De retour à Paris via Francfort. Ce jour là Lufthansa faisait face à une grève massive et par chance mon vol n’a pas été annulé. Par contre les annonces de retard s’enchainent. Voyons donc comment cela va se passer.
Parcours au sol
Par chance Lufthansa a annoncé le retard du vol en milieu de matinée donc inutile de me presser pour aller à l’aéroport et je peux profiter un peu plus du confort de l’Alfonso XIII.
Mon escale à Francfort étant plus longue et les correspondances rapides je ne m’inquiète pas sur le sujet.
Remarquons au passage la possibilité offerte par l’application de se renseigner sur le parcours de l’appareil avant son arrivée à Séville et de pouvoir choisir les alertes qu’on désire recevoir.
Si je trouve en général l’expérience digitale Lufthansa un peu frustre et inconfortable quand on est habitué à Air France, ce sont des fonctionnalités appréciable tout comme celle qui permet d’avoir son étiquette bagage sur mobile et être informé du parcours de ses valises.
Par contre parfois Tripit a un peu d’avance et j’apprend un nouveau retard peu avant de quitter l’hôtel.
Peu importe, au moins il n’est pas annulé, mon temps de correspondance est confortable et une fois à Francfort au pire la compagnie fera au mieux.
En plus nous avons la preuve par l’exemple que Lufthansa gère ce type d’incident de manière très efficace et professionnelle.
Le trajet pour l’aéroport est rapide et le chauffeur de mon Uber qui a fait ses études à Paris est très content de pouvoir parler français avec un client.
L’aéroport fait quand même un peu « cheap ». Ramenant une quantité importante de « liquides » je dois enregistrer mon bagage. On note la file d’attente plus importante qu’à l’habitude avec tous les passagers demandeurs d’information à propos du retard et d’éventuelles correspondances (banques 32 à 35).
Par contre dans la file prioritaire (banque 31) c’est très fluide.
Les contrôles de sécurité sont bien dimensionnés et se passent très rapidement pour moi malgré l’absence de « fast track ».
Je dis « pour moi » car qui dit aéroport « touristique » dit beaucoup de passagers peu habitués à voyager et mal organisés pour passer les contrôles ce qui ralentit tout le monde car ils oublient toujours d’enlever quelque chose, ne respectent pas la limitation sur les liquides etc.
Ca peut rapidement devenir énervant pour les autres.
Je traverse ensuite la zone duty free. C’est moche.
Aucun retard supplémentaire annoncé, je me dirige donc vers le salon Aena Sala Vip Azahar dont je vous ai déjà parlé. Mignon mais plus que quelconque.
Si l’heure de départ ne change pas, la porte d’embarquement, elle, change toutes les dix minutes.
A un moment donné les informations quant à l’heure et la porte d’embarquement sont totalement différentes sur l’application Lufthansa et sur les affichages de l’aéroport.
Par sécurité avec certains passagers nous ferons confiance aux affichages de l’aéroport et nous rendrons en porte 30 min plus tôt que ce que nous disait l’application.
Les changements de porte n’affectent pas que les passagers. Le personnel de l’aéroport se balade de porte en porte pour déplacer la signalétique d’embarquement. A la limite du comique.
J’arrive finalement en porte…pour en changer.
Finalement l’heure et la porte annoncées étaient juste chez Lufthansa et fausses sur les écrans de l’aéroport.
J’ai la flemme de retourner au salon, surtout vu la pauvreté de la prestation. J’attendrai donc 30 minutes en porte.
Les files sont bien organisées et respectées, je suis 3e dans la file prioritaire.
Oh un Beluga sur le tarmac !
L’avion arrive à 15h44. On doit embarquer à 16h10. Le temps de débarquer les passagers et préparer l’appareil c’est mission impossible. Et comme souvent la « magie opérationnelle » de Lufthansa opère.
On embarquera à 16h05 !!
L’embarquement
L’annonce se fait tellement « rapidement » après le débarquement des passagers qu’on en est surpris. A partir de ce moment et comme toujours avec la compagnie Allemande ça ne traine pas. Tout se fait dans l’ordre, de manière fluide.
Je suis donc le 3e à rentrer dans la cabine.
A ce moment Olivier m’envoie un SMS me disant « pour aller aussi vite ils ont du sacrifier le ménage, bonjour les miettes ».
Et bien non ! La cabine est d’une propreté immaculée et pas une miette par terre.
La cabine
Rien de particulier à raconter sur cette cabine désormais très connue. « Seulement » 3 rangs de business sur ce vol.
L’habituel siège Nek un peu trop slim et dur à mon goût. Mais j’aime son revêtement en cuir et les tons de la cabine.
Le siège central est logiquement neutralisé en business mais pour une fois de manière « physique », ce qui n’est pas toujours le cas sur Lufthansa.
Je suis en « bulkhead » mais les remarques faites à l’aller sur la place disponible pour les jambes vaut toujours.
Il y a vraiment de la place pour les jambes.
On peut même les croiser sans soucis.
L’embarquement se termine à 16h24 donc avec 6 minutes d’avance alors que l’appareil est plein.
Nous sommes prêts à partir.
Le vol et le service.
Le service commence peu de temps après le décollage. Je me fais la même réflexion qu’à l’aller, surtout vu l’heure de départ : vu la durée du vol ils pourraient peut être attendre 20 minutes de plus.
Voici le plateau servi sur ce vol.
Je m’installe confortablement pour manger.
Commençons par le salé.
Je trouve le saumon un peu fade. Mais avec le citron et les pommes de terre en salade bien gouteuses, elles, ça passe.
La viande fumée est bonne et la sauce qui l’accompagne excellente.
Le dessert est léger, bon, et glisse tout seul.
Inutile de préciser que le pain était chaud.
Un bon plateau mais pour la durée du vol (2h37) je pense qu’on pourrait avoir quelque chose d’un tout petit peu plus consistant.
L’avantage avec le siège neutralisé c’est qu’on récupère une tablette pour regarder un film en mangeant.
Le personnel de cabine repassera faire deux services de boissons. Un peu plus léger qu’à l’aller.
On survole les Pyrennées.
Le reste du vol se passera sans rien de notable.
Arrivée à Francfort.
Rien de notable non plus sinon que pour une fois à Francfort sur moyen courrier nous serons stationnés au contact et pas au large.
Jour de grève disais-je : la foule se presse aux comptoirs pour gérer les vols annulés et retardés.
En ce qui me concerne il me reste encore plus d’une heure pour aller me restaurer au Salon Lufthansa Senator.
Conclusion
Un bon vol sans histoire en dehors du retard au décollage, pas imputable à la compagnie qui a plutôt bien géré cette grève.
Pour un parcours en 4 segments en business aux alentours de 400 euros on ne peut qu’être satisfaits quand on voit les différences de tarif avec la concurrence.
Pour info mon routing :
- Paris-Francfort: Lufthansa Business Class
- Francfort-Séville : Lufthansa Business Class
- Séville-Francfort : Lufthansa Business Class (c’est ici)
- Francfort-Paris : Lufthansa Business Class (pas de report)
Séville-Francfort, Lufthansa Business Class sur A321
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Sans histoire
Une grève bien gérée, des opérations au sol très efficaces et un plateau repas plutôt correct mais un peu léger à mon goût