouge à remplacé le Perrier et je la trouve bien meilleure.
Au final un bon petit déjeuner voire un très bon parlant d’Air France. J’irai même jusqu’à dire que c’est mon meilleur repas en moyen courrier avec eux depuis un bout de temps.
Le steward débarrasse enfin et propose un second service de boissons. Par contre il n’y en aura pas de 3e…
Durant le vol il revient me voir et me questionne, en tant que client Platinum à vie sur mon expérience au salon. Je me dis que la question ne soit pas être si innocente.
Je lui répète donc ce que j’ai dit à maintes fois ici : il est superbe mais on a du mal d’y trouver sinon une place en tout cas une place où on se sent vraiment bien et qu’au final il en ressort une impression assez bizarre. Voire une dissonance entre ce qu’on voit et ressent.
Il me répond que c’est un problème connu et identifié et que Air France a une réflexion en cours sur le sujet mais que ça aide toujours si les passagers comme moi font part de leur impression à la compagnie… En tout cas c’est visiblement une remarque que font de nombreux passagers.
Vers une future réorganisation du salon ? Une affaire à suivre.
Arrivée et débarquement
L’approche à Lisbonne est toujours l’occasion d’avoir une belle vue sur l’océan et la ville.
Alors que nous allons toucher le sol nous croisons deux appareils en attente au décollage…
Direction le terminal où nous allons nous garer à côté d’un voleur…heu…d’un TAP.
Et ce qui se passe est un véritable miracle à Lisbonne : nous sommes garés au contact et pas au large avec un débarquement par bus.
Ca me donnerait presque envie de sortir le champagne tellement c’est rare.
Bye bye Air France.
Le personnel
Un steward vraiment très aimable, attentionné, pro, vraiment le meilleur que j’ai eu sur Air France depuis des lustres, en tout cas sur du moyen courrier.
Conclusion
En une phrase : mon meilleur moyen courrier sur Air France depuis une dizaine d’année et la confirmation que, lentement mais surement, ce produit suit avec un peu de retard la trajectoire d’amélioration qu’a connu le long courrier.
Les articles sur ce séjour à Lisbonne
# | Type | Review |
1 | Carnet | Genèse du séjour à Lisbonne |
2 | Hotel | Moxy CDG |
3 | Salon | Salon Air France Roissy 2F (Pas de review, déjà présenté de nombreuses fois) |
4 | Vol | Paris-Lisbonne Air France Business Class – A220 |
5 | Hotel | Moxy Lisbonne City Center |
6 | Restaurant | Epur Lisbonne |
7 | Vol | Lisbonne-Paris Air France Business class – A321 |
8 | Carnet | Débrief du séjour à Lisbonne |
Paris-Lisbonne en business class sur Air France
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bon
Bon repas, excellent steward, belle cabine...