Pour des raisons personnelles et professionnelles, je suis resté du lundi au vendredi à Paris, et il se trouve que le jour où je souhaitais rentrer à Genève était le jour de mon anniversaire. Voyons donc ce qu’Air France me réserve pour ce jour spécial.
Mon vol est en milieu d’après-midi et je voyagerais pour l’occasion en cabine Business, ayant été surclassé par une main généreuse.
J’arrive à l’aéroport avec quasiment pas d’avance, ayant souhaité travailler le maximum chez moi et n’ayant pas spécialement ni le besoin, ni l’envie de rester longtemps au salon.
La zone SkyPriority pour l’enregistrement est réouverte depuis mi-juillet après plusieurs mois de fermeture. Un peu chargé de cadeaux d’anniversaire reçus par anticipation d’amis durant mon séjour à Paris, j’enregistre pour ce vol un bagage en soute. On m’a attribué le siège 1A et l’agente au comptoir me demande de re-confirmer ce choix.
Le point d’inspection filtrage dédié situé à côté de la zone d’enregistrement prioritaire n’est ouvert que jusqu’à midi. A cette heure de la journée, je dois donc utiliser le point central (qui possède aussi un accès prioritaire)
En regardant le tableau des départs, on remarque une certaine reprise au niveau du moyen-courrier, sans être pour autant revenus au niveau d’avant l’épidémie.
Les péninsules du terminal 2F sont exigües mais sont plus faciles d’accès quand la fréquentation est moindre.
Les salons du 2F1 et 2F2 ont réouvert fin juin 2020. De nouvelles mesures d’hygiène y sont imposées. Il n’est plus possible de scanner sa carte d’embarquement auprès d’un agent, seulement à la borne (et je n’ai vu personne nettoyer l’écran tactile après mon passage). Un sens de circulation est imposé et la sortie se fait par l’arrière du salon (mais on doit quand même revenir vers l’entrée du salon pour aller aux toilettes). Mesure personnellement appréciée, l’offre de nourriture (mais pas de boissons) est servie par un employé du salon et non plus en libre service.
N’ayant pas besoin de me restaurer, je m’installe à l’étage inférieur. Ce dernier est ouvert quand la fréquentation le justifie, mais ne possède pas d’offre de restauration. Il reste néanmoins possible d’y emporter des boissons depuis l’étage supérieur.
L’offre de la boutique Air France a su s’adapter à la situation.
Je ne m’attarde pas au salon car l’heure de l’embarquement arrive. Je remonte à l’étage supérieur et remarque trois agents du salon courant avec un grand sac Air France, et les entend dire « on va le rater, je vais le croiser en salle d’embarquement ». Bon…
L’embarquement commence, et bizarrement, je trouve le même agent qu’au salon avec le sac. Il descend et remonte la passerelle…
Je passe le portique et je bippe. Pas de surclassement car je suis déjà en Business. On m’invite à rejoindre l’agent du salon qui attend juste derrière. Il me souhaite bon anniversaire puis me tend le grand sac Air France en me disant que c’est un cadeau. Il m’accompagnera jusqu’à l’avion et nous discuterons. Puis arrivé au seuil de porte, il prend congé de moi et me souhaite un bon vol, en disant que l’équipage est prévenu.
Je prends place en 1A. Le chef de cabine vient me souhaiter la bienvenue et je prends mes aises.
A cette occasion j’ouvre le contenu du sac: un porte passeport La Première, une bouteille de champagne, et une carte signée.
En consultant mon compte Twitter je remarque qu’une connaissance, que je savais être commandant de bord chez Air France, m’a envoyé un message et qu’il se trouve être le commandant de bord de ce vol pour Genève. Il viendra me saluer personnellement et nous échangerons quelques mots. Très sympa !
Bouteille d’eau et oshibori sont distribués.
Les annonces de départ sont faites, et nous décollons.
La Défense
Le quartier de la Porte de La Villette.
L’est de Paris.
Vient l’heure de la prestation, si on peut l’appeler comme ca… elle ne consiste en fait qu’en quelques snacks sucrés. L’offre de boissons est réduite à café/thé et softs, mais on peut aussi se voir proposer du champagne en Business.
La référence servie est du Jacquart.
Nous arrivons avec de belles vues sur le Lac Léman.
Au loin, le jet d’eau de Genève.