Dans le cadre d’un déplacement professionnel prévu de longue date puis déplacé plusieurs fois pendant la période de confinement, je dois me rendre à Stockholm pour le Business sur un week-end.
Dans ce cadre, je réserve l’option la plus simple depuis Paris, à savoir un départ sur Air France puis un retour avec une correspondance, forcée, sur KLM, Air France n’opérant la destination que 4 fois par semaine (et pas le samedi).
Ce vol KLM était absolument catastrophique en tous points, avec un équipage absolument pas motivé.
Embarquement
J’arrive à l’aéroport d’Arlanda un peu plus d’une heure avant le départ de l’avion. Je renonce à récupérer mes cartes d’embarquement au comptoir vu la file d’attente (y compris en SkyPriority) et utilise l’un des bandits manchots.
L’IT du groupe Air France KLM étant dans un tel état de délabrement, j’arrive à sortir uniquement la carte d’embarquement de mon vol pour Amsterdam, pas celle de mon vol de continuation pour Paris.
La machine me propose un surclassement pour 89€… Heureusement que je n’en ai pas bénéficié, vous verrez pourquoi ci-dessous.
Par acquis de conscience, j’avais obtenu ma carte d’embarquement en forçant l’enregistrement du vol de continuation sur le site Air France.
L’embarquement commence non pas par zone mais par rang. Étant assis au 1er rang de l’Economy Comfort, j’embarque parmi les derniers passagers. Mon passeport, le questionnaire de santé néerlandais et ma carte d’embarquement sont vérifiés.
Cabine et accueil
L’accueil est cordial de prime abord.
Je m’installe à mon siège, le 3D. La prestation est déjà déposée sur le siège. Le siège Economy Comfort est très confortable, le pitch étant absolument superbe (la seule chose qui le sera sur ce vol).
Je constate que des passagers sont installés au rang 2, alors que le plan cabine était totalement vide au moment de mon enregistrement. L’une des passagères est une co-pilote KLM, légitimement assise en Business. Deux autres passagers sont en revanche des passagers de classe économique sans statut qui se sont sauvagement assis en classe Business. La cheffe de cabine leur demande de regagner leur siège, mais les invite à revenir s’asseoir ici après le décollage… Incroyable !
Service et catering
Après le décollage, les deux passagers qui s’étaient installés au rang 2 reviennent s’asseoir au rang 2 tranquillement.
Mais ce n’est pas tout… 6 passagers de classe Economy viennent s’asseoir en Business, y compris sur les sièges du millieu… J’aurais été absolument scandalisé si j’avais payé mon surclassement.
Au milieu du vol, j’essaie d’accéder aux toilettes. Celles de devant sont réservées « aux pilotes », selon la cheffe de cabine, et à l’arrière, une des deux toilettes est condamnée et elle aussi réservée à l’équipage… Ce qui laisse donc une mince petite toilette pour l’ensemble de l’avion.
Incroyable !
En résumé, KLM protège indéniablement la santé de ses équipages… Mais a très peu de considération pour ses clients condamnés à utiliser une toilette de moins d’1m2.
Je garderai cela en mémoire pour mes prochaines réservations : je l’écrivais récemment… C’est dans les crises que l’on voit ses vrais alliés, et je ne serais pas triste de voir KLM partir du groupe AFKL.
Arrivée et débarquement
J’arrive au niveau du Concourse D en version Schengen, et me rend donc dans le circuit correspondances de Schiphol.
Conclusion
Un vol catastrophique, qui montre l’égoïsme de l’équipage ainsi que la connerie des procédures bataves, qui tuent totalement une expérience client déjà pas follichonne.
KLM Economy Comfort post-COVID, Stockholm-Amsterdam, Boeing 737-700
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Personnel : Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Nul
Un vol catastrophique, qui montre l’égoïsme de l’équipage ainsi que la connerie des procédures bataves, qui tuent totalement une expérience client déjà pas follichonne.