Prestation de qualité, malgré un certain retard, avec Air France en business class sur ce vol entre Paris et Amsterdam, ce qui tend à me réconcilier avec la compagnie après une série de vols décevants.
Au vu de mes récents vols, notamment un vers Goteborg, mais également de mes expériences depuis plus de 10 ans avec le moyen courrier de notre compagnie nationale, le moins qu’on puisse dire est que mes attentes n’étaient pas tellement hautes pour ce vol. Mais comme je le dis toujours il faut donner sa chance au produit et je me disais que la nette montée en gamme de la compagnie sur le long courrier ces dernières années finirait bien un jour par ruisseler sur un secteur moyen courrier que j’ai toujours trouvé décevant, voire en régression.
Pour mémoire le routing aérien de ce voyage.
Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce voyage à Porto.
Réservation
J’ai réservé quelques semaines un aller retour pour Porto que j’ai payé avec mes miles : 61 000 miles + 90 euros. C’est assez cher, surtout comme vous le verrez plus tard, comparé à un long courrier que je me suis offert pour cet été, mais vu les prix en euros ça restait la meilleure solution.
Check-in et parcours au sol
Je procède à mon enregistrement la veille sur l’application Air France.
J’arrive de bon matin par le CDGVal en provenance de mon hôtel et marche jusqu’au terminal 2F. Mauvaise surprise : les escalators sont en maintenance et il faut prendre l’ascenseur.
A ce moment un homme un peu âgé arrive, double tout le monde et rentre dans l’ascenseur. Avec des autres passagers on se regarde interloqués et on rentre dans l’ascenseur et là l’homme en question, qui porte un masque, commence à agresser tout le monde verbalement en faisant des grands gestes : il ne nous laissera pas monter dans l’ascenseur avec lui si on ne porte pas de masques non plus.
Vu son agressivité on le laissera monter seul et on prendra le prochain ascenseur.
Précision à toutes fins utiles : il m’a été impossible de déterminer sa nationalité mais vu l’accent il n’était pas français (au temps pour notre légendaire amabilité).
Je me rends ensuite aux contrôles de sécurité : la file prioritaire est quasiment vide.
Pour une fois je tombe sur des agents super agréables, on papote et échange quelques blagues pendant que je passe les contrôles, on discute de l’arrivée prochaine de scanners plus modernes, et pendant que je remet mon ordinateur dans mon sac je vois arriver le monsieur de l’ascenseur.
Il commence à hausser le ton et parle de manière agressive à l’un des agents. Un autre agent s’approche et le ton monte mais il finit par mettre ses affaires sur le tapis roulant. Je glisse à un agent « ah c’est encore l’autre c…. » et je raconte brièvement ce qui s’est passé dans l’ascenseur.
Et alors que je m’en vais j’entends l’agent avec qui je parlais lui dire « monsieur veuillez nous suivre pour une fouille approfondie de vos bagages« . L’autre répond « je suis pressé l’embarquement va bientôt commencer…« . L’autre : « suivez moi et baissez le ton« .
Je ne sais pas comment ça s’est fini mais je n’ai pu m’empêcher de penser « bien fait pour toi« .
Je me dirige ensuite vers le salon Air France qui pour une fois ne sera pas bondé ce qui me permettra enfin de vraiment apprécier l’expérience.
Je le quitte quelques minutes avant l’embarquement.
Embarquement
J’arrive à la porte alors que l’embarquement va commencer. C’est comme toujours un peu bordélique mais je ne blâmerai pas la compagnie pour ça : c’est simplement l’organisation et l’architecture du terminal qui veut ça.
Quelques minutes plus tard je suis dans la cabine.
La cabine business class de l’A220 Air France
En ce qui me concerne c’est la première fois que je prends l’A220 avec Air France mais l’appareil est voué à occuper une place majeure dans la flotte moyen courrier de la compagnie. Vu que jusqu’ici je n’avais volé sur cet appareil que sur Swiss je suis curieux de voir la « version Air France ».
Sans surprise on a une configuration en 2-3 typique pour cet appareil.
Les sièges sont en cuir bleu et d’apparence très flatteuse. De manière générale je suis assez séduit par le design de la cabine et l’harmonie des couleurs.
L’espace pour les jambes est correct mais sans plus.
Le siège est fin mais confortable et, chose rare en moyen courrier de nos jours, il s’incline.
Il y a des prises pour recharger vos appareils.
La tablette est de taille convenable et le siège est équipé d’un porte tablette très pratique.
Il n’y a pas de rideau pour séparer la business class de l’economy ?
Un dernier détail : j’ai trouvé les coffres à bagages plutôt petits, chose que m’a confirme l’hôtesse.
En business class il y un siège de bloqué sur les blocs de deux sièges et le siège central sur les blocs de 3.
Au final une cabine très jolie et confortable et pour ceux qui trouvent que c’est toujours mieux ailleurs l’appareil propose du wifi, il y a des prises de courant et un porte tablette alors que Swiss ne propose rien de tout cela.
Le vol
Pendant l’embarquement on nous distribue une bouteille d’eau et des lingettes de très belle qualité.
L’embarquement tarde et on fermera les portes avec 10 minutes de retard. Il y a des habitudes qui ne se perdent pas….
14 des 15 sièges de la business class seront occupés.
ll faudra encore attendre 10 minutes avant le repoussage.
Direction le doublet nord pour un décollage sur la 27L.
Le service commence très rapidement ce qui logique vu la durée du vol.
Certains passagers seront servis au plateau, d’autres au trolley.
Et voici le plateau qui m’a été servi :
Visuellement c’est moins pire que ce que j’attendais.
Gnocchettis au saumon, courgettes et citron confit.
Très gouteux et servi à la bonne température (souvent chez Air France j’avais l’impression que ça sortait du congélateur) et même si je ne suis pas fan du saumon c’est globalement très réussi.
Cantal AOP, Crottin de Chavignol AOP.
Bon.
Tartelette aux pommes.
Bonne et légère.
Finalement un repas qui ne va pas me faire oublier des années de médiocrité en moyen courrier mais me laisse espérer que les choses s’améliorent. On verra lors des prochains vols.
Mais on approche déjà la fin du vol et on se prépare à l’atterrissage.
Arrivée à Amsterdam
L’approche sur Amsterdam est toujours l’occasion d’admirer les polders.
On se posera peu après et seront parqués au contact. Bonne chose car avec le retard un débarquement par bus aurait compliqué ma correspondance.
20 minutes de retard cela ne me laisse que 10 minutes avant l’embarquement de mon vol pour Porto. Bien entendu c’est dans une autre partie du terminal et si vous connaissez Schiphol vous savez que ça va être la course.
L’équipage
Super aimable, prévenant et souriant. A croire qu’ils avaient remplacé un équipage de moyen courrier par un de long courrier où les attitudes sont en général radicalement différentes.
Conclusion
Un bon vol bien au dessus de ce qu’Air France m’avais fait vivre en business class moyen courrier par le passé. Est-ce un coup de chance ou est-ce que le moyen courrier d’Air France suit enfin la même trajectoire de progrès que le long courrier ? On verra ça à l’occasion de prochains vols.
Les articles sur ce voyage à Porto
# | Type | Article |
1 | Carnet | Préparation du voyage à Porto |
2 | Hotel | Moxy CDG |
3 | Salon | Salon Air France Roissy 2F |
4 | Vol | Paris-Amsterdam – Air France – Business Class – A220 |
5 | Vol | Amsterdam-Porto – KLM – Business Class – Embraer 195 |
6 | Hotel | Renaissance Porto Lapa |
7 | Restaurant | Gruta |
8 | Restaurant | Cantinho do Avillez |
9 | Restaurant | Cafeina |
11 | Restaurant | In Diferente |
12 | Carnet | Visite de Porto |
13 | Salon | ANA Lounge Porto |
14 | Vol | Porto-Paris – Air France – Business Class – A319 |
15 | Carnet | Debriefing du voyage à Porto |
Paris-Amsterdam en business class sur Air France
Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix
Très bien
Une belle cabine, un catering plus que correct et un très bon équipage.