Si les autorités ont bien approuvé l’entrée d’Air France KLM au capital de Virgin Atlantic, l’opération pourrait ne pas se faire en cas de « no deal brexit ».
Lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe aux analystes, Frédéric Gagey, directeur financier d’Air France-KLM, a en effet précisé qu’une clause permettait de restituer les actions en cas de « hard brexit » et ainsi restaurer Virigin Atlantic dans sa citoyenneté britannique. Ca n’est donc pas que l’affaire peut ne pas se faire mais, techniquement, qu’il reste possible de faire machine arrière.
Dans notre précédent article nous avions des interrogations sur l’issue de ce deal en cas de « no deal brexit » : elles sont confirmées et une réponse y est apportée.
A côté de cela Frédéric Gagey a en partie répondu à d’autres questions que nous nous posions.
• Alors que de multiples co-entreprises existent à ce jour entre Delta Airlines et Virgin Atlantic d’un côté et Delta, Air France KLM et Alitalia de l’autre, on s’achemine vers une coentreprise unique avec les quatre compagnies sur les dessertes transatlantiques. En attendant de savoir ce qu’il adviendra d’Alitalia.
• C’est à Virgin Altantic de décider si elle décide de rejoindre Skyteam ou non. Mais pour Gagey ce serait l’option la plus « naturelle ».
Photo : Virgin Atlantic De Steve Cordory via Shutterstock.