Review : KLM Economy Comfort post-COVID, Stockholm-Amsterdam, Boeing 737-700

Dans le cadre d’un déplacement professionnel prévu de longue date puis déplacé plusieurs fois pendant la période de confinement, je dois me rendre à Stockholm pour le Business sur un week-end.

Dans ce cadre, je réserve l’option la plus simple depuis Paris, à savoir un départ sur Air France puis un retour avec une correspondance, forcée, sur KLM, Air France n’opérant la destination que 4 fois par semaine (et pas le samedi).

#TypeReport
1VolAir France Business, Paris-Stockholm, Airbus A318
2HôtelCourtyard Marriott Stockholm, Studio Suite
3SalonAmerican Express Centurion Lounge, Stockholm Arlanda
4VolKLM Economy Comfort, Stockholm-Paris, Boeing 737-700
5SalonKLM Crowne Lounge 52 (Non-Schengen), Amsterdam Schiphol
6VolAir France Economy, Amsterdam-Paris, Airbus A320-100
L’itinéraire du jour

Ce vol KLM était absolument catastrophique en tous points, avec un équipage absolument pas motivé.

Un Arlanda totalement désert

Embarquement

J’arrive à l’aéroport d’Arlanda un peu plus d’une heure avant le départ de l’avion. Je renonce à récupérer mes cartes d’embarquement au comptoir vu la file d’attente (y compris en SkyPriority) et utilise l’un des bandits manchots.

Le dépose-minute de l’aéroport est désert à mon arrivée…
Aucun agent d’enregistrement à mon arrivée à Arlanda
Bandit manchot, à tous les coups on gagne une carte d’embarquement

L’IT du groupe Air France KLM étant dans un tel état de délabrement, j’arrive à sortir uniquement la carte d’embarquement de mon vol pour Amsterdam, pas celle de mon vol de continuation pour Paris.

Quelle blague que ce surclassement à 89€ pour une prestation inexistante !

La machine me propose un surclassement pour 89€… Heureusement que je n’en ai pas bénéficié, vous verrez pourquoi ci-dessous.

L’accès vers la zone d’embarquement est désert lui aussi
Vu le faible trafic, le Fast Track n’est pas disponible
Les couloirs de l’aéroport sont d’ailleurs déserts
… Et le duty free aussi
L’aéroport de Stockholm offre d’excellentes vues sur le tarmac

Par acquis de conscience, j’avais obtenu ma carte d’embarquement en forçant l’enregistrement du vol de continuation sur le site Air France.

Le mince tableau des départs en zone Schengen
L’embarquement débute dans un relatif bazar

L’embarquement commence non pas par zone mais par rang. Étant assis au 1er rang de l’Economy Comfort, j’embarque parmi les derniers passagers. Mon passeport, le questionnaire de santé néerlandais et ma carte d’embarquement sont vérifiés.

Encore un formulaire à la noix à remplir alors que je n’entre même pas sur le territoire néerlandais
L’embarquement débute par rangs et non par zone pour éviter le croisement de passagers

Cabine et accueil

Accès à l’avion dans la nourrice
Distanciation sociale même en passerelle

L’accueil est cordial de prime abord.

Une cabine au pitch exceptionnel

Je m’installe à mon siège, le 3D. La prestation est déjà déposée sur le siège. Le siège Economy Comfort est très confortable, le pitch étant absolument superbe (la seule chose qui le sera sur ce vol).

Il ne faut pas avoir faim !

Je constate que des passagers sont installés au rang 2, alors que le plan cabine était totalement vide au moment de mon enregistrement. L’une des passagères est une co-pilote KLM, légitimement assise en Business. Deux autres passagers sont en revanche des passagers de classe économique sans statut qui se sont sauvagement assis en classe Business. La cheffe de cabine leur demande de regagner leur siège, mais les invite à revenir s’asseoir ici après le décollage… Incroyable !

Service et catering

Après le décollage, les deux passagers qui s’étaient installés au rang 2 reviennent s’asseoir au rang 2 tranquillement.

Mais ce n’est pas tout… 6 passagers de classe Economy viennent s’asseoir en Business, y compris sur les sièges du millieu… J’aurais été absolument scandalisé si j’avais payé mon surclassement.

Au milieu du vol, j’essaie d’accéder aux toilettes. Celles de devant sont réservées « aux pilotes », selon la cheffe de cabine, et à l’arrière, une des deux toilettes est condamnée et elle aussi réservée à l’équipage… Ce qui laisse donc une mince petite toilette pour l’ensemble de l’avion.

Incroyable !

En résumé, KLM protège indéniablement la santé de ses équipages… Mais a très peu de considération pour ses clients condamnés à utiliser une toilette de moins d’1m2.

Je garderai cela en mémoire pour mes prochaines réservations : je l’écrivais récemment… C’est dans les crises que l’on voit ses vrais alliés, et je ne serais pas triste de voir KLM partir du groupe AFKL.

Arrivée et débarquement

J’arrive au niveau du Concourse D en version Schengen, et me rend donc dans le circuit correspondances de Schiphol.

Conclusion

Un vol catastrophique, qui montre l’égoïsme de l’équipage ainsi que la connerie des procédures bataves, qui tuent totalement une expérience client déjà pas follichonne.

KLM Economy Comfort post-COVID, Stockholm-Amsterdam, Boeing 737-700

Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Personnel : Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix

Nul

Un vol catastrophique, qui montre l’égoïsme de l’équipage ainsi que la connerie des procédures bataves, qui tuent totalement une expérience client déjà pas follichonne.

Olivier Delestre-Levai
Olivier Delestre-Levai
Olivier est sur la blogosphère du transport aérien depuis 2010. D'abord contributeur majeur du forum FlyerTalk, il crée en juillet 2012 le site FlyerPlan, et rédige des articles à l'écho majeur chez les spécialistes de l'aérien. Il co-dirige désormais le blog TravelGuys avec Bertrand, en se focalisant sur l'expérience de voyage et les programmes de fidélité. Et bien sûr, tous vos articles préférés de FlyerPlan sont désormais sur TravelGuys !
1,324FansJ'aime
932SuiveursSuivre
1,272SuiveursSuivre
352AbonnésS'abonner

Articles populaires

Articles récents