Lisbonne-Paris en business class sur Air France : pas de salon et équipage d’une autre époque

Si mes derniers vol moyen courrier sur Air France ont montré un net progrès par rapport à un passé pas si lointain, ce vol entre Lisbonne et Paris en business class a vu se réveiller de vieux démons avec des comportements qu’on croyait disparus. Par contre la qualité de la restauration reste sur de très bons standards.

Vous trouverez en bas de page un récapitulatif des articles sur ce séjour à Lisbonne.

Parcours au sol

Après un parcours assez compliqué en Uber depuis le centre ville je finis par arriver à l’aéroport non sans difficulté. A l’intérieur de l’aéroport ça n’est pas mieux avec des files d’attentes conséquentes un peu partout alors qu’on est même pas en week end ! Pareil aux contrôles de sécurité !

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Heureusement la file prioritaire sera quasiment vide et très rapide.

Je traverse le duty free au pas de course pour rejoindre le salon et m’extraire de la foule. Là c’est la douche froide !

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Les travaux c’est normal mais je pense que la compagnie aurait pu prévenir de manière à ce que je vienne pas aussi tôt. Je me retrouve donc avec 1h30 à tuer dans un terminal plein à craquer qui est un véritable zoo.

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Difficile de trouver où s’asseoir, difficile de trouver une bouteille d’eau gazeuse et encore plus une bouteille qui soit un peu fraiche… Et je constate avec surprise que peu des nombreux points de restauration acceptent l’American Express ce qui est quand même un comble pour un aéroport.

Bref une expérience assez catastrophique que ce soit dans le terminal ou même pour essayer de m’acheter à boire et après avoir marché désespérément pour trouver un endroit où m’installer je finis par prendre la direction de la porte d’embarquement.

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Le temps passe (lentement) et le moment d’embarquer arrive. La signalétique est bien mise en place.

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Embarquement

Un coup d’oeil à l’extérieur me fait dire que ça ne va pas être simple car c’est un TAP qui est stationné à notre porte alors que notre appareil s’est posé il y a 25 minutes.

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De plus les passagers du TAP sont encore en train de débarquer.

Vous l’avez deviné, je vais être confronté à un grand classique de l’aéroport lisboète : l’embarquement par bus !

L’embarquement commence avec 7 minute d’avance pour compenser le temps de transport en bus, les agents peinent à faire respecter les files mais finalement quelle importance : quand on embarque par bus être prioritaire signifie le plus souvent sortir du bus en dernier !

C’est exactement ce qui se passera : les agents feront de leur mieux pour faire passer les passagers Elite en premier…et on se retrouvera au fond du bus et derniers à monter dans l’appareil.

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Après un trajet finalement assez court on nous dépose au pied de notre A321.

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La cabine

On a affaire à l’habituelle cabine moyen courrier d’Air France, fort jolie par ailleurs, avec des sièges moins usés que sur certains appareils.

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L’espace pour les jambes est très correct.

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Rien à redire pour ce siège plus que suffisant pour un moyen courrier en business class à moins que vous n’érigiez ITA en standard.

Il y aura 28 sièges de business class sur ce vol.

Le vol

A peine installés on nous distribue une lingette d’excellente qualité.

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On nous annonce que nous partirons en retard en raison de bagages qui n’ont pas encore été chargés. Sachant qu’à mon souvenir Air France ne prend pas de bagages en correspondance en Lisbonne il ne peut s’agir que de bagages de ce vol et cela ne fait qu’ajouter au lourd passif de la gestion des bagages dans cet aéroport !

Après 20 minutes on nous dit qu’on est prêt à repousser.

Pendant ce temps les annonces se succèdent pour bien ranger nos valises, puis viennent les consignes de sécurité…si on peut appeler ça des annonces. Pour moi c’est plutôt des aboiements et je n’aime vraiment pas le ton employé.

On finit tout de même par partir.

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Le service commence assez rapidement accompagné d’un aboiement assez original « merci de ne pas quitter vos sièges pendant le service« . Elle joint d’ailleurs les actes aux paroles en engueulant (je n’ai pas d’autre mots) des passagers qui désirent se rendre aux toilettes. C’est vrai que se simplifier le service en faisant supporter l’inconfort pas les passagers c’est très pratique.

Après quelques minutes l’hôtesse aboyeuse vient me voir et me demande si je désire diner. Il est 17h00 et la prestation n’a rien d’un diner mais bon… oui je souhaite manger quelque chose.

Quant à son collègue masculin à l’allure négligée il me demande « qu’est c’que vous offre à boire » sur un ton très familier. Sympa au demeurant mais familier.

On me demande également si je désire une boissons chaude. Déjà que je ne trouve pas approprié de la servir dès le début du repas, si vous ajoutez l’eau et le vin il n’y a plus de place pour poser la tasse. Mais visiblement cet équipage a décidé d’en faire le minimum sur ce vol.

On m’apporte le plateau.

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Pavé de saumon au basilic, crème de patate douce au gingembre salade de riz vénéré, Cantal AOP, Crottin de Chavignol AOP, tartelette. citron

Le saumon est très bon bien cuit et la crème de patate douce est très bonne et parfaitement relevée par le gingembre.

La tartelette est légère et bonne.

Et le plateau est servi a température idéale ce qui n’était pas évident sur Air France dans un passé pas si lointain.

Durant tout le service je ne manquerai pas de profiter des échanges entre l’aboyeuse et son collègues, pas toujours en lien avec le service d’ailleurs.

L’aboyeuse revient pour débarrasser et il n’y aura pas de second service de boissons.

Après avoir longé la côte Atlantique on met le cap sur Paris et la descente débute rapidement.

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Arrivée

On fait une boucle autour de Roissy pour se poser face à l’ouest. Déjà qu’on était pas en avance cela ne va rien arranger mais on ne peut blamer le pilote pour la direction du vent et les décisions logiques du contrôle aérien.

Alors que nous sommes en approche finale le pilote opère une remise de gaz et nous remontons sans aucune violence. Nous n’étions pas trop bas donc le pilote n’a pas eu à faire une manoeuvre brusque. Il nous communiquera d’ailleurs la raison : l’appareil devant nous allait trop lentement.

On finit par se poser pour aller finalement se stationner au 2E-L, l’appareil repartant pour Marrakech 30 minutes plus tard en théorie. C’est donc en bus qu’on rejoindra le 2F.

Le service

Le retour du service moyen courrier Air France des années 2000-2020 et de la fameuse « Monique » qui se dit qu’on a de la chance de l’accompagner dans ses déplacements et qu’il ne manquerait plus qu’on lui en demande trop. Que les passagers sont ingrats !

La bonne nouvelle c’est que mes récents vols prouvent que ces comportements sont en voie de disparition.

Conclusion

Bon vol, bon repas, personnel qui s’est trompé d’époque.

Les articles sur ce voyage à Lisbonne

#TypeReview
1CarnetGenèse du séjour à Lisbonne
2HotelMoxy CDG
3SalonSalon Air France Roissy 2F (Pas de review, déjà présenté de nombreuses fois)
4VolParis-Lisbonne Air France Business Class – A220
5HotelMoxy Lisbonne City Center
6RestaurantEpur Lisbonne
7VolLisbonne-Paris Air France Business class – A321
8CarnetDébrief du séjour à Lisbonne

Lisbonne-Paris en Business Class sur Air France

Siège et cabine
Catering
Service
Ponctualité
Rapport Expérience / Prix

Bien mais..

Bon vol, bon repas, personnel qui s'est trompé d'époque.

Bertrand Duperrin
Bertrand Duperrinhttp://www.duperrin.com
Voyageur compulsif, présent dans la communauté #avgeek française depuis la fin des années 2000 et passionné de (longs) voyage depuis sa jeunesse, Bertrand Duperrin a cofondé Travel Guys avec Olivier Delestre en mars 2015. On peut le retrouver aussi aussi sur http://www.duperrin.com où il parle depuis plus de 10 ans de la transformation digitale des organisations, son métier quand il est au sol.
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