Devant aller passer un week-end à Lisbonne j’ai opté pour Air France en classe Economy.
Parcours au sol
Bien qu’on soit en pleines vacances d’été il n’y a pas trop de queue aux contrôles de sécurité au terminal 2F de Roissy.
Et encore moins dans la file prioritaire !
Moins de 5 minutes plus tard je suis dans le terminal et me dirige vers le salon.
Un salon qui ne laissera vraiment pas une expérience mémorable. Je le quitte quelques minutes avant l’heure de l’embarquement pour me rendre en porte.
L’embarquement
Anecdote : aujourd’hui j’inaugure mes nouveaux sac et valise de chez TUMI.
L’embarquement est prévu à 15h25. L’affichage indique un vol à l’heure alors que les passagers du vol entrant débarquent à…15h22. Cette manie d’Air France de ne jamais annoncer en amont des retards qui sont évidents et inéluctable est vraiment énervante.
Enfin une annonce. Pour annoncer le retard ? Non ! Pour annoncer que le vol est complet et qu’on recherchait des passagers acceptant de mettre leurs bagages en soute.
Finalement l’affichage annonce un embarquement à 15h35. Mais aucune annonce ne l’accompagne.
Puis une annonce nous dit que l’embarquement est encore retardé mais sans donner d’heure. Pendant ce temps l’affichage ne change pas.
Par contre le départ est toujours « prévu à l’heure » et je me demande bien comment ils vont y arriver.
En attendant je me balade un peu et jette un oeil au food court en contrebas. Vu le lamentable buffet du salon je pense qu’à l’avenir je me laisserai tenter par un des restaurants histoire d’essayer.
On finit par embarquer à 15h52 soit avec 25 minutes de retard. Les priorités sont respectées et je suis un des premiers à pénétrer dans la cabine.
La cabine
Mon siège, juste derrière le rideau de la business.
Espace correct pour les jambes.
L’assise est confortable et pour un vol de deux heures c’est infiniment mieux que ce que j’ai eu sur un A319 au retour de Manchester quelques jours plus tôt.
Il y a des prises USB pour recharges les appareils, c’est appréciable.
La tablette est aussi beaucoup plus grande que sur le vol que je viens de mentionner. On peut au moins y installer un ordinateur ou une tablette !
Mon voisin y fait même tenir un énorme PC mais c’est un peu limite.
Pendant ce temps l’embarquement dure, dure, dure….
16h10: on devrait partir et le personnel fait une annonce pour demander aux gens de se presser. Il y a encore du monde dans la nourrice, on n’est pas sortis de l’auberge.
Pendant ce temps dehors il pleut des cordes.
Embarquement terminé à 16h15. Fermeture des portes 16h31. Push back 16h40. Les retards s’accumulent.
On s’élance finalement sur la piste à 16h55.
Le vol et le service
On perce rapidement la couche nuageuse et je ne suis pas mécontent de voir un bout de ciel bleu.
Le service débute à 17h20 soit 25 minutes après le décollage. Là au moins le planning est tenu.
Le personnel fait le minimum syndical : (très beau) sourire figé, regard vide, pas grand signe d’attention ou d’humanité dans le regard.
On me demande si je veux la prestation du jour qui sera : une glace à la framboise ! Que j’accepte donc avec plaisir.
C’est un peu riquiqui quand même.
Mais c’est vraiment très bon.
Bon en fait mon sentiment est très mitigé. J’ai eu cette glace au retour de Manchester et j’avais trouvé l’initiative excellente en plein été.
Là ça fait deux fois coup sur coup et je me dis que cet été tout le monde a eu des glaces sur tous les vols (et toujours le même parfum) et c’est quand même un peu exagéré.
Et ce qui est acceptable en termes de quantité sur un Manchester Paris d’un peu plus d’une heure ne l’est pas sur un Paris-Lisbonne de 2h30.
La glace est donc engloutie en deux bouchées.
Le commandant de bord nous annonce que nous survolons la frontière et que nous arriverons à 18h28 au lieu de 17h45.
Arrivée et débarquement
J’aime beaucoup l’approche sur Lisbonne même si je ne suis pas, pour une fois, du meilleur côté de la cabine pour en profiter.
La grande tour c’est le Sheraton où je vais séjourner.
L’appareil arrivera au point de parking à 18h31. Nous serons stationnés au large donc s’en suivra un long transfert en bus. Aucune excuse du personnel pour le retard.
A Lisbonne il faut marcher longuement dans le terminal et à travers le duty free avant d’enfin arriver à l’air libre.
Me voici enfin à l’air libre 20 min après l’arrivée.
Conclusion : un vol très médiocre
Ce genre de moyens courrier est en général de ceux où on n’a pas grand chose à dire : vols courts, prestation simple, il y a peu de moyens pour une compagnie de faire quelque chose d’exceptionnel ou de se rater. Et bien là on est pas loin du ratage.
• Lounge mal géré.
• Retard au départ avec information aléatoire du passager.
• Prestation trop légère en vol.
• Personnel en mode « robot » à bord.
• Aucune excuse pour le retard.
Pour mémoire mon routing :
- Paris-Lisbonne : Air France, Economy (c’est ici)
- Lisbonne-Paris : Air France, Economy
Air France Economy - Paris Lisbonne - A319
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Médiocre
Vol en retard, manque d'information du passager, catering trop léger, et même pas d'excuses pour le retard.